Quelque peu en retard. [libre]

A peine passer le pas de la grille d’entrée, ma foi très imposante, une sorte de soulagement mêlée à de l’anxiété qui me donnaient tout les deux l’impression d’avoir la gorge dans un étau chauffé à blanc. Je ne savais ni dans quoi je m’engageais, mais je savais, ou plutôt pensais, que tout ce passerait globalement bien, je me regardais un peu de haut en bas, mon accoutrement craignait, le t-shirt en pièces, complètement tâché, le cuir sur mon jean plein d‘écorchures et la veste tout aussi sale, mon sac sur le dos remplie de choses diverses que je n’avais même pas pris le temps de trier mais ça servait bien pour dormir, est-ce que je pouvais me présenter comme ça dans un établissement qui ressemblait plus à un château qu’une simple école.

Mais c’était pas vraiment le genre de problèmes auxquels je faisais attention, faire bonne impression, la politesse tout ça, c’était pas trop mon truc, donc si c‘était dans l‘idée du BCBG, je crois pas que j‘aurais une place de choix ici. Impossible de savoir si ce comportement date de ma perte de mémoire ou bien d’avant. C’est le genre de petits détails qui me perturbent un peu, savoir si je suis comme avant juste qu’il me manque une case, ou bien si ma personnalité s’est complètement déployé suite à ça. Il fallait pas que je change de toute manière.

*Je resterais ce que je suis jusqu’à la fin*

Voilà le genre de pensées qui me trottaient dans le crâne, tout en marchant sur le chemin qui menait à ce qui ressemblait à la véritable entrée de l’institution, inspiration, expiration, je respirais un peu de courage. Déterminé à faire mon arrivée en scène dans les plus bref délai, j’accélérais un peu, pour finalement me retrouver à mi-chemin avec un vide qui s’était imposé dans mes méninges, laissant mon regard parcourir l’édifice qui grandissait proportionnellement à ma perspective de contre-plongée. A force de gardé le nez en l’air, je manqua de trébucher sur une marche du palier, rattraper de justesse par ma main posé à plat sur la marche supérieur. Je me redressais calmement, c’était pas le moment de me casser un truc. Arriver devant la porte, je déposais mon sac, ou plutôt, le laissait choir de tout son poids sur le sol, je tapais légèrement du poing sur le bois massif, puis un long silence s’installa, je regardais en l’air histoire de deviner l’heure par rapport à la position du soleil.

*Mwouai, c’est par où déjà? Ah oui, si il est vers l’Ouest c’est qu’il va se coucher…enfin si je savais dans quel direction c’était ça serait plus simple. Là il est pas très loin du zénith, mais aucun moyen de savoir si on est l‘aprèm ou non. Si ça ce trouve, ils sont en plein travail.*

Résinié à mon sort de ne pas connaitre ma localisation temporelle, je frappais une seconde fois un peu plus fort, de nouveau, aucune réponse, je décidais donc de laisser de côté mes manières et de rentrée comme bon me semble, après tout, c’est eux qui m’avaient invités. Je ramassais mon bagage puis tournais lentement la poignée avant de la tirer vers moi. Avant de forcer un peu plus en constatant que la structure, dût à son poids, nécessitait un peu plus d’effort de ma part. L’entrée enfin ouverte, je m’introduisais dans le bâtiment en ramassant mon sac, il était bien éclairé, je parvenais à apercevoir chaque recoins de ce qui semblait être le hall. Je m'arrêtais sur les différents ornements du lieu qui semblait être de bon gout, avant de me rappeler que je ne correspondais, encore une fois, pas au décors. Laissant donc ça de coté, je me mît à la recherche d’un âme qui pourrait éventuellement m’éclairer sur la raison de ma venu et m’expliquer ce qu’il pouvait bien se passer ici. Du bruit provenait de plusieurs couloirs qui se dispatchaient dans plusieurs directions, puis, mon attention se reporta sur un panneau, sur lequel était accroché différent bouts de papier, peut être un plan des lieux par la même occasion, je me déplaçais donc dans sa direction, pour prendre connaissance de ce qui était afficher, je laissais s'échapper un son de ma voix en même temps, histoire de savoir si il y avait quelqu'un dans les environs.

