D, Génération Mutant
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Kiryu Heartgraves
Sanzo Kichigai
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Sanzo Kichigai
Métamorphe / Directeur / Professeur de Métamorphose
Sanzo Kichigai


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MessageSujet: Philosophie, premier contact.   Philosophie, premier contact. EmptySam 22 Aoû - 16:56

Spoiler:

Journée banale, il y avait cours ce matin là. Sanzo s’était réveillé du mauvais pied après avoir regardé la lune durant toute la nuit étoilée. C’était en quelque sorte une maitresse, un guide et la chose la plus reposante en ce moment. Sanzo devenait asocial, il ne parlait que de moins en moins à ses confrères depuis l’incident Sheitan et se méfait de chacun de ses élèves. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas donné de cours de philosophie à des nouveaux élèves. Cette fois ci il allait rencontrer soit les plus jeunes soit les nouveaux élèves de l’institut. La philosophie était une matière simple qui consistait juste à avoir un avis et à l’affirmer avec exemples et citations. Sanzo aimait cela car il savait beaucoup de choses de ces élèves en les entendant débattre, parler et argumenter entre eux. Oui car son cours n’était pas magistral, il n’exerçait pas une philosophie de baccalauréat, mais une philosophie qui sert à discerner bien et mal, à donner un véritable code de conduite à ses élèves, car un super héros a toujours une belle phrase et un code de conduite irréprochable quand il sauve la veuve et l’orphelin. Et les étudiants d’ici ne sont éloignés du super héros que de par la cape et le costume. Revenons au professeur de cette matière. Il se devait de faire faire les premiers pas dans la philosophie à des élèves dont il ignorait tout, il en aurait certainement vu un ou deux auparavant mais ne les connaitrait que superficiellement. Il rentrait de sa nuit agitée salit par la terre humide de la rosée du matin. Il prit une rapide douche délassante et se réveilla sous l’eau chaude qui le motiva pour sa matinée. L’institution proposait des cours toute l’année, été comme hiver, printemps comme automne, en contrepartie les élèves avaient beaucoup de temps pour eux et des emplois du temps permettant de respirer? Ce matin là ce devait être le premier cours de chacun, neuf heures du matin dans la salle que San connaissait depuis un bon moment, la salle attitrée à la philosophie. La salle était grande et pourtant accueillerait peu d’élèves. Une dizaine tout au plus, c’était tant mieux pour eux et pour l’Ôkami également.

Une fois ses vêtements enfilés il sortit de sa chambre et vérifié l’heure sur le cadran installé au dessus des escaliers. La petite aiguille indiquait huit et la grande pointait vers le bas. Une demi heure, c’est le temps qu’il restait au jeune professeur pour traverser deux bâtiments et s’installer en attendant les premiers élèves, après bien évidemment être passé au self service pour prendre des forces. Il se dépêcha et ne prit même pas de plateau repas. Juste un café au paroxysme du noir et de la caféine et un croissant qu’il trempait machinalement dans sa tasse. Minutieusement il mangeait chaque bouchée. Tâcher une chemise si blanche ou même sa cravate favorite pour un premier rendez vous était quelque chose de grave, ça l’était encore plus pour un premier contact avec des élèves. Il rendit sa tasse vide et poussa les miettes pour les garder dans sa main. Il sortit du premier bâtiment et lança au vent doux les miettes de croissant qui serviraient plus tard à nourrir des oiseaux qui feront le bonheur des amoureux de la nature. Il se dirigea ensuite vers les salles de classe et ouvrit la sienne, il n’était pas le premier professeur, il croisa Sheitan qui était dans la salle de français. Porte ouverte, chemise décontractée, attitude d’adolescent puéril et gros sourire à la vue de son collègue. Il se saluèrent Sanzo leva amèrement la main suivit d’un encouragement pour ses cours. La salle avait l’air captivée par son cours. Sanzo lui ferma la porte pour ne pas entendre les débilités que cet homme allait déballer à ses protégés.

