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 Que s'est-il passé en cinq ans ? [selon Etienne Ellardice]

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AuteurMessage
Étienne Ellardice
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Étienne Ellardice


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Coeur: Volé par Sanzo Kichigai.

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MessageSujet: Que s'est-il passé en cinq ans ? [selon Etienne Ellardice]   Que s'est-il passé en cinq ans ? [selon Etienne Ellardice] EmptyVen 27 Aoû - 21:37

Introduction


Je m'appelle Etienne Ellardice. Si vous n'avez pas eu la chance ou le malheur de me rencontrer, je dois un peu me présenter. J'étais élève à l'institution Dellane, c'est là-bas que j'y ai rencontré le professeur Sanzo Kichigai. Ah... Peut-être que lui non plus vous ne le connaissez pas, mais là c'est un tort, car croyez-le ou non, c'est lui qui vous a amené ici, lui qui vous a appelé.
Sanzo Kichigai est vraiment quelqu'un de bien, mais vous le découvrirez plus tard. Pour comprendre mon histoire, il faut savoir qui je suis, qui sont les principaux personnages.
Vous pouvez aussi lire l'ancien contexte,et les archives.






Mon histoire


Cette histoire, qui est en quelque sorte la mienne, commence il y a quatre ans. À l'époque, il y avait déjà deux camps, mais on ne le savait pas vraiment. Sheitan était professeur et Sanzo était devenu directeur. Zack venait d'arriver à Dellane, après avoir subi une sorte de lavage de cerveau à Delilah. Et j'avoue qu'à ce moment-là, je le détestais, mais pas autant que Sheitan. Ce dernier faisait en sorte que ma vie soit un enfer et il y arrivait plutôt bien.
J'avais quelques problèmes à l'époque, mais pas autant que Sanzo. Nous avions une relation, j'étais élève et lui directeur, un couple homosexuel dans tout ça, vous imaginez ? À vrai dire je trouvais ça tellement incroyable que c'était comme si j'étais hors de tout ça. Seulement, Sheitan faisait tout pour faire basculer Sanzo. Je ne savais pas pourquoi, mais il voulait le faire souffrir et pour cela, quoi de mieux de faire souffrir la personne qu'il aimait le plus.
Oui normalement, il aurait dû réussir, seulement Sanzo était bien trop occupé pour voir ou comprendre ce qu'il se tramait. La seule personne qui comprit tout le plus rapidement, ce fut Zack. C'est peut-être aussi pour cela que je le détestais. Il avait tout appris, en une fois et par ma faute. Il a trouvé un journal, mon journal intime. Évidemment Sanzo, Sheitan... Je disais tout dedans alors je suis devenu le pion de Zack. Il ne voulait pas me dénoncer, ni expliquer ça à Sheitan, alors qu'ils étaient liés.

Oui j'ai vraiment l'air du dernier des idiots dans cette histoire, hein ?