-"Hého..."

Arriver devant le tableau de liège sur lequel différentes feuilles étaient empalées par des punaises aux quatre coins, pour être sur que ça ne se détache pas, ça respirait la bonne organisation. Je me suis mis à lire celle qui me semblait être la plus importante.

Citation :

Bonjour à tous, l’été s’achevant bientôt, je vous invite à demander un des nombreux paniers-repas mis à vôtre disposition pour pique-niquer seul ou à plusieurs. Il ne vous reste que jusqu’à la fin des vacances pour en profiter.

*On a des vacances ici? Est-ce que c’est encore le cas? Je verrais bien.*

Citation :

Nous vous rappelons que les cours de soutien sont maintenus et une fiche d’inscription nouvelle à été placée sur le tableau de l’entrée.

D’un coup d’œil rapide je cherchais cette fameuse fiche d’inscription, placardé finalement non loin de la note que j’étais en train de lire, je poursuivie ma lecture.

Citation :

Avis à ceux qui veulent approfondir dans tous les domaines. Les professeurs pourront à leur guise décliner selon différents critères, si cette décision vous parait trop arbitraire un rendez-vous avec moi sera possible afin de dissiper les malentendus.

*Ouai, finalement j’ai pas encore eu de cours donc je vais pas m’attarder sur ce point.*

Citation :

Les différentes activités organisées en plein air dans le parc sont désormais annulées, par la dégradation de certains, tous subissent les conséquences.

*«soupire» Tu parle d’une justice.*

Citation :

La soirée prévue pour la fin de l’été se passera(…).

Concernant les toilettes et le non respect des locaux, les sentences pour les récidivistes seront crescendo.

En espérant que vos vacances se passeront bien, je reste à vôtre disposition pour toute question, s’adresser au secrétariat,

Respectueusement,

Sanzo Kichigai.

*Fiou, Ça plaisante pas avec l’autorité dans le coin.*

Je regardais rapidement le reste des informations qui pourraient m’être utile, mais j’avais surtout retenu l’histoire du secrétariat, restait plus qu’à savoir où il se trouvait. Ne sachant pas dans quel direction m’orienté, je pris place sur un banc, attendant la venu de quiconque pourrait m’aider à me repérer dans cet endroit immense.

[Pas terrible, mais j'ai du mal avec les introductions.]

Après avoir attendu quelques minutes en me tournant les pouces et en regardant mes pieds battre le sol sur un rythme inventé, je notais d'ailleurs l'extraordinaire capacité de réverbération du lieu, un signe de vie autre que les murmures glauques qui s'échappaient des différents chemin reliés à ce hall se manifesta. La porte s'ouvrait, laissant apparaître un nouveau protagoniste à mon existence, un mec à première vue, plutôt grand, enfin de là où j'étais il en avait l'air, un physique presque ingrat sous ces fringues propres et soignés. Mes semelles avaient arrêter leur cacophonie pendant que j'observais le personnage en silence, il portait un bagage, probablement un autre nouveau, pour le coup ça m‘arrangeais pas trop pour la question du repérage des locaux. J’observais aussi ce qui ressemblait à un étui de la forme d’une guitare, personnellement je n'y connaissais pas grand chose en musique, je ne sais même pas quel genre de groupes je pouvais bien avoir écoutés avant et franchement, j'avais eu d'autres chats à fouetter pendant ces deux jours de cavale. Suite à cette réflexion personnelle, je continuais ma lente observation le temps qu'il se dirige vers le panneau d‘affichage, précédemment inspecter par mes soins, je l'aurais bien prévenu qu'il n'y avait rien d'intéressant dessus mais bon, c'était pas franchement l'allure à prendre contacte avec un mec comme moi, bien habillé et…et puis…bah finalement à cet instant c'était ma seule informations à son sujet.