Dès lors qu'il fut seul, dans la salle qui lui rappelait tant de souvenirs, le loup posa la valise qu’il trainait depuis sa chambre. Dans son cartable à main se trouvait quelques fiches, des notes en quelque sorte, quelques livres de grands auteurs et d’écrivains moins connus, et une trousse vieillie. Il sortit une craie qu’il disposa sur le bureau et vida son sac pour ordonner le contenu sur la table. Il disposa tout précisément mais pas trop, pour montrer que lui aussi était décontracter. Mais à quoi bon ce n’était pas la guerre ni la compétition entre les professeurs. Les tables individuelles étaient éclairées par les rayons du soleil qui réchauffaient la salle. Les deux tableaux de la salle venaient d’être lavés et celui du fond séchait à peine. Il fit un rapide tour de ses yeux puis attendit les premiers élèves au fond de la salle avec un livre qu’il avait trouvé dans son sac. Un recueil de nouvelles de Frédéric Beigbeder, c’était un auteur très spécial mais qui savait tourner en satyre comme personne n’importe quelle chose afin de rallier le lecteur à sa cause. Sanzo aimait beaucoup ses ouvrages. Il préférait quelque chose de plus léger avant de faire cours plutôt que de ressortir un texte philosophique de Kant ou même de Pascal. À peine eut il finit la première histoire courte que la sonnerie retentit dans la salle indiquant l’entrée des élèves. La porte s’ouvrit. La jeune fille qui venait d’entrer était surprise de ne trouver personne au bureau, alors Sanzo s’annonça :

"Tu dois faire parti de ma classe, je me nomme Sanzo Kichigai. Prends place."

Il reprit confiance en lui et respira bien entre chaque phrase, tout allait bien se passer, il remonta ses lunettes livre à la main et avant de se lever passa un rapide coup d’œil vers la personne cachée derrière cette petite brune aux allures douces et bonne fille.
Tout à coup le cœur de Sanzo s’accéléra, ses yeux devinrent jaune or, il ne voyait plus que lui, Étienne Ellardice. Il ferma les yeux rapidement et déclara un officiel bonjour à destination de son amant. Il passa entre les deux et se dirigea vers son bureau. Il leur demanda de s’assoir le temps que les autres arrivèrent et leur demanda leur noms. Il s’assit à son tour et regarda le plus neutre possible les deux jeunes gens.
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Kiryu Heartgraves
Elementaliste de Feu / Chef du Comité de Discipline / Elève
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MessageSujet: Re: Philosophie, premier contact.   Philosophie, premier contact. EmptySam 19 Sep - 23:53

C'était déjà la fin du week-end. Un lundi de rentrée, qui comme il se doit, ne se voyait pas honoré par la présence du soleil, qui était masqué par de gros nuages gris menaçants de déverser sur les élèves malheureux des litres de larmes, comme si le ciel aussi pleurait la fin de l'été. Au moins, par un temps pareil, on avait qu'une envie, rester à l'intérieur. Un vent frais et humide glaçait jusqu'au sang les quelques téméraires qui avaient voulu braver le sort et s'opposer au cruel destin qui force chaque année des millions d'élèves à troquer le confortable farniente des vacances contre la dureté des salles de cours. Et pire que tout, les confrontait à une nouvelle bande de sadiques prêts à tout pour les empêcher de profiter de leur jeunesse et leur pourrir la vie, autrement dit au corps professoral.

Le visage du jeune homme s'éclaira d'un sourire amusé. Si l'administration, mécanisme lent mais ronflant de puissance latente, n'avait pas réussi à trouver de professeur de sciences potable, il allait à nouveau faire partie à la fois des bourreaux et des martyrs. Voilà ce qui occupait l'esprit de Kiryu alors qu'il se dirigeait d'un bon pas vers la salle de philosophie où il assisterait à un cours donné par le multi-tâche Sanzo Kichigaï, qui occupait depuis peu le poste de directeur en plus des deux matières qu'il enseignait. Et dire qu'en quelque sorte ils étaient collègues ...

Avec un sourire élargi, Kiryu repensa à l'ancien professeur de Sciences, M.Impédence, qu'il avait largement contribué à faire viré avant de prendre sa place. Un pamphlet assassin (qui paraîtra bientôt dans le journal de Kiryu) qu'il avait écrit et fait paraître dans le journal, avait alerté l'attention de la lourde machine administrative. Ah la tête du prof quand il s'était rendu compte que l'ancien directeur avait jumpé au fond de la salle de cours et assisté à la "leçon" ... le soir même, la chambre de M. I était libérée !

