D, Génération Mutant
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 Philosophie, cours obligatoire numéro 1

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Étienne Ellardice
Kiryu Heartgraves
Sanzo Kichigai
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Sanzo Kichigai
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Sanzo Kichigai


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MessageSujet: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyDim 22 Nov - 22:16

Spoiler:

Journée banale, il y avait cours ce matin là. Sanzo s’était réveillé du mauvais pied après avoir regardé la lune durant toute la nuit étoilée. C’était en quelque sorte une maitresse, un guide et la chose la plus reposante en ce moment. Sanzo devenait asocial, il ne parlait que de moins en moins à ses confrères depuis l’incident Sheitan et se méfait de chacun de ses élèves. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas donné de cours de philosophie à des nouveaux élèves. Cette fois ci il allait rencontrer soit les plus jeunes soit les nouveaux élèves de l’institut. La philosophie était une matière simple qui consistait juste à avoir un avis et à l’affirmer avec exemples et citations. Sanzo aimait cela car il savait beaucoup de choses de ces élèves en les entendant débattre, parler et argumenter entre eux. Oui car son cours n’était pas magistral, il n’exerçait pas une philosophie de baccalauréat, mais une philosophie qui sert à discerner bien et mal, à donner un véritable code de conduite à ses élèves, car un super héros a toujours une belle phrase et un code de conduite irréprochable quand il sauve la veuve et l’orphelin. Et les étudiants d’ici ne sont éloignés du super héros que de par la cape et le costume. Revenons au professeur de cette matière. Il se devait de faire faire les premiers pas dans la philosophie à des élèves dont il ignorait tout, il en aurait certainement vu un ou deux auparavant mais ne les connaitrait que superficiellement. Il rentrait de sa nuit agitée sali par la terre humide de la rosée du matin. Il prit une rapide douche délassante et se réveilla sous l’eau chaude qui le motiva pour sa matinée. L’institution rouvrait ses salles de classes communes, la rentrée était désormais présente, précédée par une magnifique et théâtrale soirée. Ce matin là ce devait être le premier cours de chacun, neuf heures du matin dans la salle que San connaissait depuis un bon moment, la salle attitrée à la philosophie. La salle était grande et pourtant accueillerait peu d’élèves. Une dizaine tout au plus, c’était tant mieux pour eux et pour l’Ôkami également.

Une fois ses vêtements enfilés il sortit de sa chambre et vérifié l’heure sur le cadran installé au dessus des escaliers. La petite aiguille indiquait huit et la grande pointait vers le bas. Une demi heure, c’est le temps qu’il restait au jeune professeur pour traverser deux bâtiments et s’installer en attendant les premiers élèves, après bien évidemment être passé au self service pour prendre des forces. Il se dépêcha et ne prit même pas de plateau repas. Juste un café au paroxysme du noir et de la caféine et un croissant qu’il trempait machinalement dans sa tasse. Minutieusement il mangeait chaque bouchée. Tâcher une chemise si blanche ou même sa cravate favorite pour un premier rendez vous était quelque chose de grave, ça l’était encore plus pour un premier contact avec des élèves. Il rendit sa tasse vide et poussa les miettes pour les garder dans sa main. Il sortit du premier bâtiment et lança au vent doux les miettes de croissant qui serviraient plus tard à nourrir des oiseaux qui feront le bonheur des amoureux de la nature. Il se dirigea ensuite vers les salles de classe et ouvrit la sienne, il n’était pas le premier professeur, il croisa Sheitan qui était dans la salle de français. Porte ouverte, chemise décontractée, attitude d’adolescent puéril et gros sourire à la vue de son collègue. Il se saluèrent Sanzo leva amèrement la main suivit d’un encouragement pour ses cours. La salle avait l’air captivée par son cours. Sanzo lui ferma la porte pour ne pas entendre les débilités que cet homme allait déballer à ses protégés. Cécile ne devait pas avoir cours, dommage, il aurait souhaité la voir, ne serais-ce qu'un instant, toucher ses mains, et parler avec elle, qu'elle lui ôte ce stress pesant.

Dès lors qu'il fut seul, dans la salle qui lui rappelait tant de souvenirs, le loup posa la valise qu’il trainait depuis sa chambre. Dans son cartable à main se trouvait quelques fiches, des notes en quelque sorte, quelques livres de grands auteurs et d’écrivains moins connus, et une trousse vieillie. Il sortit une craie qu’il disposa sur le bureau et vida son sac pour ordonner le contenu sur la table. Il disposa tout précisément mais pas trop, pour montrer que lui aussi était décontracté. Mais à quoi bon, ce n’était pas la guerre ni la compétition entre les professeurs. Les tables individuelles étaient éclairées par les rayons du soleil qui réchauffaient la salle faiblement. Les deux tableaux de la salle venaient d’être lavés et celui du fond séchait à peine. Il fit un rapide tour de ses yeux puis attendit les premiers élèves au fond de la salle avec un livre qu’il avait trouvé dans son sac. Un recueil de nouvelles de Frédéric Beigbeder, c’était un auteur très spécial mais qui savait tourner en satyre comme personne n’importe quelle chose afin de rallier le lecteur à sa cause. Sanzo aimait beaucoup ses ouvrages. Il préférait quelque chose de plus léger avant de faire cours plutôt que de ressortir un texte philosophique de Kant ou même de Pascal. À peine eut il finit la première histoire courte que la sonnerie retentit dans la salle indiquant l’entrée des élèves. La porte s’ouvrit. Le premier elève qui venait d’entrer était surpris de ne trouver personne au bureau, alors Sanzo s’annonça :

"Tu dois faire parti de ma classe, je me nomme Sanzo Kichigai. Prends place."

Il reprit confiance en lui et respira bien entre chaque phrase, tout allait bien se passer, il remonta ses lunettes livre à la main et avant de se lever passa un rapide coup d’œil vers la personne cachée derrière cette petite personne étrangère aux allures douces.
Tout à coup le cœur de Sanzo s’accéléra, ses yeux devinrent jaune or, il ne voyait plus que lui, Étienne Ellardice. Il ferma les yeux rapidement et déclara un officiel bonjour à destination de son amant. Il passa entre les deux et se dirigea vers son bureau, désirant ardemment toucher la chevelure douce et désordonnée de ce jeune adolescent bourré de charme. Il leur demanda de s’assoir le temps que les autres arrivèrent et leur demanda leur noms. Il s’assit à son tour et regarda le plus neutre possible les deux jeunes gens.


[L'ancien sujet est disponible, pour ceux qui voudraient reprendre leurs posts... Attention, il faut les adapter à l'automne et à ce qu'il s'est passé avant. Cliquez ici. ]
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Kiryu Heartgraves
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyLun 23 Nov - 19:54

C'était déjà la fin du week-end. Un lundi de rentrée, qui comme il se doit, ne se voyait pas honoré par la présence du soleil, qui était masqué par de gros nuages gris menaçants de déverser sur les élèves malheureux des litres de larmes, comme si le ciel aussi pleurait la fin de l'été. Au moins, par un temps pareil, on avait qu'une envie, rester à l'intérieur. Un vent frais et humide glaçait jusqu'au sang les quelques téméraires qui avaient voulu braver le sort et s'opposer au cruel destin qui force chaque année des millions d'élèves à troquer le confortable farniente des vacances contre la dureté des salles de cours. Et pire que tout, les confrontait à une nouvelle bande de sadiques prêts à tout pour les empêcher de profiter de leur jeunesse et leur pourrir la vie, autrement dit au corps professoral.

Le visage du jeune homme s'éclaira d'un sourire amusé. Si l'administration, mécanisme lent mais ronflant de puissance latente, n'avait pas réussi à trouver de professeur de sciences potable, il allait à nouveau faire partie à la fois des bourreaux et des martyrs. Voilà ce qui occupait l'esprit de Kiryu alors qu'il se dirigeait d'un bon pas vers la salle de philosophie où il assisterait à un cours donné par le multi-tâche Sanzo Kichigaï, qui occupait depuis peu le poste de directeur en plus des deux matières qu'il enseignait. Et dire qu'en quelque sorte ils étaient collègues ...

Avec un sourire élargi, Kiryu repensa à l'ancien professeur de Sciences, M.Impédence, qu'il avait largement contribué à faire virer avant de prendre sa place. Un pamphlet assassin (paru dans le journal de Kiryu) qu'il avait écrit et fait paraître dans le journal, avait alerté l'attention de la lourde machine administrative. Ah la tête du prof quand il s'était rendu compte que l'ancien directeur avait jumpé au fond de la salle de cours et assisté à la "leçon" ... le soir même, la chambre de M. I était libérée !

