Bienvenue sur D, Génération Mutant Invité, tu as à ton actif 0 messages. |
| | Philosophie, cours obligatoire numéro 1 | |
|
+3Étienne Ellardice Kiryu Heartgraves Sanzo Kichigai 7 participants | |
Auteur | Message |
---|
Aoi Uki Elementaliste de l'Eau / Elève
Messages : 48 Points de rps : 78 Date d'inscription : 29/10/2009
Feuille de personnage Âge: 16 ans Orientation sexuelle: ??? Coeur:
| Sujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1 Dim 28 Fév - 13:49 | |
| Aoi était toujours dans son vide intellectuel, ponctué de rebondissement suivant le bon vouloir du vent qui faisait virevolter la feuille ou non. Ses yeux commençaient à se fermer et un léger bâillement démontra que la fatigue gagnait du terrain. Jamais la jeune femme n'avais passé autant de temps enfermé dans un enceinte de ce genre depuis la séparation avec sa sœur. C'était du gâchis et pourtant il fallait jouer le jeu, continué d'être la personne qu'elle s'était inventée si elle voulait pouvoir un jour arrivé à son but. Bientôt le regret d'avoir gâché son dernier acte de naissance vierge viendra et quand celui-ci sera présent, le compte à rebours commencera. Il n'y avait pas énormément de possibilités et celle-ci était la plus critique. A quoi cela servirait de continuer à chercher s'il n'y avait rien à trouver ? L'entrée de l'instituteur ne vint pas la déranger dans ses sombres pensées. Il y avait tellement de choses à vivre à deux, de paysages à visiter, de rire et de larme, de dispute inutile et de réconciliations démesurées par rapport à celle-ci. La vie est courte et Aoi était en train de perdre son temps dans un cours dénué de toute importance. Soudain, elle voulu crier au monde entier où elle se trouvait, déchainer sa peine en espérant qu'une personne, même quelconque, puisse la comprendre et essayé de la réconforter. Oui, elle avait besoin d'être entendu, d'être blâmer, enjoliver, délaisser, réconforté. Elle avait besoin d'un entourage compréhensif et qui n'avait pas peur de rentrer dans le monde de la petite. La solitude était tout ce qu'elle avait connu en dehors des périodes avec Akai et cela commençais à devenir long. Une seule personne avait réellement comblé cette solitude durant un cour laps de temps, mais cette personne était trop dangereuse. Aoi se remémorait ce visage angélique, surplombé de sang, lui offrant le plus beau des sourires. Un frisson parcourra le corps de la jeune femme qui revint à la réalité. Elle s'aperçut que son visage était anormalement humide et curieuse de cette soudaine révélation, se palpa le visage. Pleurait-elle ? Elle ne le savait pas. Pourtant, les fines gouttes qui dégoulinaient sur son visage provenaient bien de ses yeux. Honteuse, elle s'essuya les yeux en essayant de ne pas se faire remarquer. Regardant doucement son entourage, elle vit que seul une personne aurait pu s'apercevoir de ce moment de faiblesse : l'instituteur. Surprise, elle regarda à plusieurs reprises le vieil homme aux cheveux blancs qui était revenu comme par magie. Puis le son fit son apparition. Un silence religieux faisait office de brouhaha déplaisant. Aoi se sentait soudainement mal à l'aise. Son esprit commençait à divaguer, les images d'une personne refaisaient surface et l'estomac d'Aoi se noua. Puis s'était au tour de sa sœur de revenir la hanter. Pourquoi il fallait que cela arrive maintenant ? Aoi ne savait pas, mais des perles d'un fluide tièdes se remirent à parcourir le doux visage de la jeune femme. Quand le professeur prit la parole, Aoi s’essuya de nouveau les yeux et le regarda d’un air intéressé. Ses yeux devaient être rouges et pourtant elle fixait l’instituteur comme un signe de détresse. Celui-ci continuait son cours avec un nouveau sujet. Aoi baissa les yeux. Elle était donc réellement seule. Même un instituteur ne voulait pas lui venir en aide. Prenant sa tête entre ses mains, elle fixait la table sans dire un mot. Puis un morceau de papier fit son apparition sur celle-ci. Lui venait-il en aide ? Elle ne savait pas et prit le palimpseste avec enthousiasme. Il n’y avait rien qui lui était dédié, simplement la réponse au sujet qu’il avait dicté. Il avait une vision de la liberté très particulière. Avait-il lui aussi des problèmes ? C'était inévitable, mais Aoi savait très bien que se confier à quelqu'un n'était pas si facile. Elle apprécia donc le caractère imprécis de sa réponse. Il ne donnait pas de détails et pourtant était très clair dans ce qu'il disait. La jeune femme commença à penser qu'il n'y avait peut-être pas que des imbéciles dans ce zoo. Regardant de nouveau le texte qu’avait écrit le professeur, elle se délectait de ses mots qui ne la touchaient pas spécialement au final. Puis, elle prit à son tour son stylo et se mit à écrire quelque phrase sur sa vision de la liberté. - Spoiler:
La liberté est un concept abstrait que chaque personne peut modeler à sa façon. Pour ma part, la liberté est de ne plus avoir à vivre sans l'amour qui remplit notre cœur. De ne plus avoir de regret sur les années qui sont passées et les actes que nous avons commis pendant celles-ci. La liberté est d'avoir un groupe d'amis sur lesquels on peut réellement compter. La liberté, c'est tout ce que je n'ai pas.