Kiryu rentra dans la salle en même temps qu'un groupe de trois élèves et s'installa sur un rang vide. Il n'avait pas particulièrement envie que quelqu'un vienne s'étaler sur la table et envahir son espace vital. Mais généralement, personne ne voulait s'installer à côté des membres du comité de discipline. Il aurait probablement la paix.
Il regarda M.Kichigaï accueillir certains élèves, et sortit un bloc et un crayon à papier pour prendre quelques notes.
Pour lui, un cours de philosophie était un cours où l'on apprenait à l'élève à réfléchir et à envisager des points de vue différents de celui qu'il adopterait instinctivement, et non à un bourrage de crâne de notions ... mais il y avait toujours des choses importantes à noter. Et au pire il pourrait toujours griffonner.
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Akira Izaki
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MessageSujet: Re: Philosophie, premier contact.   Philosophie, premier contact. EmptyDim 20 Sep - 1:33

Perchée sur son lit, la tête en bas dans une posture parfaite du poirier n'ayant rien avoir avec le fruit. Ak' tentait par cette petite technique d'évacuer les mauvaises idées de son esprit. Sauf qu'elle avait beau fixé son poster d'Akira, de fixer la boules d'explosions comme si c'était un saladier fait en un verre fissuré. Elle n'arrivait pas à se calmer, ses mains soutenant son crâne tremblaient non pas de fatigue ni de courbatures mais simplement d'énervement. Ce n'était pas possible autrement, le souvenir de cette putain de journée au centre commercial n'avait pas réussi à se cicatrisé. Au contraire de son corps qui ne portait plus aucune marque. Étonnant le pouvoir de ce jeune homme, il n'avait pas eu besoin de la toucher pour réussir à la soigner. Si seulement, elle avait pu retenir son prénom, elle aurait aimé... Elle décolla ses jambes du mur pour les ramener vers son visage, se penchant dans le sens du geste, elle réussit à se remettre sur pieds. L'esprit encore à l'envers, elle remit d'un geste ses cheveux en bataille pour aussitôt se laisser retomber au sol en pleurs. N'étant pas de ce genre de personne qui laissait les sentiments négatifs s'exprimer à la face du monde, elle n'avait que les moments de solitude pour le faire. Or, depuis son entrée ici, la mutante ne s'était jamais sentie aussi désœuvrée. Gardant toutefois sa coquille de Japonaise Kawaaiii aux comportements enfantins, elle n'avait qu'une envie: arracher sa guitare de son socle et reprendre l'avion pour les bras de Serizawa.

Tamao Serizawa, le Kami de sa vie, l'étincelle dans le monde sombre de son existence. Le seul qui d'un claquement de doigt aurait pu la convaincre de s'arracher le cœur. Bassiste de sa famille musical, il était un pur et dur pratiquant du Yaoi. Autrement dit, il n'avait rien du prince Charmant prêt à kidnapper sa reine pour lui faire des enfants. Ils ne seraient jamais heureux pour toujours et malgré qu'il soit au courant de la dévotion que portait la gamine en son égard. Le musicien avait continuer d'être à ses cotés, de la câliner, de la bichonner car pour lui, elle était la sœur qu'il n'aurait pu avoir. La moindre de ses pensées envers lui provoquait en elle une sensation qui aurait pu se comparer à une pulsion. Malheureusement, n'ayant jamais eu de rapport sexuel véritable, elle ne pouvait pas identifier cette impression. Son esprit frustré par cette tâche noir dans son dictionnaire du corps humain d'Akira Izaki, se réveilla pour découvrir que l'une de ses mains tenait son téléphone portable. Le numéro déjà composé, la jeune fille n'eut pas de surprise en lisant le nom du héros de ses rêves. Ses mains continuellement en train de vibrer, elle eut du mal à contrôler la position du microphone pour que son interlocuteur. De toute façon, à peine les trois sonneries terminées et que le bruit significatifs d'une personne en train de décrocher que la gamine scella ses lèvres.

« 餅つき餅つき (Allô?)»