Kiryu rentra dans la salle en même temps qu'un groupe de trois élèves et s'installa sur un rang vide. Il n'avait pas particulièrement envie que quelqu'un vienne s'étaler sur la table et envahir son espace vital. Mais généralement, personne ne voulait s'installer à côté des membres du comité de discipline. Il aurait probablement la paix.
Il regarda M.Kichigaï accueillir certains élèves, et sortit un bloc et un crayon à papier pour prendre quelques notes.
Pour lui, un cours de philosophie était un cours où l'on apprenait à l'élève à réfléchir et à envisager des points de vue différents de celui qu'il adopterait instinctivement, et non à un bourrage de crâne de notions ... mais il y avait toujours des choses importantes à noter. Et au pire il pourrait toujours griffonner.
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Étienne Ellardice
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyMar 24 Nov - 19:57

Voilà, la rentrée était arrivée et le garçon était au plus mal. Se levant lentement de son lit il put constater que ses blessures lui faisaient toujours mal.
Il avait profité du fait que son dortoir soit libre pour cacher pendant quelques temps ses draps sales, emplis de sang et sentant le fer. Finalement les femmes de ménages les avaient découverts en passant dans la chambre.
Il avait dû s'expliquer, pourquoi n'avait-il pas été voir le docteur pour se faire soigner ? Seulement l'adolescent ne dit rien et fut collé pour le restant de ses vacances. Étienne n'avait vu personne d'autre que des membres du personnel, avec toujours les mêmes paroles, disant qu'il n'avait plus leur confiance, qu'ils se demandaient pourquoi il agissait ainsi... Évidemment, le garçon demeurait muet. Il n'avait pas intérêt à leur parler, puisqu'ils ne cherchaient même pas à comprendre. Pour eux, la victime avait été le jeune professeur, pourtant tellement gentil avec lui et pourtant il l'avait attaqué. Il avait été tellement pitoyable avec ce gobelet, Sheitan devait maintenant en rire, alors que Étienne se tordait dans son lit en pleurant.
Et autre chose l'empêchait de dormir, car lorsqu'il était revenu au banquet, son sac avait disparu, il avait vu une silhouette avec, au loin, mais n'avait pu s'en approcher et sa fatigue lui avait alors demander de se coucher...
Mais qui cela pouvait-il être ? Qui avait pu prendre son sac ? Mais cette personne... Si elle avait lu ce journal était au courant de toute la vie de Étienne : de ses envies, de ses peurs et de ses folies.
Alors le garçon ne vivait plus. Il avait peur de tout et de tout le monde, il ne sortait plus de son dortoir, sauf quand il devait se rendre en colle. Le reste n'importait plus. Sanzo n'était pas venu le voir... Pas une seule fois alors qu'il aurait pu se poser des questions... Non... Probablement que le directeur était trop occupé, ou pire préférait la compagnie de son amie... Pourtant Étienne ne pouvait pas l'oublier... Il souffrait de ce manque. Mais il ne savait pas comment se positionner vis à vis de ce premier cours... Il ne pouvait pas se dire que ce serait une occasion de voir son protecteur, puisqu'il ne l'était plus réellement. Ce serait son professeur, simplement.

Une fois sous la douche le garçon laissa l'eau bouillante réveiller sa peau, il s'étira légèrement, passant une main sur ses plaies qui n'étaient pas encore cicatrisées, c'était déjà à peine s'il avait réussi à se soigner...
Quand il sortit, il enfila deux tee-shirt, il voulut faire passer ça pour un style, mettant un tee-shirt long sous un court. Mais il avait encore peur de saigner de temps en temps et ne voulait pas inquiéter quelqu'un, surtout pas Sanzo. Il n'eut pas à prendre de pull, il ne voulait pas sortir et les bâtiments étaient tous chauffés, surtout qu'il avait constamment chaud en ce moment, peut-être à cause de ses blessures d'ailleurs...
L'adolescent se dirigea vers le self et se servit en chocolat chaud et prit une brioche. Il mangea lentement et ne réussit pas à finir la brioche, son estomac étant complètement noué... Quand il rendit son plateau, un membre du personnel lui expliqua que ce n'était pas intelligent de gâcher, l'adolescent soupira et remonta à son dortoir pour finir de se préparer...
Il prépara son sac et se brossa les dents, regardant à son reflet dans le miroir, essayant d'arranger ses cheveux et finalement il alla enfin en cours.
Son jean était trop grand pour lui, il fit des ourlets puis partit finalement, son sac à dos sur les épaules.

Quand il arriva au niveau de la salle de cours, Sanzo venait d'accueillir un élève, et Étienne croisa le regard doré de son professeur. Il se força à lui faire un petit sourire, avant de choisir une place, contre le mur, où il ne se ferait pas remarquer, sachant que la plupart des élèves choisiraient la fenêtre. Il se mit évidemment au premier rang, ne souhaitant voir personne d'autre que Lui, cet homme beau qui faisait aussi bien battre son cœur qu'il pouvait le déchirer.
Il se présenta avec sa voix douce et calme, avant de sortir ses affaires pour se préparer au début du cours. D'autres personnes arrivèrent, il les entendit mais ne regarda pas en arrière, ni même sur le côté.
Il soupira en attendant le début du cours, incapable de regarder son professeur... Comment pouvait-il être si souriant? Avait-il seulement ne serait-ce qu'une idée de ce qu'il s'était passé ces derniers jours?
Le garçon resta concentré, la tête baissée sur sa feuille où figurait la date et la matière présentée. Il écrivit alors le nom de son professeur, puis reboucha son stylo plume. C'était trop dur de se trouver là, si près de lui... Et de ne pas pouvoir lui parler librement, de ne pas pouvoir lui demander pourquoi il avait choisi Sheitan comme sous-directeur, ne pas pouvoir savoir qui était cette femme, pourquoi il avait l'air si heureux avec elle, pourquoi il ne lui en avait pas parlé?
Étienne avait peur de finir seul. Ce serait certainement le cas, il avait toujours été seul après tout... Alors il s'attendait à ce que Sanzo finisse par le quitter, lui disant que c'était cette femme qu'il aimait et plus lui. Ce serait plus simple pour lui, il ne devait plus supporter d'être avec un garçon, bien plus jeune que lui... Il aurait raison... Étienne serait le seul à souffrir, mais cela favoriserait le bonheur des autres.
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Kirua Kunchikua
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyDim 29 Nov - 3:06

[i]Kirua s'était levé du mauvais pied ce matin, et n'avait vraiment aucune envie d'aller à son premier cours de philosophie surtout que l'on avait bien pris soin de lui faire comprendre que c'était "obligatoire". Mot qu'il avait complètement chassé de son vocabulaire, jamais personne ne lui obligerait à faire quelque chose contre sa volonté.

Paressant au lit, il devait pourtant se lever, et chercher une bonne raison pour ne pas se rendre à ce premier cours, qui plus est, était dirigé part le directeur de l'établissement qui le prendrait sans aucun doute mal si il n'avait pas le plaisir de voir ne serait-ce qu'un instant son visage dans la salle de cours. Portant encore un pantalon ample kaki qu'il avait eu la flemme d'enlever la veille quand il s'était couché, il restait torse nue allongé sur son lit avec un bras sur les yeux tout en étant entrain de réfléchir à comment échapper à la philosophie de participer à ce première cours rédhibitoire pour lui.

Se levant tout en se frottant les yeux et ébouriffant ses cheveux pour les recoiffer, il enfila une de ses chemise et pris son sac pour y enfourner un bloc et des stylos afin de paraître vouloir prendre le cours. Avant de se diriger dans le noir comme il en avait pris l'habitude vers la porte de la chambre pour rejoindre le couloirs en direction de la salle de leçon. La sonnerie venait depuis peu de retentir qu'il vit déjà deux élèves s'engouffrer dans la salle, et entendit la voix du professeur entrain d'accueillir le premier d'entre eux avec un.


"Tu dois faire parti de ma classe, je me nomme Sanzo Kichigai. Prends place."

Stoppé net dans son élan, il s'arrêta d'un coup et regarda la porte de la salle tout en plissant les yeux. Il savait pourtant très bien que la phrase ne lui était pas adressé personnellement, mais elle venait de faire blocus dans son esprit et ne lui donnait plus du tout envie de mettre un pied dans cette salle.