Pliant son bout de papier, elle se leva de la chaise et se dirigea vers le terroriste de la classe. Elle ne voulait pas lui donner ses pensées, aurait même préféré les offrir au stupide Nance qui était présent dans la classe. Pourtant, elle n'avait pas le choix. Lui posant délicatement le manuscrit, elle retourna à sa place et commença à préparer son sac. La fin du cours était proche et Aoi ne voulait pas arriver une deuxième fois en retard en cours. | |
| | | Étienne Ellardice Télékinésiste / Elève
Messages : 130 Points de rps : 234 Date d'inscription : 21/08/2009 Localisation : Loin.
Feuille de personnage Âge: 22 ans Orientation sexuelle: Vraisemblablement attiré par les loups. Coeur: Volé par Sanzo Kichigai.
| Sujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1 Dim 28 Mar - 21:59 | |
| Il n'aurait pas dû revenir. Ça aurait inquiété Sanzo. Mais il aurait pu le prévenir en demandant à... Non il n'aurait probablement pas pu le prévenir, donc il se serait inquiété, il lui en aurait sûrement voulu de ne pas être revenu pour le prévenir... Ça tournait en rond. Étienne était un serpent qui se mordait la queue et le pire c'est qu'il s'en rendait compte. Il renvoya un bout de papier à Zack. Que pouvait-il faire d'autre ? S'il répondait 'je ne veux pas te parler', Zack lui répondrait sûrement qu'il pourrait tout dire sur lui... Tout, à tout le monde. L'adolescent ne le laisserait pas faire, car ce n'est pas qu'à lui qu'il ferait du mal mais aussi à Sanzo, et peut-être encore à d'autres personnes pour qui il avait encore un tant soit peu d'intérêt. Mais Étienne ne savait pas quoi faire avec tout ça... Et il reçut un nouveau mot de la part de son nouveau bourreau. Il leva timidement les yeux vers Sanzo, puis l'ouvrit doucement afin de ne pas faire trop de bruit. Le suivre ? Non. Définitivement, non. "Je te le jure." Jurer n'était pas une bonne chose non plus. Étienne ne lui faisait pas confiance, ce n'était pas dans ses possibilités. Ce changement de plan n'allait pas, quitte à devoir lui parler, l'adolescent préférait être entouré d'un maximum de personnes, qui que ce soient, ils ne laisseraient rien arriver, ils le défendraient sûrement, non ? Du moins ils ne le laisseraient pas mourir... Avec un peu de chance... Il était vraiment effrayé maintenant, il avait vraiment peur de ce jeune garçon, de ce qu'il pourrait faire, de ce qu'il pouvait dire. Et au lieu de répondre directement, il restait là, à regarder ce bout de papier avec son stylo dans sa main gauche. C'est alors que Sanzo annonça une pause, et que tout le monde se mit à bouger. Le garçon récupéra rapidement les papiers pour les mettre dans sa poche, puis leva les yeux pour voir Sanzo quitter la classe.... Quelle idée de faire une pause, il aurait juste aimé sortir plus tôt. Non, il aurait s'échapper au plus vite. C'était bien différent. Bon, au moins il n'était pas seul avec Zack, et Kiryu vint lui rappeler qu'il avait peut-être encore des amis, peut-être... Le garçon avait encore des choses à apprendre sur l'amitié probablement. Mais ce n'était pas le moment pour ça, si tenté qu'il y ait un moment pour ça dans son esprit. Le garçon tenta au moins de sourire, jusqu'à ce qu'il parte et que Zack reprenne la parole. L'adolescent était trop insistant, ça le perturbait vraiment. Être ami avec lui ? Cela sonnait tellement ridicule... Qui voudrait être ami avec un meurtrier, ayant une relation avec le directeur de son école ? Et cela faisait de lui un homosexuel par ailleurs... Ce qui s'ajoutait probablement à la liste... Mais pire que tout, le garçon parfait à ses côtés affichait un tel sourire qui pourrait presque sortir d'un film d'horreur, bien que Étienne n'en ait pas vu un seul. En fait, il se demandait quand Zack allait commencer à l'attaquer... Cela ne devrait sûrement pas tarder, mais à la place, il n'arrêtait pas de lui parler... Mais le pire fut sûrement quand il lui tapota l'épaule, comme s'ils étaient des amis qui essayaient de se soutenir l'un l'autre. C'était tellement Sheitanien, on aurait dit son mini-moi à l'œuvre, et cela rendait vraiment le télékinésiste malade.« Tu pourras me parler, au déjeuner. Je serai au self. »Bientôt, Sanzo revint en classe et l'adolescent n'eut pas le courage de lever les yeux vers lui. Il écoutait simplement, essayait d'écouter, essayait de ne plus entendre la voix du Ken intelligent et sournois assis à côté de lui. Il donna un devoir à faire sur ce qu'était la liberté. Question piège... Le garçon prépara une feuille libre et un stylo, pour commencer à écrire, sans vraiment que quelque chose ne lui vienne à l'esprit... Puis Kiryu se leva et partit, pour le Comité semblait-il... Étienne aurait aimé avoir une excuse. En fait il n'en avait pas besoin, il pouvait partir, mais devait assumer ses actes ensuite... C'était ça la liberté ? Il n'eut pas le temps d'écrire sa réponse qu'une personne vint lui donner la sienne, c'était cette jeune fille qu'il avait bousculé à la fête. Il observa le bout de papier plié qu'elle venait de poser avec grâce sur un coin de sa table. Elle avait l'air sûre d'elle, quelle chance.