Finalement, Sheitan cherchait toujours des informations en m'utilisant à sa façon, je devins une sorte de souris de laboratoire à distance pour Delilah et cela lui plaisait beaucoup, je devenais son exutoire, son souffre-douleur et la solution à ses problèmes puisque grâce à moi, il avait une source d'information suffisante pour satisfaire son père.
Et... C'est Zack qui m'a sauvé. Il a demandé à Sheitan d'arrêter, qu'il ne trouverait plus rien sur moi qu'il ne le savait déjà, que si sa cible était Sanzo, il devait cesser de m'utiliser. Et étrangement, c'est ce qu'il fit.
Mais ce n'était pas parce qu'il avait soudainement bon cœur, mais plutôt parce qu'il avait autre chose en tête. Il voulait prendre la tête de Delilah, en terminer avec son père et peut-être même avec Dellane, comment savoir ? Personne ne peut le dire à par lui et je me garderais bien de dire quoique ce soit à propos de ses pensées, Sheitan est bien trop sombre pour que je puisse le comprendre.
Moi, je n'avais pas idée de ce qui allait se passer. Comme Sheitan n'était pas très présent, tout semblait aller mieux. Un an après ma majorité, je suis devenu assistant professeur et Zack aussi. Je donnais des cours de Psychisme et lui de Contrôle de l'Espace Temps. Il s'agissait plus de se confier à des élèves assoiffés de savoir que de leur apprendre quoique ce soit, mais j'aimais ça. Pour une fois dans ma vie je n'étais pas une personne délaissée mais on me mettait en avant, on nous mettait en avant Zack et moi, comme deux prodiges. Je ne trouvais pas que j'avais autant de maîtrise que lui, mais j'étais plutôt flatté de la comparaison, même si je n'arrivais toujours pas à l'apprécier.
Pour rajouter un peu au tableau, Sanzo semblait admirer Zack. J'essayais de ne pas y faire attention, mais il semblait que l'air parfait qui lui collait à la peau me rendait acariâtre, mais je ne pouvais pas vraiment me plaindre. Zack semblait vivre tranquillement, il s'était entiché d'une jeune fille nommée Alice et ne me causait pas de problèmes.
En fait, on peut dire que j'ai vécu une très bonne année scolaire, je maîtrisais de mieux en mieux mon pouvoir, on me respectait enfin et je m'entendais mieux avec Sanzo. Il n'y avait qu'une chose qui me manquait terriblement : sortir. Imaginez vivre pendant des années dans un périmètre de moins d'un kilomètre ? Je commence à comprendre pourquoi j'avais l'impression de devenir fou, par contre j'ai du mal à croire que j'ai pu rester si longtemps sans vivre à l'extérieur.
Comprenez : je manquais d'oxygène. Et j'ai failli perdre la respiration quand une annonce fut faite. Très simplement, un groupe d'élève venait de prendre le micro de la salle des communications et tous les haut parleurs pour annoncer que Sanzo Kichigai avait une relation avec un élève. Ils n'avaient pas dit mon nom, mais cela suffisait. Le secret avait sûrement duré assez longtemps. Sanzo a fait une annonce, un rendez-vous dans le gymnase pour parler et il a essayé de démentir, seulement il ne pouvait pas le faire en me regardant dans les yeux. Je suis alors monté sur l'estrade et j'ai parlé, je ne sais pas combien de temps j'ai parlé, mais j'avais l'impression que c'était la seule chose que j'étais capable de faire.
J'ai raconté mon arrivée, la relation que j'ai commencé à entretenir avec Sanzo, puis le reste, le meurtre, la fuite, l'aide qu'il m'avait donné... Presque tout. Je n'avais pas remarqué que des larmes coulaient de mes yeux, je n'avais même pas remarqué que Cécile et Sanzo se tenaient à mes côtés. Je me suis arrêté de parler uniquement parce que Cécile avait posé sa main dans mon dos. Tous les élèves me regardaient, ahuris. Et encore une fois, j'ai fui.
C'était il y a deux ans, je me suis enfermé dans ma chambre et j'ai fait mes bagages, moi qui n'avait rien, plutôt ironique, non ? Je suis allé faire mes adieux à Sanzo puis je suis parti à Brioude. C'était ce que je voulais au fond, depuis l'instant où un tournevis s'était fiché dans le crâne de mon père. C'était sûrement la plus dure épreuve de ma vie et je l'ai vécu seul. Enfin, pas totalement évidemment. Je savais que quoiqu'il arrive il m'attendrait, du moins, je l'espérais à ce moment là.