Cette tonalité de voix qui donne un ordre implicitement, il en avait particulièrement horreur, et ça ne le mettait que plus de mauvais poils. Ce qui n'était pas pour arranger son cas. Lui déjà qui avait du mal à garder son calme et contrôle sur son pouvoir, là ne maîtrisait pratiquement plus rien. Tout ce qui était en métal dans les environs se mettant à trembler et à se diriger inexorablement vers l'élève qui finalement s'était approcher de la porte tremblante sur ses gonds. Les tables et les chaises étaient entrain d'émettre un grincement sinistre en glissement très lentement au sol en direction de Kirua qui pénétra dans la salle faisant s'ouvrir les placards et craquer les fenêtres. Et on ne parle pas de tout ce qui est trombone, stylo ou règle en métal posaient sur les tables et qui tombait au sol pour venir se coller aux jambes du jeune homme aux cheveux d'argent. Qui lança d'une voix froide et monocorde


-Bonjour Professeur.-
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Nance Vlamisky
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyMar 1 Déc - 13:38

Premier cours. Ce fut l’unique pensée qui réveilla Nance. Étrange rêve ou il se retrouvait au milieu d’un trou noir et seul. Même si il n’a connu la solitude que très peu de temps, c’était suffisant pour lui faire comprendre qu’il ne voudrait plus jamais être seul.

Se levant doucement pour ne pas éveiller les autres encore endormis, il prit quelques affaires pour aller faire sa petite toilette comptant douche, rasage et coiffage. Content de n’avoir réveillé personne, Nance quitta la chambre. Se souvenant au minimum du plan, il savait comment aller à la cantine, aux salles de classe, aux chambres et aux W.C. C’était les plus importants pour lui. Apparemment, il était plutôt matinal, vu l’absence de vacarmes ou de brouhaha, surement dû à son cauchemar et mangea un croissant avec un bol de lait bouillant et fortement chocolaté pour se remettre les méninges en place.

C’était tout de même son premier cours mais il était réticent à y aller vu que c’était une matière peu reluisante pour Nance. A part blablater de la vie quotidienne, voir de personnes enfermées dans une caverne qui regarderaient des ombres comme réalité, ce n’était pas son point fort de parler philosophie. Il pourrait néanmoins tenter de dire son point de vue mais ça s’arrêterait surement la. Rien de plus, Rien de moins.

Arpentant les couloirs, il remarqua qu’un mouvement commençait à se produire au niveau des chambres et du self. Allant dans sa chambre chercher ses affaires pour le cours, il remarqua qu’elle était vide. Donc pas d’Aoi à dire bonjour, n’y même son colocataire, qu’il n’avait pratiquement jamais vu. Ces derniers avaient surement dû partir se remplir l’estomac. Il prit son sac avec sa trousse et de quoi écrire les « notes ». A force de trainer, il remarqua qu’il finirait en retard s’il ne se dépêchait pas. Accélérant le pas, il doubla plusieurs personnes vu que des élèves commençaient à aller vers les classes pour faire remuer toutes leurs méninges mal réveillées pour certains.

Il entra dans la classe, passant à coté d’un gars planté au milieu de la porte. Ne faisant même pas attention à ce qui se passait autour de lui, il salua le prof d’un « Bonjour » matinal avant de se poser sur la chaise contre le mur du 3e rang. Parfait. Posant son sac devant le siège, comme si ce dernier avait une place attitrée, il l’ouvrit mais s’arrêta là, ne sachant pas s’il y avait des affaires à sortir. Et c’est là que des petits objets métalliques commençait à se balader dans la classe, certains rampant, d’autres planant, pour aller se coller aux pantalons de l’électricien. Il n’avait même pas fais attention que celui-là était présent dans la pièce. Évidemment son pouvoir il causait toujours des problèmes vu qu’il était à moitié automatique. Se rasseyant, Nance prit la précaution de refermer son sac et toutes les fermetures éclairs comprises.
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Zack Lacroix
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyJeu 3 Déc - 17:48

Zack avait finalement décidé de se lever, après quelques heures à tourner en rond dans son lit, il devait être six ou sept heures du matin, en tout cas il commençait dans deux heures, son premier cours. Il devait continuer son infiltration et il connaissait déjà par cœur ce divertissant journal. Celui d'un certain "ATN". Il connaissait déjà beaucoup de choses sur lui, rien qu'en ayant volé son sac, enfin il lui rendrait, aujourd'hui même, pour le cours de philosophie. Il avait longtemps recherché la solution de ces initiales ou de ce diminutif. Pourtant c'était si simple. Antoine aurait pu coïncider, mais c'était trop flagrant, puis quand il avait commencé à lire et relire et étudier les quelques pages dans cette chambre remplie d'inconnus à qui il ne parlait que peu il s'était rendu compte, comme un mathématicien criant "Eurêka !" il avait fait un petit saut sur son lit et avait un sourire presque maladif sur son visage qui avait repris des formes. En anglais "ATN" se lit comme le prénom Étienne il avait alors recherché et trouvé ce fameux gentil garçon. Il jouait aux échecs mais était en mauvaise posture pour gagner la partie. C'était trop facile, en lisant les quelques pages remplies de lettres il ressentait le mal-être du garçon, savait ce qu'il endurait, pouvait prédire ses réactions et tout cela sans remords. Sheitan s'occupait déjà de lui, il savait qu'il avait un lien avec Sanzo, mais Zack en quelques jours avait été d'une efficacité surprenante. Il ne donnerait pas à Sheitan, même s'il était son mentor ou son père adoptif en quelque sorte, la solution de l'énigme. Il devait torturer le gamin pour qu'il parle, il devait vouloir rechercher tant de choses sur ce fameux directeur. Mais celui qui en savait le plus c'était le petit nouveau, celui que personne ne soupçonnerait.

Arrivé à la soirée de bienvenue en retard car peu concerné, il trouva ce sac, au loin, derrière les regards de la foule et le prit en quête d'informations et la bonne étoile du petit blond avait été avec lui. Entrant dans sa chambre désertée, il avait commencé par examiner le contenu du sac, un jeu d'échecs, un livre inintéressant et ce journal, ce Saint Graal, ce sésame. Il l'avait, il avait entre ses mains le plus grand des pouvoirs et il surpassait celui de faire vieillir le vivant. Il avait le droit de mort indirect sur deux personnes. Faire tomber deux têtes, assurer à Sheitan le poste de directeur, assurer à ces deux homosexuels une vie de parias. Ce directeur se devait d'être intelligent et mettre sa vie en danger avec un gamin était stupide. Il s'était fait lui même cette plaie que tout le monde pourrait infecter. Heureusement que Delilah n'existait pas aux yeux des autres, c'était encore plus facile. Même à deux infiltrés comme Sheitan et Zack, contre toute l'armada de Dellane c'était tellement simple de passer dans les mailles du filet et de tirer les rennes. Alors ce matin il ferait comme si rien n'était et il attendrait midi pour réagir. Glissant la lettre prévue pour ce "ATN" dans son sac, entre le livre et le journal, il pensait déjà à ce qu'il arriverait.

La lettre était enveloppée elle ne contenait que quelques mots à l'intérieur : « Rendez-vous à midi au self pour parler ». Quoi de plus simple qu'une rencontre pour lui faire monter le stress toute la matinée, il y penserait pendant des heures, savait qu'il était foutu et qu'il ferait perdre Sanzo aussi, il saurait qu'il entraine la chute de Sanzo et se rongera le sang pendant des minutes sans fin. Bien entendu son réflexe sera de se débarrasser du journal, mais cela ne servirait à rien, Zack le savait maintenant il avait tous les pouvoirs, le jeune amant du directeur ne pourrait pas se défendre, même une fois les preuves détruites. De toute façon Zack n'était pas en danger c'était tout ce qui importait. Toujours avec le sourire d'un assassin ayant découvert le meurtre parfait Zack prit la route des salles d'eau se prépara tranquillement et s'habilla en vitesse. Il était quatre heures et trente quatre minutes à l'horloge alors il décida d'aller faire un tour à l'extérieur, profiter du lever de soleil, se dégourdir les jambes avant une journée de cours épuisante, il ne dormait pas beaucoup, mais suffisamment pour être en forme intellectuellement. C'est là qu'il croisa Sanzo, sans même savoir à quoi il ressemblait, sans même se poser deux fois la question, il en était certain c'était lui. Les deux sacs sur le dos il priait pour que le grand loup ne reconnaisse pas le sac de son amant. Apparemment non, il lui adressa donc la parole :

"Monsieur le directeur ? Puis-je vous emprunter quelques minutes de vôtre précieux temps ?"


Visiblement flatté, le loup prit forme humaine et sourit comme s'il était aux anges avant de répondre positivement.