Sa voix! Parfaite, suave et d'une sensibilité à en faire frémir le plus sadique des serial Killeur. Akira n'arrivait pas à rester muette, elle aurait tant aimer lui dire tout ce qui passait dans sa tête en cet instant. Malheureusement, il aurait fallu tout retranscrire sur deux parchemins pour y arriver et en un temps record. De quoi condamner un scribe à la mort. De l'autre coté du globe, il y eut un petit soupir non pas d'agacement mais de tristesse.

«手遅れではない!チケットは1年間有効です。( Il n'est pas encore trop tard! Le billet d'avion est valable une année.) » Il n'avait rien de fâché. Au contraire, il semblait comme soulagé d'avoir enfin des nouvelles de sa petite guitariste. Accrochée à son pauvre téléphone portable, Akira tentait de ne pas craquer alors que de fins gémissements de tristesse et de joies glissaient de sa bouche. « 私が来て、両手を広げて歓迎初めてとなる。 1つの手であなたの巨大なチョコレートミルクセーキ!(Je serais le premier à venir t'accueillir à bras ouvert. Ton énorme milkshake chocolat dans une main!) »

« 芹沢(Serizawa)... » fut le seul mot qu'elle réussit à articuler avant d'éclater en sanglot. C'en était de trop! Ses amis lui manquaient énormément, elle n'en avait que faire de son pouvoir ni même de cette conne qu'elle avait envoyé dans la tombe. Elle désirait juste redevenir comme avant, une gamine, une guitariste de renom et surtout, retourner au coté de ses êtres chers. Comment était-il? Où se trouvait-il en cet instant? Que portait-il? D'innombrables questions dont elle n'aurait jamais les réponses tant qu'elle serait ici, en France à pleurer sur son triste sort. Fin prête à lui avouer, elle prit une grande inspiration.

« なぜなら、あまりにも交換するくらいあなたを愛し心配しないで、私たちがあなたを待つことができます。それは私の私にとっては、残しておくに自分勝手だ。私に戻るとき、あなたは知っていると私は、私の腕に閉鎖されることはなかった場合を約束します。良い一日私の人形。私はまだここにいるよ!( Ne t'en fais pas, on peut t'attendre car on t'aime trop pour te remplacer. Il est égoïste de ma part de vouloir te garder pour moi. Reviens moi quand tu sauras qui tu es et je te promets que jamais mes bras ne te seront fermé. Bonne journée ma poupée. Je suis toujours là!) »

Il avait prononcé cela si vite et avec tellement d'intensité que la mutante n'avait pas eu la force de lui couper la parole. Bouleversée par les mots qu'elle aurait aimé ne pas entendre, elle s'effondra sur sa moquette pour pleurer tout son écœurement pour sa vie. Akira avait toujours tout eut pour être heureuse: de l'argent, une passion, des amis et elle arrivait quand même à être au quatrième dessous. Les jours avaient beaux passés, rien n'y faisaient et elle restait cette gamine étrange au comportement d'enfants à l'extérieur pour ensuite, se cloitrer dans sa chambre pour y pleurer toute la nuit. Camouflant ses cernes sous du maquillages noirs et lourd qui mettaient en avant ses yeux bridés d'un rouges intenses. Elle ne faisait pas attention au monde environnant ni aux remarques de ses quelques supérieurs. Se contentant d'opiner dès qu'une personne venait lui adresser la parole. Poussant ici et là des cris d'enfants surexcités aux vitamines pour ne rien montrer de ce qu'elle avait réellement envie.

La gamine ne fit pas exception au cours du Directeur. Un sourire aux lèvres aussi vrai que le nez de Micheal Jackson, elle pénétra dans la pièce suivit d'autres élèves. Faisant bien attention de ne pas se faire trop remarquer, elle se plaça derrière le plus grand du groupe pour se dépêcher à prendre place au milieu de la classe, près de la fenêtre.