Le jugement



Quand je suis arrivé, quand je suis sorti de cette sombre forêt, mon cœur s'est arrêté. La ville, les gens, ma maison. J'y suis allé, j'ai frappé, Alex m'a ouvert, il m'a reconnu, puis... Le flou. Je ne me souviens pas bien de ce qu'il s'est passé, comme des émotions trop fortes qui auraient empoisonné mon cerveau... Je me sentais revivre, car ceux qui m'avaient considéré comme un psychopathe allaient enfin m'offrir un jugement.
Il y eut évidemment une enquête, des psychiatres, des menaces de mon petit frère et un soutien indéfectible de Guillaume, mon ainé. Quant à ma mère, je ne pouvais pas expliquer ce qu'elle pensait de moi car je n'arrivais pas à lire dans son regard, il semblait vide. Évidemment, l'enquête ne révéla rien, mais on me jugea parce que j'avais fui. Vous pensez bien que je n'avais rien dit, mon avocat parlait pour moi. Il parlait très mal, mais le pauvre ne pouvait pas savoir la vérité. Je refusai de dire qui m'avait recueilli, mais Cécile le fit. Elle déclara me connaître depuis quelques années et m'avoir aidé, ce qui expliquait les vêtements à ma taille et ma connaissance du monde actuel. Elle inventa toute une histoire, que j'avais dû vivre en forêt pendant un an et que c'est là qu'elle m'avait trouvé. On lui demanda pourquoi elle n'avait rien dit, elle répondit que c'était pour mon bien... Pauvre Cécile... Même si tout le monde avait été clément avec elle, elle avait écopé d'une lourde amende et de quelques mois de prison avec sursis simple... Je lui devais une fière chandelle, elle avait sûrement sauvé l'institution, mon secret et m'avait enlevé ma culpabilité, mais cela ne m'empêcha pas de perdre le procès. J'étais coupable d'avoir fui alors que mon père était mourant. On me demanda qui l'avait tué, je mentais, on ne me croyait pas, mais on ne pouvait pas prouver ma culpabilité. Oui mes empreintes étaient sur ce tournevis, oui, je venais de me disputer avec ma mère et lui. Mais un adolescent n'aurait pas pu faire ce genre de chose, même un adulte n'aurait certainement pas pu.
J'étais tombé malade, à cause de ces souvenirs, je m'étais écroulé et j'avais demandé une pause. Je suis certain qu'ils avaient tous pitié de moi dans cette salle. Moi aussi, j'avais pitié de moi.

Puis vint la prison. La cellule, les visites de Cécile, les nouvelles de la « maison », Guillaume aussi. Un jeune homme incroyable qui était mon frère et qui m'expliquait tout ce qu'il s'était passé dans ma famille depuis mon départ. Et ça, vous n'avez pas à le savoir, mais je ne pense pas avoir perdu grand chose, même si ce genre de paroles pourrait me valoir bien des insultes.
Cécile me parlait de Sanzo, pour me dire que je lui manquais. Je n'osais pas lui écrire, sans savoir pourquoi, et je n'eus de ses nouvelles que par l'intermédiaire de sa meilleure amie, comme il en eut de moi de la même façon.
Cela paraît peut-être triste, mais c'était en fait mon apogée. Mon pouvoir semblait s'échapper de mon corps comme un fluide sale qui ne souhaitait plus rester en présence de mon corps meurtri.
Je devenais donc incapable de soulever quoique ce soit par la pensée. Je subissais des changements et le savais, mon corps devenait douloureux, j'avais parfois des spasmes, mais tout signe de pouvoir avait disparu. On m'avait amené de nombreuses fois à l'hôpital sans résultat. Je détestais cet endroit, j'y faisais des cauchemars terribles, rêvant de Sheitan et de ses expériences passées...
Encore une fois, il n'y avait plus personne pour me défendre. La solitude que j'avais tant redoutée, je la connaissais maintenant. Je m'endormais souvent avec les yeux emplis de larmes, jusqu'à ce que mon cœur soit trop sec.

Et après ?