"Je n'ai pas eu l'honneur de me présenter à vous auparavant, je suis Zack Lacroix, le nouvel élève envoyé par le professeur Belial dans vôtre école. Je vous remercie de m'avoir accepté ici bien que je n'ai pas grande somme d'argent à vous offrir."


Le métamorphe le regardait comme s'il était surpris par les mots du jeune élève, il lui expliqua que c'était naturel d'accepter qu'il était intéressant pour Dellane et un blabla à faire dormir un insomniaque. Zack se concentra sur ce qu'il disait à nouveau lorsqu'il lui dit que c'était Sheitan qui avait payé pour l'inscription.

"Je le remercierai alors. Merci professeur on se retrouve en philosophie dans quelques heures ?"


Après avoir repris sa forme de prédateur il lui souhaita une bonne matinée et lui demanda de ne pas être en retard, comme contrarié par quelque chose. Sanzo ne devait pas porter Sheitan dans son cœur, c'était à ce moment de la conversation que sa voix oscilla le plus. Zack aurait pu même ressentir la haine qu'il avait pour son mentor en quelques secondes sans les connaître l'un et l'autre. Sanzo devait tomber, mais après tout il n'avait rien d'un méchant alors il attendrait. Il jouerait un peu. Mais pas avec le grand manitou, avec le sous-fifre, celui qui était amoureux, celui qui avait peur de lui plus que des autres, ce serait tellement simple. L'homme avait l'air fatigué, comme s'il ne dormait pas, le temps dévoilerait tout ces secrets. Zack se sentait si fort, si intelligent à ce moment, il aurait pu devenir schizophrène mais non, il était plus fort que ça, il ne serait ni gentil ni même mauvais, il resterait lui même, bien qu'il avait changé comme personne en si peu de temps. Il essayerait de s'en sortir, il était logé et nourri désormais grâce à Sheitan, il lui devait la vie, mais il ne lui donnerait pas tout, Sheitan pourrait tout faire foirer d'un coup. Ou peut-être pas, mais en attendant il voulait voir qui était cet Ellardice. Il se dirigea après un long tour de parc vers le self ou dans quelques heures se passerait un rendez-vous plus important que celui où fut conclut le traité de Rome.

Après avoir avalé quelques gorgés de café au lait et son croissant seul il reparti débarrasser saluant et complimentant une grosse dame de l'entretien. Elle rougit un peu puis remercia Zack, après qu'il se soit présenté. Se faire une place ici était simple, il fallait jouer au crétin, passer inaperçu en étant un de ces élèves moyens. Il parti ensuite les deux sacs toujours bien fixés à son dos vers le cours, il ne supporterait pas d'attendre ni de se perdre alors il vérifia plusieurs fois où était cette salle. Ensuite il reparti dans le jardin, repassant devant la salle des repas où Sanzo était installé. Il ne croisa pas grand monde, quelques élèves, mais personne ne dévisageait le sac ni même le petit blond donc pas d'Étienne en vue. Tout était si facile, il entrait dans le cours, un des élèves regarderait avec insistance le sac il lui donnerait en lui glissant un « Bonjour Étienne » et le tour était joué. Il était huit heures et demi pratiquement, et les élèves commençaient à affluer vers toutes les salles comme une fourmilière reprenant le travail. Il ne devait pas arriver en avance ni même en retard sinon ce serait raté alors il arriva une minute après le coup de sonnerie.

Entrant dans la salle déjà occupée par plusieurs élèves il était parmi eux. Il le voyait, ses yeux étaient ceux de quelqu'un de surpris, alors il passa près de lui et lui passa le sac avec un sourire :

"J'ai retrouvé ton sac Étienne, je te le rends."


Il salua l'audience au complet avec un rapide bonjour, et s'installa à côté de l'apoplectique temporaire. Premier rang, seconde chaise en partant du mur c'était parfait, personne ne serait à côté de lui et Étienne ne pourrait pas prendre la parole. Il le verrait donc se décomposer pendant deux heures, deux heures interminables où il observerait les deux tourtereaux se jeter des je t'aime invisibles. Zack sorti de son sac un stylo plume et un bloc de feuilles. Les installant avec soin pour montrer à son voisin classe qu'il était quelqu'un d'assuré et de sérieux. Pour l'impressionner et tirer profit de sa personne encore plus facilement. Il ne prêta pas attention aux autres, ils importaient peu, il n'avaient que peu de secrets à offrir... pour le moment.
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Sanzo Kichigai
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyJeu 3 Déc - 18:25

« Sortez moi d'ici ! »


C'est ce que pensait Sanzo, il savait d'ores et déjà que le cour serait entre le catastrophique et la comédie chaotique. Il salua les uns après les autres chacun des élèves, Kiryu qu'il reconnaissait, Zack qu'il venait de voir ce matin, le petit protégé du mal de cet établissement. Il s'assit à côté d'Étienne après lui avoir passé quelque chose, mais Sanzo n'y prêta pas attention, il était fatigué mais surtout le premier à rentrer dans la salle était en train d'attirer chacun des objets métalliques vers lui.

"Euh jeune homme tu peux éviter de refaire ça et te calmer de suite, si tu veux tu quittes le cours et direction l'infirmerie, mais si jamais quelqu'un a un appareil dentaire dans la salle il y aura un mort alors je ne préfère pas !"


Sanzo vu sa courte nuit aurait rit à sa propre blague s'il n'avait pas été professeur, alors il se dirigea vers lui et posa sa main sur son épaule :

"Calmes toi, tout ira bien je ne suis pas là pour faire le méchant, tu te trouves une place et puis si ça ne va pas tu vas faire un tour."

Le stylo sur la table de Zack se mit à tomber se dirigea vers les jambes de l'aimant humain. Le professeur se retourna et vint s'assoir à son bureau et adressa quelques mots à toute la classe :

"Je suis donc vôtre professeur de philosophie et ce que je veux vous apprendre n'est pas un cours ordinaire de philosophie comme il s'en fait partout, je veux que vous sortiez d'ici avec un esprit critique, une idée sur le monde, et surtout sur nous, les « mutants »."

Sanzo souligna le mot de sa voix douce et sans défauts. Avant de diriger son regard vers le nouveau qui semblait s'être calmé. Il avait rendu à tous leurs affaires, puis s'était assis comme prévu, de toute façon il pourrait quitter le cours à la prochaine crise, mais cela ennuyait Sanzo. La philosophie était une matière souvent pestiférée, à tord.

"Pendant ce cours je veux que vous fassiez la part des choses et nous commenceront par traiter la question suivante : « Avons nous le droit d'utiliser nos pouvoirs quand bon nous semble? ». "


C'était une question parfaite pour un premier cours, c'était exactement ce qu'il fallait, d'une cela servirait à jamais à ces élèves et de deux avec ce qu'il venait de se passer, elle arrivait à point nommé.

"Donc prenez un stylo une feuille et notez des idées, histoire de voir où vous situez cela, si vous avez des idées ou pas, voilà vous pouvez ne rien noter, c'est vous qui décidez."


Il ferma la porte, tout en continuant de parler et d'observer les élèves prendre le matériel nécessaire, puis certains débuter à composer quelques phrases, notes, mots et lettres.

"J'espère que personne n'est en retard, sinon il frappera de toute façon..."

C'était le tic des professeurs, se parler à voix haute, il espérait que personne n'arrive en retard pour ne pas avoir à expliquerai à nouveau mais il espérait avoir un peu plus d'élèves. Il passa dans les rangs, regarda au dessus des épaules puis arriva à hauteur du jeune garçon entré en premier, celui qui avait lutté contre son propre pouvoir. Et lui demanda discrètement si ça allait avant de repartir faire un tour supplémentaire. Une fois cela fait, il revint à sa place et demanda à la classe si tout le monde avait déjà noté quelque chose et interrogea le premier venu :

"Toi au troisième rang, contre le mur, après t'être présenté peux-tu nous présenter tes idées ?"


Après tout il n'allait pas interroger Kiryu, il savait que cet élève assez mature avait la carrure pour être professeur de philosophie avec un peu de travail et il était le plus âgé visiblement. Une fois que le jeune garçon nommé Nance finit ses quelques phrases quelqu'un frappa à la porte...