L'adolescent devait écrire, ce qu'il fit après avoir réfléchit :- Spoiler:
J'ai souvent entendu cette phrase : « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ». Et je la trouve plutôt vraie. Cependant, ce que je considère comme étant la liberté ne s'applique pas aux autres. Je n'ai pas décidé de naître, ni de vivre, mes actions sont liées à la société, aux personnes qui m'entourent, à mes camarades ou à mes professeurs. Je suis seul, je ne fais qu'un mais j'aurais toujours le poids des autres sur moi, si j'ignore ce poids je serai un égoïste. Alors, si on suit la logique de cette phrase, la liberté n'existe pas, nous sommes tous pris au piège de ce monde. La seule chose pour laquelle je sois libre, c'est de mourir (et encore, à ce moment-là, à moins d'être devenu un ermite mon action aura un impact sur les gens). Que je sois aimé ou détesté ne changera rien, je ne suis qu'un grain de sable dans l'univers, mais aussi longtemps que j'existerais en tant qu'homme dans ce monde, je ne serai pas libre. Si, maintenant, j'étais libre (et je suis prêt à faire cette rédaction), je ne serai pas ici, je ne vivrai pas dans une classe, pas forcément avec ces gens qui m'entourent et que je ne connais pour la plupart que de nom, parce que j'aurais le choix, sur tout et par là, je veux dire sans que cela n'ait aucune incidence. J'aimerais vivre mon adolescence, quelque part, dans un endroit où je me sentirais bien, j'aimerais voyager et découvrir d'autres choses, j'aimerais vivre entouré, de personnes que j'aime, mais aussi apprendre à en connaître d'autres, sans que rien ne pèse sur moi, sans avoir à me justifier pour quoi que ce soit. J'aimerais pouvoir être moi-même, pas quelqu'un de cool ou de génial, juste moi-même et que l'on m'accepte ainsi, j'aimerais ne pas faire semblant parfois. Dans ce monde idéal pour moi, je ne serai pas parfait, mais il y aurait quelqu'un pour me rendre meilleur, quelqu'un dont je puisse être fier, quelqu'un qui m'accompagnerait toujours, parce qu'elle serait comme moi, mais aussi différentes et que cela nous rendrait juste heureux et encore plus libres d'être ensemble. J'aimerais que tout le monde puisse voir notre bonheur, et s'en inspire. Si j'étais libre, je souhaiterais vivre de fabuleuses aventures, et de nombreux moments heureux, et j'aimerais mourir vieux, en ayant l'impression d'avoir eu une vie formidable et bien remplie, en ayant toujours la conviction d'avoir fait le meilleur et d'avoir fait ce que je voulais. Je ne suis pas utopiste, mais si ce monde pouvait respecter un peu les pensés, l'amour, la compréhension, la vision, l'expression de chacun, nous avancerons peut-être vers ce qui serait pour moi la liberté.
Étienne Ellardice. Le garçon passa sa feuille à Nance, en essayant de lui accorder un sourire puis ouvrit le papier de Aoi pour le lire. C'était vraiment amer, ce qu'elle avait écrit. Étienne ne se retourna pas pour la regarder, elle avait raison, puisque c'était sa raison... Il releva la tête pour observer Sanzo, qui reprit son cours en main. C'était bientôt terminé et il aurait un peu de répit avant de devoir se confronter à Zack... Le garçon ne put réprimer un soupir... La liberté... C'était vraiment une belle idée... | |
| | | | Philosophie, cours obligatoire numéro 1 | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|