*On verra bien.*

Une pensée emplie de sagesse de ma part, ne pas émettre de jugement préparatoire n'était pas à mon habitude, mais il faut dire que j'étais légèrement fatigué. Le type commença à se diriger vers moi, je ne le regardais pas spécialement, j'avais arrêté de le scruté pour entreprendre un formidable activité qui consistait à compter les motifs étranges qui décoraient le sol, mais j'entendais le bruit de ces pas se rapprocher, je redressais ma tête lorsque ces chaussures venaient interférer avec mon calcul. En effet, il était grand, au moins autant que moi, mais l'effet de perspective couplé avec son allure élancé lui donnaient un air de grande perche.

-"Je peux m'assoir?"

*Il m’adresse la parole?*

Il ne prit pas le temps d'attendre ma réponse, le banc ne m'appartenant pas je ne voyais pas bien pourquoi il me demandait la permissions, probablement par pur politesse, enfin vu qu'il c'était assis sans mon accords je suppose qu'il avait anticipé. Il continua dans sa tentative de communication.

-"T'es nouveau toi aussi?"

Je supposerais bien qu'il s'était déjà fait à l'idée aussi, mais bon, j'allais pas jouer l'asocial envers le premier mec qui m'adresse la parole, non le deuxième, mais le premier a mal fini. Autant commencer sur de bonne base cette fois-ci. Je ne savais pas trop sur quoi continuer la discutions, je pris donc un petit moment de réflexion avant de lui répondre. Pour enfin prendre un voix dans les basses pour m‘exprimer.

-"Euh...ouai, je viens d'arriver."

Vu que j'avais pas beaucoup de sujet de conversation, l’échange s’arrêta là pour l’instant, c’était pas très glorieux mais ça n’était pas vraiment dans mes habitudes de beaucoup m’exprimer et j’avais répondu à sa question. Mais je pouvais pas resté là comme ça assis à coté de lui, l’ambiance devenait un peu trop lourde, quitte à causer autant récupérer des informations. Après le blanc qui s'était installer.

-"*Hrum*...tu sais pourquoi t'es ici?"

J'étais pas très à l'aise mais lui il avait l'air embarrassé, enfin c'est ce que je décryptais sur son visage, mais il avait l'air déjà plus avancer que moi sur le sujet si ça arrivait à le perturbé.

[J'ai mis une couleur verte pour quand tu parle, pour différencier de mon texte, rapport à ton type de pouvoir.]

Il me fixa attentivement, comme si j’avais dit quelque chose de pas net, enfin pour l’instant c’est surtout sa réaction qui était pas clair, quand il se décida à ouvrir la bouche, ça ne fût que pour me répondre à moitié.

- "De ce que j’ai compris, tous ceux qui ont un « don » viennent ici. Logiquement tu dois en avoir un toi aussi, non?"

Si on était dans un film, il y aurait ce genre de musique tragique dont seul les responsables de la bande-son ont le secret, est-ce qu’il voulait parler de ces pouvoirs surnaturelles décrit dans la brochure logé dans la poche de ma veste? Qu’est-ce qui était marqué dessus déjà, mise à part le « bla bla » du directeur? Je savais qu'il y avait des catégories, trois ou quatre, pas plus.
*Il y avait une sorte de liste d’exemple, rah, je ne m’en souviens plus…*
Les mots me pendaient au nez, me narguaient avant de s’enfuir dans les fosses de l’oublie cérébrale, qui devaient être bien remplies cela dit, il me fallait une solution, étant donné les temps morts que j’avais déjà laissé avant de répondre les fois précédentes, je pense pas que ça aura l’air louche que je réfléchisse un peu avant de lui répondre, je passerais surement juste pour un type pas futé voir timide. Le truc c’est que le bobard c’était pas franchement dans mon registre, c'est le genre de truc à se mettre dans la galère en un rien de temps, car en plus d'être obligé de te souvenir de ton mensonge d'avant, tu dois sans cesse continuer de falsifier la réalité. Tant pis, un peu de bluff ça ne me tuera pas, surtout envers quelqu’un que je connaissais à peine et puis il me suffisait de juste masqué la vérité avec du sucre glace pour que ça passe mieux.