[Donc l'ordre est établit, si quelqu'un rejoint le RP il s'intègrera à ça, désolé pour le court post que je viens de faire, mais avec celui de Zack, je trouve que j'ai pas mal géré et que ça rattrape le coup xD ]
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Aoi Uki
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyDim 6 Déc - 0:26

Le début de la semaine commençait et c'était bien entendu la reprise des cours. Ce qui n'empêchait pas Aoi de dormir à point fermé. Le réveil fut moins brutal que prévu et elle put savourer le souvenir de son rêve pendant une dizaine de minute. Sa sœur l'avait rejoint dans son rêve comme à l'accoutumé et cela n'avait aucun prix. Regardant les alentours, elle vit que les lits de ses camarades étaient vides. Prenant son temps, elle se leva et prit une douche. Réveil un peut brutale pour quelqu'un qui n'aime pas prendre de douche le matin, mais il fallait être présentable à son premier jour de classe. Ayant enfilé une chemise beige, une minute jupe bleue nuit et une cravate de la même couleur que sa chemise, elle n'avait pas put sortir de sa chambre sans sa rose fétiche qu'elle accrocha à la poche de sa chemise.

Les couloirs étaient denses et ne se ressemblaient pas. Pourtant, il y avait beaucoup plus d'étudiants qu'elle l'avait imaginé. Ne comprenant pas l'afflux de personne dans les couloirs et le brouhaha ambiant qui y régnait, elle se dirigea en direction du self. Comme prévu, celui-ci était plein. Aoi dû attendre plus d'une vingtaine de minute avant d'accéder au stand de nourriture. Voyant que le bacon avait été pillé, elle se rabattit sur trois pauvres craquotte nature et un thé.

Le temps passait et Aoi boudait toujours les trois craquottes. Elle voyait que les élèves commençaient tous à partir et en profita pour retourner devant la gérante du self pour lui demander s'il était possible d'avoir du bacon et des œufs. Réponse négative, il fallait s'y attendre. Mangeant avec dégout les trois barres de pain grillé, elle repartit en direction de sa chambre pour entamer une partie d'échec.

Trouvant qu'il n'y avait réellement rien à faire dans l'institut, elle s'éternisait sur des parties de niveaux extrêmes. Il fallait qu'elle réinvestisse le bureau du directeur, car celui-ci donnerait un cours pendant la matinée. Le seul problème était qu'elle devait aussi y participer. Non qu'elle n'aimait pas la philosophie, au contraire, mais elle voulait absolument prendre connaissance de la présence antérieure ou actuel de sa sœur dans l'institut.

Oubliant complètement le fait que la journée comportait des cours, Aoi recommençais des parties d'échecs du haut du toit de l'institut. Certes le temps ne n'aidait pas, car des innombrables nuages gris se suivaient, menaçant d'offrir une averse digne de ce nom, mais cela ne la gênait pas spécialement. Quand Aoi repris ses esprits il était déjà trop tard. Le cours devait avoir commencé.

Faisant un détour en direction de sa chambre, Aoi prit son sac et se mettait en route pour la salle de classe. Il n'y avait plus d'élève dans les couloirs et cela permettait à la jeune fille d'aller plus vite, mais cela signifiait aussi qu'elle avait réellement du retard. Arrivant devant la porte de la salle, elle prit une grande inspiration avant de frapper à la porte et d'entrer.

Ne cherchant pas la position du directeur, elle s'excusa de son retard et regarda les quelques personnes qui étaient déjà en cours. Il y avait toute sa chambre ainsi que la batterie et le pleurnichard qui avait voulu effectuer un attenta contre son échiquier. L'autre élève, elle ne l'avait jamais vue. Se faisant toute petite, elle s'empressa de s'asseoir à côté de la vitre au premier rang.

Ouvrant son sac, elle sortit un bloc-notes et un crayon à papier. Elle n'avait pas cherché à écouter derrière la porte et demanda au professeur, tout en levant la main, le sujet du cours.
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyDim 13 Déc - 21:32

Étienne soupira en faisant tourner son stylo plume entre ses doigts, il espérait que ces deux heures passeraient vite, avec un peu de chance les autres élèves seraient captivés par Sanzo et ne cesseraient de parler, le garçon n'aurait alors qu'à se laisser bercer par les mots jusqu'à ce que la fin du cours sonne.
Faisant tomber le stylo lourdement sur la table, le télékinésiste baissa la tête avant de le ramasser pour le mettre dans sa trousse.
Au final il avait en face de lui la dernière chose qu'il lui restait, puisqu'il avait perdu son sac, ou plutôt qu'on lui avait volé... Et si la personne qu'il avait vu ce soir-là se trouvait dans la salle ? Le garçon se tourna doucement et observa la salle de ses yeux fatigués, Kiryu, Kirua, deux personnes qui lui étaient inconnues et... C'est là qu'il le vit. Son sac bougeait lentement, d'avant en arrière, secoué par les pas d'un adolescent vers qui il leva les yeux.
Il lui souriait. Alors que Étienne sentait son rythme cardiaque s'accélérer, le garçon s'approcha de lui puis lui expliqua qu'il avait retrouvé son sac, avant de s'asseoir à côté de lui.
Le télékinésiste mit un instant avant de réaliser ce qu'il venait de se passer. Son corps ne réagissait pas, mais son esprit fut des plus actifs, avant qu'il ne recouvre enfin le geste et la parole.
Attrapant son sac, il le garda contre lui, le pressant pour être sûr de son contenu, il le posa ensuite entre ses jambes.


« Qui es-tu ? » adressa-t-il à l'inconnu.

Son regard se fixa sur ce blond aux allures parfaites, ainsi c'était lui qui s'était emparé de son sac, qui avait du se délecter de sa vie, lisant son journal comme s'il s'agissait d'un livre de chevet. Étienne se rendit malade en pensant à cela, mais pourquoi ne l'avait-il pas dénoncé ? Que cherchait-il ? Quel était son but ?

Le professeur Kichigai commença son cours avant que le jeune inconnu n'eut le temps de répondre. Et Étienne, devenu pâle, essaya de cacher au mieux son visage et ses tremblements.
Maintenant il ne pouvait rien faire... Si ce garçon avait parlé de sa découverte à quelqu'un, Étienne ne pourrait pas régler le problème lui-même.
Il n'avait pas le choix, il devait détruire cette preuve, ensuite, il ne pourrait rien prouver, il n'aurait rien contre lui, rien contre eux. Sanzo n'était pas responsable de lui.
Mais l'autre vérité était que Étienne ne pouvait pas vivre sans Sanzo, qu'il ne survivrait pas non plus sans l'Institution... Il était pris au piège, par sa propre bêtise d'avoir tenu un journal secret qui ne liait sa vie à celle de Sanzo et par cela le mettait aussi en danger...

Ce dernier commençait à expliquer son cours, mais Étienne avait comme les oreilles bouchées, incapable de percevoir le moindre son extérieur à la voix de son esprit qui lui demandait de fuir.
Le cours se déroula lentement, Sanzo avait posé une question et les élèves écrivaient, le blond aussi, il avait tout de l'élève modèle, appliqué et studieux. Le garçon ne savait pas quoi faire, il observa la classe silencieuse, son protecteur n'était pas là. Il n'y avait qu'un professeur qui donnait son cours en cherchant à le rendre intéressant.
L'adolescent serrait son sac entre ses jambes, ne souhaitant plus jamais le voir partir. Il était mort de peur et cela lui faisait mal à l'estomac...
Recouvrant peu à peu l'ouïe, il entendit que le professeur demandait à quelqu'un de bien vouloir donner ses idées. Étienne devina à peu près le sujet du cours et se hâta de noter quelques idées sur sa feuille :

Spoiler:

Il n'eut pas le courage de continuer, son écriture était petite et presque illisible, mais plus rien avait d'importance si son secret était dévoilé... Il ne pouvait pas être dévoilé...

On frappa à la porte, Étienne espéra de voir un sauveur, une demande, quitte à aller en colle pour quoique ce soit mais quitter cet endroit, peut-être même un incendie, une inondation, quelque chose, n'importe quoi qui lui permette de s'en aller...
Mais non, c'était l'autre fille qu'il avait bousculé... À ce moment-là déjà, il avait oublié son sac... Elle avait dû le trouver pitoyable, elle avait raison. La jeune fille s'assit au premier rang, mais à son opposé... Étienne demeurait toujours seul et acculé contre le mur par l'inconnu qui avait volé sa vie.