« Bonjour» disait-elle d'une voix enjouée, un sourire toujours aux lèvres. Elle jouait à merveille sa petite comédie et espérait que cela continue de cette manière.« Professeur»

Toujours placé près d'une fenêtre pendant ses cours car le paysage était si beau qu'elle pouvait laisser ses pensés s'y perdre. Sauf qu'il était à double tranchant. Il la faisait rêver autant qu'il lui rappelait qu'elle était loin de chez elle, sans aucun repère. Elle déballa ses petites affaires au fur et à mesure que ses membres en avaient la capacité. Lasse de ses longues nuits d'insomnies, elle sentait ses bras s'alourdir même face au poids de sa trousse pourtant très légère à l'effigie d'un pokémon jaune très connu. Quand au sujet du cours? Elle n'en avait pas du tout d'idées et n'en avait que faire. C'était encore quelque chose que quelqu'un voulait lui apprendre... Être conditionné tel que la société veut vous voir, voilà sa vrai définition du mot: éducation.
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Étienne Ellardice
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MessageSujet: Re: Philosophie, premier contact.   Philosophie, premier contact. EmptyDim 20 Sep - 15:13

Il était cinq heures du matin. Le garçon était dans son lit, l'oreiller sur la tête tenu par ses poings fermés. Il ne respirait plus, il ne pleurait pas, il cessait tout mouvement. Jusqu'à ce qu'il enlève son oreiller et se mette sur le côté. Étienne était stressé, il avait appris la veille que Sanzo donnait un cours de philosophie et qu'il y participerait. Il aurait pu s'en rendre compte beaucoup plus tôt, mais en ce moment tout semblait aller trop vite. Le jeune mutant avait de nombreux problèmes avec son pouvoir en ce moment, avec Sheitan aussi qui le pressait de plus en plus, Sanzo qui était souvent absent et son âge avançant qui le perturbait par rapport à son identité.
Oui, vraiment il avait beaucoup de choses à penser et cela lui faisait tellement peur qu'il n'arrivait plus à dormir. Il se tournait et se retournait dans son lit, pleurait silencieusement, parfois sans s'en rendre compte tellement ça devenait habituel... Le garçon avait la gorge serrée et son corps tremblant, recroquevillé en position fœtale aurait pu montrer sa détresse. Seulement, personne n'était là pour le regarder et une fois le jour venu, il enfilait un masque souriant, non pas parce que mentir était un plaisir, mais parce qu'il avait besoin de la bonne humeur des autres pour vivre. Et aujourd'hui plus que jamais, il devrait bien se préparer, pour être heureux, un simple élève souriant, prêt à apprendre...
Finalement, le garçon commença à essayer de sortir de son cauchemar éveillé. Il se leva tel un zombie, assis sur son lit et serra une dernière fois son oreiller contre son corps avant de sortir de son lit et de reposer l'oreiller. Le jour n'était pas encore levé, les autres élèves de la chambre dormait encore profondément. Le télékinésiste pouvait entendre le souffle régulier de Antoine. Il se dirigea vers la fenêtre, on pouvait voir la lune et quelques étoiles, cela le faisait penser à Sanzo... Son cœur se serra, dans quelques heures, il verrait celui qu'il aimait en tant que professeur, alors il devait penser à lui en tant que tel.
Étienne retourna vers son lit et le fit, tout devait être bien organisé pour les femmes de ménage, il ne devait pas être mal vu. Le garçon prit des affaires dans son armoire, un pantalon noir et un t-shirt de la même couleur avec un logo d'une équipe de baseball sur le torse... Bon, ce n'était pas si mal, sachant que le garçon récupérait les vieilles affaires dont disposait l'institution. Pour une fois les vêtements semblaient à sa taille, il choisit un pull en laine, qui serait bientôt grand pour lui, il faisait encore froid à cette heure-ci.

Vêtu d'un superbe pyjama jaune et bleu, aux couleurs de l'équipe de rugby locale, l'adolescent, affaires et vêtements sous le bras, se dirigea vers les sanitaires pour prendre sa douche. Il se déshabilla et entra dans une cabine, l'eau réchauffa doucement son corps et trempa ses cheveux.
Une fois parfaitement propre, le garçon se sécha et s'habilla, il ne prit pas le temps de se regarder dans la glace, il s'en fichait totalement, Sanzo était un professeur, il n'avait pas à faire d'efforts ce matin-là, il devait se le mettre en tête.
Il retourna rapidement à sa chambre pour déposer ses sous-vêtements sales et son pyjama, il prit ensuite son sac pour se préparer à aller au cours. Malgré que l'heure soit loin d'être arrivée, le garçon ne pouvait pas rester en place. Il souhaitait que les minutes soient des secondes et que les heures soient des minutes, afin que le temps passe le plus rapidement possible avant et pendant le cours, qui lui semblait être une nouvelle épreuve bien trop dure à supporter pour lui.