- "Bah c’est un peu compliqué, j’ai pas encore de catégorie… C'est chiant à expliquer donc si on pouvait passer outre."

Dis-je tout en laissant s’échapper un léger soupir d’insatisfaction pour la mise en scène, avant de prendre un regard aussi dubitatif que possible. Je ne le regardais pas dans les yeux pour répondre, encore en train de chercher une suite à mon semi-mensonge, de toute manière, si cette école s’avérait être bel est bien un repaire de mutant, j’aurais le choix entre m’enfuir plus vite que l’éclair, et là ça relèverait du surnaturelle, ou bien de rester ici, enfoui dans le mensonge. Pour l’instant j’avais surtout envie de me trouver un matelas ou même une paillasse pour dormir confortablement, car mes muscles rongés par mon propre sang chargé de déchets organiques à cause de l’effort. Rien que de déposer mon crâne, qui me semblait plus lourd et pourtant plus vide de jour en jour, suffirait à m’apporter le peu de bonheur nécessaire à mon équilibre mental. Mais la phrases qu’il m’avait sortit tout à l’heure, en m’interrompant presque, à propos du comité d’accueil avait fournis un éclair de réflexion, un soupçon de jugeote, si on attendait qu’on vienne nous chercher pour bouger, on pourrait stagner là sur ce banc pendant un bon moment à se balancer des phrases sympathique au compte-goutte. Vu qu’il était aussi nouveau que moi, mais que lui avait l’air de savoir qu’il avait un pouvoir ou quelque chose du genre, je ferrais mieux de rester avec lui, pendant qu’on nous expliquera, parce que j’osais espérer qu’on aurait droit à une explication, j’en profiterais pour m’intégrer, ou peut-être qu’ils nous ferraient passer un examen pour savoir quel genre de dons on possédait ou bien simplement pour les évaluer, là je serrais dans de sales draps. Mais bon, ça ne servait pas à grand-chose de penser au pire des scénarios.
*je m’étais sortis de beau merdier jusque là et ça c’était pourtant bien passer, donc il n’y avait pas de raison.*
Du moins c’est-ce que je me plaisais à penser. Mais il y avait toutes les raisons du monde pour que ça ce passe mal. Je me redressais, tout en saisissant mon sac typé sport que je jetais sur mon épaule, avant de me tourner vers mon interlocuteur.

- "Si on allait au secrétariat au lieux de trainer dans le coin? Moi en tous cas j'y vais."

Je laissais mon regard parcourir les différents panneaux servant à l'orientation dans cet immense établissement, j'y trouvais les suites de chiffres désignant probablement les salles de cours, une indication pour prendre les escaliers, puis d'autres plus ou moins utiles avant de tomber sur la mention "Accueil, Secrétariat" accompagné d'une flèche. Je jetais un œil dans le couloir éclairé qui s'enfonçait progressivement jusqu'à une autre pièce, visiblement dans le même style architecturale que celle où je me trouvais actuellement. Aucun signe de danger, de piège mortel ou d'équipe d'accueil en embuscade. J'esquissais un hochement d'épaule avant d'invité mon comparse d'infortune à me suivre avec un mouvement de la tête, avant de me rendre compte que je ne connaissais toujours pas son prénom, et lui le mien. Non pas que la politesse m'importe mais c'est quand même plus sympa de s'appeler par son prénom qu'un vulgaire "Hé". Il fallait donc que je remédie à cette situation. Donc tout en tendant ma main en signe d'honnêteté je m'exprimais avec plus de clarté que précédemment, ça au moins c'était une information dont j'étais presque sûr.

- "Au faite, je m'appelle Balthazar, c'est un peu tard, mais ravis de faire ta connaissance."

Ce type avait vraiment des réactions étranges, pour que même moi je le trouve bizarre alors qu’il me manque la quasi-totalité de mes souvenirs c’est qu’il doit il y avoir quelque chose de pas net. Enfin alors qu’il était en train de répondre à mon invitation de présentation par une poignée de main pleine de fierté et d’une ferme honnêteté je laissais les doutes ce dissipés rapidement. Il se présenta donc.