Alors que Sanzo répondait à la jeune fille, le garçon fut pris de soubresauts, le stress qui s'était emparé de lui était devenu bien trop grand, livide, il retint un hoquet avant de s'apercevoir qu'il avait envie de rendre. Il se leva rapidement, son pouvoir agissant la chaise voulut suivre son postérieur et heurta le bureau se situant derrière lui. Le garçon tomba en arrière, la main plaquée sur sa bouche, et se releva presque immédiatement, ne faisant pas attention à la douleur et à la réaction de ses camarades. Profitant de son excès de pouvoir, il attrapa son précieux sac, oubliant celui qu'on lui avait prêté et sortit de la salle en vitesse.
Le garçon courut jusqu'aux toilettes les plus proches et y déversa son petit déjeuner en plusieurs hoquets irréguliers. Se laissant tomber au sol, les yeux embués par la douleur, il commença à sentir des larmes couler sur ses joues. Il tendit une main tremblante vers le rouleau de papier pour s'essuyer le visage et jeta les quelques feuilles dans le siphon, alors qu'il actionnait la chasse d'eau, s'étant au préalable relevé.
Il prit une inspiration avant de se rasseoir au sol, et ouvrit fébrilement le sac. Il y trouva son jeu d'échecs, le livre emprunté à la bibliothèque, et surtout son journal. Il était intact... Pourquoi ne l'avait-il pas gardé ?
Passant encore sa main dans le sac, il sentit une autre chose, une enveloppe, un peu froissée, dont il découvrit le contenu... Un rendez-vous...
C'était ce garçon qui lui donnait rendez-vous pour « parler »... Parler de quoi aussi ? Que pouvait-il lui dire de plus qu'il n'avait pas déjà lu ?
Baissant la tête entre ses genoux le garçon serra la lettre dans son poing avant de la jeter dans son sac qu'il ferma.
Il attendrait que son mal passe un peu pour retourner en cours et s'excuser, il n'avait pas le droit à l'erreur... Surtout pas devant Sanzo...
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyLun 4 Jan - 23:25

Le cours ne commença pas tout de suite vu qu’Electrochoc se démenait contre son pouvoir dès son arrivée et que la salle se remplissait d’élèves inconnus. Même la seule personne que Nance connaissait un minimum n’était pas la. Le Prof tenta de déstresser le mutant électrique et finalement, le calme s’installa après quelques minutes lourdes en grésillements électriques. Il lâcha l’élève qui alla s’installer à une place pré-désignée après avoir redonner les affaires des autres, collés à ses jambes. Le philosophe, quand à lui, se positionna derrière son bureau et commença le cours avec, certes avec la porte ouverte, mais vu son ton, tous les regards se jetèrent sur lui.

"Je suis donc vôtre professeur de philosophie et ce que je veux vous apprendre n'est pas un cours ordinaire de philosophie comme il s'en fait partout, je veux que vous sortiez d'ici avec un esprit critique, une idée sur le monde, et surtout sur nous, les « mutants »."

Les profs de philo sont tous les mêmes. Même mutant, ils prétendent que leurs cours sont différents des autres, mais bon au final, c’est toujours la même chose, sauf s’il a une méthode particulière et Nance aimerait bien voir quelqu’un se faire interroger pour la voir.
Son rapide coup d’œil à la classe, le professeur reprit son monologue avec les élèves :


"Pendant ce cours je veux que vous fassiez la part des choses et nous commencerons par traiter la question suivante : « Avons-nous le droit d'utiliser nos pouvoirs quand bon nous semble? ». "

Bon, là, Nance ne s’y attendait qu’à moitié. C’est sûr qu’étant dans une école de mutants et commençant le premier cours, il s’attendait à une question de ce genre, mais elle était plutôt facile à répondre et donc, les élèves pouvaient prendre du plaisir à y répondre.
Stop.
Pourquoi se mettre dans de tels états de réflexions pour un prof et son cours, Nance n’était si réflexionniste que ça, en temps normal. Peut-être que cette école le met sous pression vu qu’elle n’est pas normale ou plutôt, qu’elle ne comporte aucun élève normal. Préférant s’arrêter la, il prit une feuille et un stylo comme le demandait le dictateur, le professeur, pour commencer à dire ce qu’il pensait de sa question.

« Avons-nous le droit d’utiliser nos pouvoirs quand bon nous semble ? »

Oui, nous sommes peut-être différents, mais on reste des humains et donc c’est comme un troisième membre. Mais étant différent de la majorité des autres, on se ferait surement rejeter et il faudra se cacher.

Voila, content de ses petites lignes, Nance leva la tête et vit que certaines personnes faisaient de mêmes, voir de puis un long moment. Si jamais le prof lui disait qu’il avait une capacité en philosophie, Nance se mettrait une balle dans la tête. Le prof ferma la porte en disant que les retardataires devront frapper. Aoi compris. Nance ne la connaissait pas assez pour savoir si elle était matinale ou pas, mais il savait qu’elle était réveillée. Un problème féminin ? Ou alors elle avait perdu son plan dans sa chaussette. Cette pensée lui décrocha un sourire discret.
Levant la tête au moment où le prof annonça l’élève interrogé…
3e Rang à droite.
Nance, Roi de la Chance.
Se levant doucement, il prit sa feuille devant lui comme pour réciter ses vers.

« Salut tout le monde. Je m’appelle Nance… Vlamisky commençât le dématiéralisateur. Evidemment, il avait encore hésité sur son nom, provenant d’une source malsaine. Voulant détendre l’atmosphère, vu qu’il était dans une école il prit la liberté de dire son pouvoir pour se décrire un minimum.
Je suis un sorte de Dématérialisateur. Sinon pour la question je pense que même si on est différents, on est toujours des humains et donc on peut utiliser nos pouvoirs quand on en a envie sans en abuser, c’est certain. Mais vu qu’on est une petite minorité à avoir ce genre d’attribut, on se fera surement rejeté, d’où cette école.
Voila. »


Il se rassit après cela et attendit la réaction des élèves. Peut-être que certains aimaient papoter de la société ou du fait d’exister, chacun ses gouts, mais ce n’était pas ceux de Nance, même s’il se forçait à travailler dessus. Les réponses n’ont pas eu le temps d’aboutir puisque que quelqu’un frappe à la porte avant qu’une silhouette mince, enfin sa dépendait où, appartenant à Aoi arrivait dans la classe et se mit en place, presque à l’opposé de lui. Levant la main surement pour s’excuser et demander si on avait commencé, la réponse aurait pu être audible si la concentration de Nance n'avait pas été dérangée par un mouvement anormal pour une salle de classe.
L'élève au 1er rang devant lui tenta de se lever mais sa chaise fit le même mouvement et se projetant tous deux sur le bureau, il tomba à la renverse. Se tenant la bouche et se relevant avec peine, Nance regarda le malade se diriger rapidement vers la porte tout en prenant son sac tout en résistant de rejeter son premier repas. Puis le silence revient tandis que les bruits de pas s’estompèrent.
Etrange pour un malade d’aller aux WC avec son sac.

« Euh… Qui veut aller voir s’il va bien. Il n’a pas l’air d’aimer la philo ou le sujet. » Disait Nance, pour essayer de décontracter les autres. »







[PS : Deux semaines que Kirua n'est pas présent, j'espère avoir bien fait ^^ ]
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Zack Lacroix
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyLun 11 Jan - 4:23

Zack n'en avait que faire de ces broutilles, un cours de philosophie, passionnant pensait-il, ironiquement. Ce genre d'élucubrations ne lui servait que peu car il pensait avoir tout vu, tout compris et commençait à connaître l'humain comme le fond de sa poche. Chacun de ses semblables était si simple à prévoir, comme ce qu'il se passait pour le jeune garçon à côté de lui. Le petit homosexuel vivant reclus de la lumière s'empressa de partir de la classe après avoir noté quelques idées niaises sur son papier. Après tout cela faisait mal à Zack de le voir comme cela, lui qui comprenait si bien la douleur. Désormais il savait ce qu'il lui restait à faire, le manipuler tout en le protégeant des autres, ceux qui pouvaient du jour au lendemain découvrir ce secret.