Le jeune mutant arpenta les couloirs sombres en silence, sac sur le dos, journal intime dans la poche. Il se laissait aller dans les couloirs comme si ses pas le guidaient. Seulement sa lente marche l'amenait vers l'escalier qui menaient aux chambres des professeurs et des membres du personnel. Le garçon soupira puis continua son chemin. Il passa devant le self, l'infirmerie, même les salles de classe, arrivant au hall d'entrée il fit demi-tour, il s'assit sur un banc des couloirs quelques minutes, regardant défiler les secondes d'une horloge posée sur un mur en face de lui. Il ne resta pas longtemps, le garçon se leva et continua sa déambulation dans les couloirs. C'est alors qu'il vit une personne qu'il ne voulait absolument pas voir. Sheitan Belial en personne, sifflotant comme un ahuri. L'adolescent se cacha et ouvrit la première porte qu'il croisa et se retrouva à l'extérieur. Une fois dehors il se laissa tomber contre le mur extérieur.
Juste derrière son dos se trouvaient les salles de classe, et devant lui se profilait à l'horizon la dense forêt. Le télékinésiste prenait peur, Sheitan n'était pas loin et dans le même temps être à l'extérieur était comme défier sa propre liberté. Comment pouvait-il avoir le droit de sortir après ce qu'il avait fait... Surtout qu'il pensait parfois à recommencer... Il aurait très bien pu tuer le docteur...

Et pendant que ses pensées avançaient, le corps du garçon se trouva piégé par des graviers. Son pouvoir agissait encore une fois contre lui, son corps était couvert de minuscules cailloux. Étienne s'en aperçut et tenta immédiatement de se lever, il réussit mais tomba aussitôt, il commença à se débattre avec rage mais rien n'y faisait, plus il agissait, plus son pouvoir s'intensifiait pour l'enfermait dans un corps de pierre. Il finit par se calmer et avec son pouvoir, repoussa d'un coup tous les cailloux qui se parsemèrent autour de lui. Dans un bruit de grand fracas, la vitre de la porte qu'il avait franchi quelques instants plus tôt explosa littéralement, de nombreux cailloux passant au travers.
L'adolescent, prit de panique en voyant le désastre, se mit à courir le plus rapidement possible, faisant le tour du bâtiment pour entrer par une autre porte. Il continua à courir pendant quelques temps encore, montant les escaliers pour se retrouver dans les couloirs des dortoirs, où il croisa quelques élèves encore ensommeillés qui tentaient de rejoindre leur douche ou le self.
À cette pensée, l'estomac du garçon se mit à grogner, il se décida d'écouter son estomac et redescendit vers les couloirs, se rassurant à l'idée d'un bon bol de chocolat chaud. Malheureusement, il dût oublier cela très rapidement, croisant alors le docteur, une fois encore. À croire qu'il le suivait ou pouvait lire ce que le garçon devait faire, Sheitan Belial se dirigeait vers le self, il en ouvrit la porte pendant que quelques élèves en sortaient. Non, Étienne ne pouvait décemment pas se trouver dans la même pièce que ce monstre, aussi grande soit-elle. Alors le garçon abandonna tout. Il s'assit à la place qu'il avait choisi un peu plus tôt et à force de regarder l'horloge, finit par s'endormir.