- "Enchanté, je suis Charles-Olivier, mais tu peux m’appeler Charles ou Olivier à ta guise. Sinon, mieux vaux tard que jamais n’est-ce pas."

Ce prénom composé laissait apparaitre un léger rictus sur le coin de mes lèvres, ça donnait un genre quelque peu arthurien, mon comparse était devenu plutôt amusant, je ne voyais pas vraiment moi-même ce qu’il y avait de drôle mais ça l’était. En y repensant, Balthazar n’était pas vraiment non plus le genre de nomination que l’on pouvait entendre tous les jours, qui pouvait bien être celui que j’étais avant pour s’appeler ainsi? Pas très envie de le savoir pour le moment, il y avait des choses autrement plus importante à traiter. Je continuais donc mon chemin en m’engouffrant d’avantage dans ce fameux couloir qui semblait plus long qu’en apparence. Le silence s’était de nouveau installer entre nous, pas étonnant, on ne connaissait strictement rien l’un de l’autre et même nos attitudes avaient l’air diamétralement opposées, enfin au moins on se tapait pas sur la tronche, ce qui pour moi était un changement radicale sur le plan social, en même temps je ne survivrais pas longtemps si je distribuais des coups à tout les types qui passent à porter de mains. Il restait quelque pas derrière moi, on dirait plus qu’il me suivait plutôt que de m’accompagner, je voulais bien servir de guide mais je savais pas plus que lui où nous pouvions aller, ou bien était-ce une manière de me faire comprendre qu’il ne voulait tout simplement pas être en contacte avec moi? C’était presque vexant, enfin ça l’aurait été si on était de parfait inconnu, mais on s’était présenté l’un à l’autre, c’est déjà une avancé dans le chemin des rencontres, on était plus deux types qui se croise à présent on avait entamé un début de lien amical. D’ailleurs il décida de briser le silence, ce qui ne donnait plus cet impression de déni.

- "Tu crois qu’il va y avoir des gens pour nous accueillir ?"

Ça question m’avait laissé perplexe, d’une parce que je n’en savais rien, mais en plus parce que je voyais mal la scène, avec deux rangé de femme à moitié dénudé en train de jeter des cotillons et au fond deux types en costard tenant une banderole marquer bienvenu…Franchement pathétique comme vision, mais encore une fois, je me retenais de rire, pour lui répondre quelque chose.

- "Bah écoute, vu qu’on a déjà pas été super bien aidé jusqu’ici, je pense pas non, désoler."

Mon avis ne devait pas beaucoup l’aider, mais j’en avais marre de ce silence, quitte à se parler, autant dire des trucs intéressants, en tous cas il me fallait quelques infos sur ce qu’il appelait « don », malheureusement, avant que j'eus le temps de lui poser ma question on arrivait enfin dans la pièce qui devait receler le fameux secrétariat tant convoité. Je jetais un coup d’œil afin de trouver d’éventuelle personne susceptible de nous aider un temps soit peu ou même de nous orienter. Il y avait un sorte de comptoir, avec une sonnette, probablement le moyen d’appeler la personne en charge des lieux. Là j’avais un peu les glandes, une impressions de foutage de gueule organiser, j’allais pas rester là à tourner en rond dans cet institut pour mutant et toute cette histoires me paraissait de plus en plus mal organisé. J’étais pas encore énervé, juste un peu agacé, c’est pourquoi je pris une voix un peu vindicative afin de m’exprimer.

- "Comme je le pensais, personne, c’est vraiment mal foutu, ou alors c’est la pause glandouille. Je vais appuyer là-dessus on verra bien si ils dédaignent donner signe de vie, avant que je les traines par le cul jusqu'ici! T’en a pas marre toi qu’on ait croisé personne de compétent?"

Dis-je en me retournant après avoir appuyé trois fois de suite sur le petit objet au mécanisme simple, mais au bruit très agaçant.