Spoiler:

Après avoir vu la répétition du mot « communauté » Zack prit sa gomme et l'effaça pour le remplacer par un synonyme. Il ne supportait pas le manque de style que ce soit à l'écrit, à l'oral, ou même sur soi. Bien que l'école fournissait un grand nombre des élèves avec des vêtements normaux et de récupération, car la majorités sont des exilés, Zack tenait à garder un minimum de classe, il avait repris un peu de poids et se décidait à agir, il voulait faire du sport, s'afficher comme étant un de ces garçons populaires, gentils, passe-partout, doux, aimable tout en gardant l'estime des professeurs et du personnel. Ce serait une couverture pour son côté malsain et calculateur. Il ne savait pas quoi réellement ajouter à ses quelques mots sur le papier, alors il le laissa tel qu'il était. Puis une jeune fille entra dans la salle, en s'excusant, son visage était rond mais mince, ses cheveux longs et d'une couleur extravagante, elle devait être à la soirée, sa prestance n'était pas inconnue à Zack, il devait être visible quand il avait pris le sac, alors il devait se faire discret, visiblement elle ne l'avait pas reconnu. Le directeur résuma à la nouvelle ce qu'il se passait, puis fit une remarque assez drôle, Zack qui n'avait pas la tête à se marrer ne put retenir un petit sourire niais et une quinte de toux. Il avait un sourire magnifique, pour ses dix-sept ans il faisait bien plus mature, les filles il n'avait jamais réellement essayé, mais il se ferait certainement une image de tombeur ici, tombant de plus en plus dans la caricature pour ne jamais être soupçonné. Il était tôt et les erreurs ne devaient pas se produire dans son plan, le garçon sorti par la porte en trombe, Zack releva sa chaise et fit mine d'être choqué, maintenant il fallait qu'il soit au rendez-vous, à une table libre, seul, ce ne serait pas difficile. Le fait qu'Étienne n'avait pas réellement d'amis le faisait devenir une proie aisée pour un chasseur inexpérimenté tel que Lacroix. Nance tenta de détendre l'atmosphère avec une blague, Zack n'esquissa aucun sourire. Quel idiot, il pourrait tout faire foirer ! Si jamais quelqu'un venait à l'aider il passerait le repas du midi avec et peut-être deviendraient-ils amis, ou même proches, il ne fallait aucun obstacle, Sheitan et Sanzo étaient bien suffisants. Les deux S de l'établissement, les deux plus grands, les maîtres de ce grandiose jeu.

Sanzo prit la parole pour rassurer les troupes, et continua son cours, il demanda qui voulait prendre la parole après avoir commenté l'idée de Nance, Zack leva la main.

"Bonjour moi aussi je me présente, il tourna la tête brièvement vers tout le monde avant de reprendre, je me nomme Zack Lacroix, je suis contrôleur de l'espace-temps, je rejoins l'idée de Nance, pour ce qui est du fait que nous soyons ensemble dans cet institut, nous sommes ici pour le bien de nos semblables, nous pouvons utiliser nos pouvoirs du moment qu'il n'y a aucun risque pour l'institution et ses habitant d'être découverts, sinon je pense que nous avons toute liberté avec nos capacités."


Sanzo reprit la parole après avoir acquiescé, puis répondit à Zack qui fit mine toujours de s'intéresser, alors que toute cette mascarade ne provoquait qu'ennuie chez le jeune blondinet. Maintenant que devait-il faire ? Trouver un sport, éventuellement un club, une petite amie et un groupe d'amis fidèles et dévoués, en supplément un peu stupides mais suffisamment réfléchis pour qu'ils ne ternissent pas son image, qu'il trouve un professeur pour l'aider en dehors de Sheitan, que les femmes de ménage pensent qu'il est le plus gentil de tous, que les cuisiniers soient de son côté, que tout le monde tombe dans le panneau. La mégalomanie de Zack le ramena sur terre en un instant quand il fut interpellé par le professeur. Il lui posa une autre question, justifiant qu'il avait un raisonnement intéressant, alors il s'empressa de trouver une réponse dans le plus petit recoin de son cerveau.

"Bien je n'y ai jamais pensé, Zack était piégé par une question stupide, mais je ne vois pas l'intérêt de mon pouvoir dans ce cas là."


Oui la question était en résumé, « Peut-on se servir de son pouvoir pour son plaisir personnel », tuer des gens, des animaux ou des plantes, n'est pas un hobby passionnant.

"Mais pour quelqu'un qui possède par exemple le pouvoir de voler, ou de se transformer en telle ou telle chose, si cette pratique lui acquiert une certaine satisfaction et un bonheur... Pourquoi pas …" 


Zack sourit, il connaissait le pouvoir de Sanzo, il savait que cet homme était aussi bien animal et adulte, il jouait sur ce qu'il avait réussi à retenir des dires de Sheitan. Il s'en servait pour pouvoir toucher, être écouté et en même temps intriguer le directeur. Car le Nirvana pour lui serait d'entrer dans ses petits papiers. Sa folie orgueilleuse et mégalomane était telle que s'il avait eu le droit il se serait mis sur sa table debout et aurait rit comme un maître du crime préparant le coup parfait contre Superman. Il commença à se calmer et écouta un peu la leçon, tentant désormais de se faire oublier de tout le monde et attendant avec impatience le retour de son gibier, petit et joli paquet de chair et d'os, qui serait sous son emprise pour le reste de sa scolarité dans l'établissement. Zack griffonna avec son stylo plume quelques notes histoire de ne rien perdre puis réfléchit de moins en moins et profita de plus en plus d'être en plein cours, assimilé avec des élèves normaux, un semblant de famille et de sécurité se dégageait de cette classe. Il aurait souhaité ne pas avoir de mission à remplir, mais tout cela lui servirait pour plus tard, car il ne pourrait jamais se lever contre Alexis et créer une armée assez puissante pour parer la sienne.

[ Réponse de Sanzo faite normalement avant Mercredi 13/01/10 d'ici là vous avez le temps de penser à vôtre réponse, j'espère que tout le monde sera motivé pour jouer ! =D ♥️ Et désolé pour cette schizophrénie en RP XD ]
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Sanzo Kichigai
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyLun 11 Jan - 20:23

Ça n'allait pas fort, le cours était un fourbis total, une pagaille saupoudrée de désordre et de chaos. Il fallait que tout le monde reste attentif, même si les élèves étaient peu nombreux comme à l'accoutumée, ils étaient toujours aussi dissipés voire aléatoires, Sanzo n'avait pas non plus à se plaindre de sa classe mais certains évènements font qu'ils le pensait, très fort. Après l'intervention du jeune Vlamisky, Sanzo salua la nouvelle arrivante qui s'assit comme si de rien n'était après de légères excuses. Quelle impolitesse, lui et Cécile n'auraient jamais fait ça... ils auraient fait pire, ou il ne seraient pas venus.Et à ce moment, le jeune garçon en face de lui, Étienne, l'être le plus cher à son cœur, se mit à se lever dans un fracas lourd et assourdissant, prit la direction de la porte pour s'enfuir. Totalement déconcerté et pris au dépourvu Sanzo bafouilla sa première phrase, essayant de rassurer et de concentrer la classe sur le cours.

"Bon tout le monde, il va se débrouiller et puis il reviendra, sinon il connait la punition."


Il résuma rapidement la situation à l'adolescente tout en répondant à Nance :

"Alors maintenant nous parlons des pouvoirs, de nôtre droit de les utiliser, et Nance vient de nous dire que l'on peut, sans excès s'en servir. Je suis assez d'accord, mais qui peut me dire surtout pourquoi il faut se fixer des limites, enfin quelqu'un a d'autres idées qui rejoignent celles de Nance ?"


Sanzo fit un aparté en direction de la nouvelle tout en gardant un sourire déconcertant :

"Contentes toi d'écouter, nous ferons les présentations plus tard."

Il interrogea Zack qui levait la main, il hochait la tête à chacune de ses phrases tout en pensant à ce qu'il pouvait bien arriver à son amant. Pourquoi était-il parti avec un sac sur deux, et pourquoi avait-il deux sacs ? Cachait-il quelque chose ? Sheitan était-il mêlé ? Il saurait tout cela plus tard mais sa curiosité et son amour pour le jeune garçon l'auraient poussé à sortir maintenant le prendre dans ses bras et l'embrasser jusqu'à ce qu'il aille mieux. Trêve de fantasmes, il reprit le cours de ses pensées tout en posant une question plus banale à Zack pour le déconcerter après son joli discours moralisateur. Ce jeune garçon était très hautain, un mini-Sanzo, il lui ressemblait beaucoup. Il lui répondit, en utilisant des termes évocateurs, le jeune garçon était franc, assez intelligent, mais certainement superficiel, un sportif un peu populaire, le genre de tombeur de dix-huit ans. Enfin ce garçon serait un bon élément dans la classe il ne fallait pas compter sans lui. Il regarda les élèves assis à des places qui ne resteraient pas toujours les mêmes du début à la fin de l'année il devrait mémoriser leurs visages, en plus du cours et de beaucoup de dossiers administratifs, avoir trois postes et deux formes est bien compliqué lorsque l'on a uniquement un corps.