Quand l'adolescent se réveilla, l'horloge indiquait qu'il n'avait plus que cinq minutes pour rejoindre le cours. Bon, au moins il avait pu dormir un peu et surtout, personne n'avait dû s'en apercevoir, fort heureusement.
Le psychiste se leva pour rejoindre le cours, marchant assez rapidement, il ne fut pas le premier à arriver, croisant plusieurs personnes sur le chemin. Alors qu'il entra dans la salle, il remarqua que plusieurs personnes avaient déjà prit place, dont Kiryu. Le garçon croisa alors le regard de Sanzo, si beau, ses yeux dorés représentaient beaucoup pour lui. Il lui adressa un fin sourire poli, le saluant comme il saluerai n'importe quel professeur, c'est alors qu'il se rappela l'accident de la matinée... Il faudra qu'il s'explique auprès de lui avant que quelqu'un donc ne soit accusé... Il repéra les places déjà prises, il aurait faire face à son amant, mais cela serait sûrement trop dur pour lui s'il était trop près...
Le jeune télékinésiste s'assit donc au second rang, le premier serait de toute façon probablement libre pendant toute la durée du cours. L'adolescent salua amicalement Kiryu en s'installant, il sortit son stylo-plume et ce qui restait d'un bloc de feuille, qu'il n'avait pas besoin d'ouvrir, la protection cartonnée ayant été déchirée depuis bien longtemps.


« Je suis Etienne Ellardice. » indiqua-t-il au professeur avec un petit sourire.

C'était peu, mais l'adolescent voulait rassurer celui qu'il aimait, tout se passerait bien pour lui, il n'y avait pas de raison. Avec calme, il inscrivit sur sa feuille qu'il se trouvait en cours de philosophie avec Sanzo Kichigai, s'appliquant particulièrement en écrivant le nom.
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Alicia Burnside
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MessageSujet: Re: Philosophie, premier contact.   Philosophie, premier contact. EmptyLun 21 Sep - 2:35

Ça avait été sa première nuit à l'institution Dellane, étant arrivé la veille. La jeune fille avait réussi à trouver sa chambre, aidée par un jeune homme prénommé Antoine. Bridget avait prit l'un des deux lits que ne semblait pas occupé et entreprit de mettre en place ses affaires. Le tout réalisé, la jeune femme avait tenté de faire le tour de l'établissement, histoire de s'y familiariser. Malchanceuse comme toujours, la protagoniste finit par se perdre dans les nombreux couloirs. Trop gênée pour demander de l'aide, elle passa à l'invisibilité et entreprit de retrouver son chemin seule. Finalement, Bridget regagna le dortoir alors que l'un de ses colocataires dormait déjà. Faisant de son mieux pour ne pas déranger l'individu, Bridget alla simplement se coucher.

Le cadran sonna à sept heures trente. La jeune fille s'étira et appuya sur son cadran, faisant taire la sonnerie. Bridget commença par s'habiller, enfilant ce qui lui tomba sous la main en premier. Ce fut donc une paire de jeans accompagné d'une camisole mauve dont les bretelles étaient assez larges pour camoufler ses épaules. L'anglaise brossa ensuite ses longs cheveux et trouva un petit ruban noir dans ses affaires. En deux temps trois mouvements, la protagoniste avait une longue tresse tombant au milieu du dos, le ruban formant une petite boucle. Une fois prête, elle se rendit au self histoire de manger un petit quelque chose. Bridget se prit simplement un muffin ainsi qu'un verre de jus d'orange. Ce fut juste assez pour étouffer la faim. Il était maintenant temps de se rendre au cours.

Les couloirs lui semblaient moins obscurs et moins effrayants que la veille au soir alors qu'elle s'était perdue. Dans son sac placé en bandoulière, elle transportait un cartable ainsi qu'un cahier et un coffre à crayon. Le strict minimum en somme. La jeune fille haussa le pas, ayant peur d'arriver en retard. Finalement, la protagoniste fut à l'heure et entra en même temps que plusieurs autres élèves. Comme tous et chacun semblait s'approprier une place, Bridget décida de faire de même. Ne voulant pas être trop devant, la jeune fille ne voulait pas non plus sentir trop de regards dans son dos. Elle opta donc pour le second rang, à la droite d'un jeune homme aux yeux verts et aux cheveux châtains qui lui était totalement inconnu. D'ailleurs, tout le monde dans la classe lui était pour le moment étranger, la jeune fille ne connaissant qu'une seule et unique personne à l'institut.