Je suis sorti. On ne goûte pas assez à la liberté, on n'en profite pas assez. Être libre, quelle chose magnifique. L'habitude faisait presque que je regrettais ma cellule, mais mon frère m'attendait et m'invita dans son foyer. Il avait beaucoup de goût, que ce soit concernant sa petite amie ou la façon dont il avait organisé son appartement. Tout semblait presque trop parfait. Cela le fut beaucoup moins lorsque je reçus ce coup de poing qui me démit presque la mâchoire. Je tomba à terre, faible comme une chenille venant de naître. Il me fallut un bon moment avant de reprendre mes esprits et de réaliser que celui qui me levait par le col était ce frère que je pensais être bon quelques secondes auparavant. Il me rua de coup, littéralement. Son amie l'arrêta à temps. Je sombrais dans l'inconscience, puis me réveillait, entendant de sombres sanglots non loin de moi. C'était Guillaume, agenouillé à mon chevet. Son amie me soignait, c'était aussi ça qui m'avait réveillé. Cet idiot m'avait vraiment cassé, je n'arrivais pas à faire le moindre mouvement sans devoir me retenir de crier de douleur, ma tête tournait, j'avais envie de rendre. Et c'est ce moment qu'il choisit pour me faire parler...
Évidemment.
Il me demanda pourquoi je l'avais tué, me disant qu'il savait que c'était moi. Je lui répondis que je n'avais pas voulu et il soupira. Son discours était bien loin de celui qu'il m'avait servi le jour de mon arrivée. Je voyais de la rage dans ses yeux... Guillaume ne m'adressa pas la parole pendant quelques jours, le temps que je me rétablisse en fait. Son amie, Hélène, m'expliqua tout. Elle était très intelligente et Guillaume devait vraiment avoir confiance en elle pour qu'elle sache tout cela. D'après elle, j'avais ruiné la vie de mon frère car ses envies qui avaient pourtant été toujours moindres face aux miennes avaient été avortées par le décès de mon père. Plus de financement, plus de soutien de la part de notre mère. Guillaume avait dû arrêter les études pour des petits jobs minables, pour déserter cet endroit imparfait qu'était leur foyer. Alexandre était devenu le garçon qui devait relever le niveau de la famille et réussir. Guillaume l'aidait donc financièrement et notre mère recevait des aides. Le résultat ? Alexandre était encore plus pénible qu'avant, il vivait en Roi et ne semblait pas souffrir de quoique ce soit et Guillaume attendait de pouvoir reprendre ses études... En attendant il dispensait des cours de français, d'après ce que j'avais compris...
Il n'était pas idiot, il s'en sortirait sûrement... Il avait simplement perdu la foi, plus que moi.
Puis je suis parti, j'ai informé Cécile de mon départ. Je voulais rejoindre Zack, sans savoir pourquoi, comme un besoin. Je ne sentais plus mon pouvoir en moi, j'étais en quête de réponses. J'espérais que Sanzo ne m'en voudrait pas et dans le même temps mon cœur se serrait quand je pensais à lui. Est-ce qu'au moins je comptais toujours pour lui ? Mes pensées ne changèrent pas ma détermination.

Je rencontrai Zack, alors que le soleil se couchait. Je l'avais trouvé sans même y penser, guidé vers lui comme un aimant. Puis, vidé de mes forces, je m'étais écroulé près de son campement. Il m'entendit et me secoua dans tous les sens pour que je me réveille. Ce que je fis. Nous partageâmes un repas simplement, sans qu'aucun mot ne soit échangé. Puis on commença à parler, je lui racontai brièvement ma captivité, lui son départ. Zack avait changé, il n'était plus le jeune homme que j'avais quitté mais un nouveau, bien plus imposant. Il me mit au courant de tout. Sheitan et Sanzo s'étaient séparés et avaient entrepris une guerre des élèves. Cela aurait pu être comique, si nous n'étions pas des mutants. Nous discutâmes de nos pouvoirs d'ailleurs, il ne ressentait plus le sien non plus...
Puis, Zack se leva, il tendit sa main au-dessus du feu et se signa, avant de me tendre la lame. Il jurait de ne pas me faire de mal ni à moi, ni aux êtres qui m'étaient chers. Je me levai à mon tour, j'ouvris ma paume et enfonça la lame à l'intérieur. Lorsque que notre sang s'est retrouvé dans le feu, celui-ci a comme explosé, je ne me souviens pas exactement, seulement, à sa place se trouvait une sphère blanche immaculée... Zack tenta de s'en emparer mais elle lui brûla les doigts, moi, j'étais irrésistiblement attiré par elle, et elle par moi. Elle vint se figer dans ma paume sanglante et resta à mes côtés.
Au bout de quelques jours, nous nous séparâmes, je devais rejoindre ma maison. Dellane. La personne que j'ai retrouvé là-bas semblait plus jeune que moi, alors qu'il était de presque dix ans mon aîné... L'orbe lui revint. Il s'incrusta dans sa peau et lui donna des pouvoirs inimaginables.

Aujourd'hui, ma cicatrice reste présente et je sais au fond de moi que Zack possède la même. Nous ne pourrons pas nous blesser... J'ai aussi confiance en Sanzo. Sheitan et lui détiennent chacun un orbe, semblant leur conférer des pouvoirs impressionnants.
Je parle encore de temps en temps à Zack, par courrier ou téléphone. J'ai recouvré ma télékinésie, mais ce n'est plus mon seul pouvoir. Je ne suis plus inquiet, je vis sereinement aux côtés d'un homme-loup que j'essaie de soutenir au mieux. Cette guerre inutile verra sûrement un perdant et un gagnant pour garantir la paix des non-mutants... Il faudra soutenir Dellane.

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Que s'est-il passé en cinq ans ? [selon Etienne Ellardice]
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