Nerveusement, Bridget sortit des feuilles ainsi qu'un crayon et une efface, prête à prendre des notes. En attendant que le cours débute, la protagoniste se mit à griffonner histoire de ne pas se faire des histoires où tout le monde la fixerait et ne cesserait de murmurer dans son dos. Certes, elle n'était pas la meilleure en dessin, mais elle se débrouillait et ses esquisses avaient un certain charme. Tentant de se faire toute petite sur sa chaise, ses yeux de suie se levaient de temps en temps pour voir si elle ne connaîtrait pas quelqu'un. Trop nerveuse pour arriver à faire un dessin qui lui plairait, elle agrippa la feuille et la mise en boule avant de la fourrer dans son sac. Ensuite, elle entreprit de jouer avec une mèche de ses cheveux et de se faire la plus discrète possible en attendant le début du cours.
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Sindel Capellieri
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MessageSujet: Re: Philosophie, premier contact.   Philosophie, premier contact. EmptyLun 21 Sep - 4:12

[J'ai 3h de sommeil dans les pattes, pas dormit depuis 2jours pour cause d'enfant malade mais voulant participer au cour j'essai de faire un truc, désolée par avance, se sera mieux par la suite...]

Ce matin, quand le réveil avait sonné, Sindel avait éprouvé quelques difficultés à émerger de son sommeil. Elle qui avait quitté l'école aussi tôt que cela lui avait été possible, voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas eu à se lever si tôt pour se rendre en classe.
Son regard bleu-gris dépassa de la couverture pour aller se poser sur l'emploi du temps placarder contre le mur.

9h ~ Philosophie

La veille elle avait prit soin de se renseigner brièvement sur l'emplacement de cette fameuse salle qui allait tenir lieu d'ennui profond à n'en pas douter.
Juste ciel ! Etait elle venu ici pour se retrouver sur les bancs de l'école ? Non ! Son but premier était de redevenir normal en premier lieu, si c'était possible, sinon de mieux se contrôler... Franchement, les cours d'histoire, de français, de philo... Elle s'en moquait comme de sa première couche culotte !

Le radio réveil continua de cracher sa musique trash pendant encore quelques minutes avant qu'elle n'abatte sa main sur le petit appareil.

Non non, pas pour baisser le son. Pour l'augmenter !

La veille au soir, quand elle avait finit par trouver sa chambre, tout était silencieux, elle avait supposé que ses "colocataires" dormaient.
Mais ce matin, un rapide coup d'oeil lui permit de constater que seuls deux lits étaient pourvu de draps et que le second était déjà fait.
Nouveau regard pour le radio réveil et les prunelles clairs semblèrent fixer les chiffres rouges qui clignotaient comme si ces dernier recélaient une vérité cachée.

Et puis l'information finit par monter au cerveau...

Huit heure et demie ?! Combien de fois avait elle éteint son réveil avant d'enfin regarder l'heure ?

S'extirpant brutalement de son lit, elle attrapa quelques vêtements commun et de quoi se doucher.

La suite fut tout ce qu'il y a de plus rapide et c'est l'estomac vide qu'elle se mit à courir dans les couloirs, à la recherche de sa salle de classe.
Un coup d'oeil sur sa montre l'informa qu'il était à rpésent neuf heure passé de quelques minutes. Peut être que pour le premier jour, une absence de cinq petites minutes, c'était pardonnable ? Elle pourrait, au pire, mentir en affirmant qu'elle s'était perdue ou quelque chose dans ce goût là...?

Hou, elle filait un mauvais coton si elle mentait dès le premier jour, c'était net !

Tentant de se faire toute petite, la jeune fille entra dans la salle de classe, saluant d'un petit mouvement de tête celui qui semblait être le professeur.

Jeune ce professeur, il avait plus l'air d'un étudiant de dernière année venant surveiller la classe...

Son regard croisa une tête qui lui était familière et Sindel fit un vague signe de la main à Akira avant d'aller poser son sac de cour sur une table qui longeait le mur, ni tout à fait devant, ni tout à fait derrière.

L'adolescente savait que si elle voulait pouvoir suivre un minimum ce cour, il lui fallait aussi peu de distraction que possible et les fenêtres étaient la première chose à éviter sur sa liste des distractions possibles...
Son esprit vagabonda pourtant quelques instants, passant sur les têtes des autres élèves. Il semblait y en avoir pour tous les âges malgré tout, c'était un peu déroutant.

En même temps, elle le savait déjà que cette école était... Bizarre...

Disons plutôt... Pas comme les autres...
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