"Bien je vois que ceux que j'interroge ont des idées, donc la question que l'on doit se poser est la suivante : Être différent, avoir un don, nous autorise-il à nous en servir quand bon nous semble. Imaginez que vous êtes seuls au monde, qu'il n'y a que nous, que feriez vous ? Dissimuleriez vous ce pouvoir, l'utiliseriez vous, uniquement quand cela est nécessaire, ou lorsque que vos pulsions vous l'ordonnent ? C'est une question qui a de multiples réponses, c'est ce que je veux vous apprendre dans ce premier cours, la philosophie n'est pas comme les mathématiques ou autre, la philosophie ne s'étudie pas pareillement, il faut juste constamment se justifier, avoir des idées et les faire entendre, il n'y a pas comme en maths des calculs à faire pour arriver à la bonne réponse, la seule bonne réponse est un bon raisonnement. J'espère que vous en serez capable, tous, tout au long de l'année. Maintenant je vais vous poser une question, vous noterez une réponse argumentée sur une feuille libre que je ramasserai dans quelques minutes, ne vous inquiétez pas, juste pour voir où vous en êtes. Donc répondez à la question : Les super-héros ont des pouvoirs semblables aux nôtres alors pouvons nous être considérés comme tels ?"


Sanzo laissa la classe quelques minutes plongée dans leurs feuilles, pendant ce temps il se mettait à réfléchir à Étienne, il s'assit à son bureau, prenant son livre et quelques feuilles volantes, Alors qu'il ne les consulterai que facticement, il fallait aussi préparer le prochain cours mais cela attendrait, tout était assez compliqué, le temps manquait et une vingtaine de minutes plus tard après être passé dans les rangs vérifier que tout le monde avait noté quelque chose il ramassa les feuille en remerciant tout le monde. Étienne n'était toujours pas revenu, cela devait faire une demi-heure, presque, il en mettait du temps, avait-il oublié quelque chose, c'est peut-être pour cela qu'il avait prit son sac avec lui. De toute façon il allait revenir, il ne fallait pas s'inquiéter pour rien. Sanzo nettoya ses lunettes avec un pan de sa chemise bouffante. Il n'utilisait que rarement ses verres, il avait découvert récemment que les transformations de ses yeux, en loup ou en homme les abîmait, le zoom et les différentes obturations de sa cornée rendait sa rétine totalement instable, ses lunettes l'aidaient à stabiliser sa vue et de plus adoucissaient son visage pâle.


[ Voilà posté, assez court désolé, mais le RP commence à revenir alors j'en ferais des mieux plus tard ! =) ]
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Kiryu Heartgraves
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyLun 11 Jan - 23:38

Un cours intéressant ... enfin ... pour un peu, Kiryu se serait évanoui de bonheur. La philosophie ... une bien belle matière, bien que méconnue et malaimée des élèves, probablement à cause de l'incapacité chronique des trois-quarts des professeurs qui l'enseignaient. Heureusement, Sanzo était un être à part, à ce sujet comme à beaucoup d'autres. Si il y avait une personne vivante que Kiryu respectait, c'était bien lui ! Il lui apparaissait comme un modèle de réussite, d'intelligence et même d'humilité, une chose dont le jeune mutant était bien incapable ! Évidemment, Kiryu soupçonnait que comme tout un chacun, il devait avoir ses propres démons. Mais il n'en laissait jamais rien paraître. Il savait exactement comment se comporter en public pour mettre tout le monde à l'aise avec une proximité distante, ou le contraire, sans que ce soit hypocrite. Et par dessus tout c'était un homme magnifique. Bien des employées se pâmaient sur son passage ... bien qu'il ne semblait pas le remarquer.

Bref par cette grise matinée, Kiryu était content d'avoir le derrière sur sa chaise de cours au lieu d'être entrain de lézarder.
Il soupira légèrement. Voilà qu'il s'assagissait avec le temps. Il ne profitait plus vraiment de ses prérogatives de Chef du Comité pour faire ce qu'il voulait et prenait même son travail à cœur, allait en cours, et ça faisait x temps qu'il n'avait pas .........
La voix du directeur le tira de sa torpeur.


"Pendant ce cours je veux que vous fassiez la part des choses et nous commenceront par traiter la question suivante : « Avons nous le droit d'utiliser nos pouvoirs quand bon nous semble? ».
Donc prenez un stylo une feuille et notez des idées, histoire de voir où vous situez cela, si vous avez des idées ou pas, voilà vous pouvez ne rien noter, c'est vous qui décidez.
J'espère que personne n'est en retard, sinon il frappera de toute façon..."


La phrase de Sanzo fut ponctuée par l'arrivée fracassante d'Aoi, ce qui arracha un petit rire au jeune homme. Il attrapa ensuite studieusement son stylo plume dont il mordilla le bout en réfléchissant, avant d'inscrire quelques idées sur sa feuille :
Spoiler:

Sanzo interrogea le colocataire de Kiryu, et le jeune albinos qui avait remis quelque chose ne rentrant à Étienne rebondit dessus pour donner son opinion.
Soudain, semblant pris d'un malaise fulgurant, Étienne se précipita à l'extérieur, vraisemblablement vers les toilettes ou l'infirmerie. Le cours se poursuivit sans heurts malgré l'étonnement suscité par cette attitude peu commune.
Sanzo donna une nouvelle question, à faire sur feuille comme devoir qu'il allait ramasser.


" Les super-héros ont des pouvoirs semblables aux nôtres alors pouvons nous être considérés comme tels ? "

Kiryu sortit une nouvelle feuille, propre, et l'entêta de son nom.
La plume courut sur le papier, l'encre formant des arabesques acrobatiques.

Spoiler:
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Aoi Uki
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyMar 12 Jan - 20:33

Cela ne faisait pas longtemps qu'Aoi était présente au cours, mais celui-ci avait l'air enrichissant. Le professeur avait une cambrure charismatique et émanait un sentiment de bien être. Pourtant, cela ne devait pas faire le même effet sur tout le monde. Le tyran des échecs s'était levé en trombe et avait dû manger des haricots, car la chaise partie directement sur le bureau derrière lui. Le pouvoir de ce jeune homme pouvait donc être un souffle hyper puissant. Cela pouvait expliquer l'état constipé qu'il faisait paraître et donc justifié une course en direction des toilettes. Imaginant la scène où les WC explosaient sous l'impact du souffle du terroriste, Aoi se mit à sourire. A peine avait-elle commencé à sourire que le prof lui avait déjà sorti une remarque.

"Contentes toi d'écouter, nous ferons les présentations plus tard."

Mauvaise impression pour le premier jour de classe. Aoi était arrivé en retard et en plus, rigolait pendant le cour ( ce qui pouvait laisser penser à l'instituteur que la leçon qu'il enseignait n'était pas intéressante sur tous les points. ). Pourtant, Aoi jouait le jeu. Elle regardait l'élève qui avait levé la main pour répondre au sujet précédemment posé. Celui-ci n'était pas moche, mais il devait avoir l'esprit ramolli. Comment pouvait-il rejoindre une idée de Nance ? Aoi se demandait si le minimoys avait dit quelque chose d'intéressant. Réflexion faite : ce n'était pas possible. Puis la réponse était totalement contraire à ce que pensait Aoi qui était certes la base de la philosophie : un esprit de contradiction et de curiosité. Pour Aoi, elle se disait qu’ils étaient ici non pour le bien de leurs semblables, mais leur « bien » personnel. Car, s’ils étaient à l'extérieur, ils seraient libres, mais pas libre d'être eux-mêmes. Ici le contexte était différent. Certes ils étaient libre, mais plus en pénitence qu'autre chose. Cloîtré dans un institut pour ne pas dévoiler à la face du monde que des erreurs de la nature puissent exister. Néanmoins, ils essayaient tous de trouver une justification à cette mesure de dernier espoir. Oui, l'institut était le dernier espoir.

Reprenant le fils du cours, Aoi vit que le jeune homme avait fini de parler. Le moment était certainement venu d'interroger un nouvel élève, encore et encore comme le faisait tous les profs n'ayant pas préparé au préalable leurs cours. Pourtant, l'instituteur avait commencé à évoquer un nouveau sujet. Celui-ci prononçait un discoure satirique en ce qui concernait les mathématiques pour enfin terminer sur sa problématique :

« Les super-héros ont des pouvoirs semblables aux nôtres alors pouvons nous être considérés comme tels ?"

Il fallait donc réfléchir à ce sujet. Penchant la feuille, Aoi se remémora les histoires de super héros. Les beaux et grands athlètes bodybuildé américain, sauvant la demoiselle en détresse alors que le bâtiment était en train de bruler ou encore celui qui n'avait pas de pouvoir, mais qui arrêtait les méchants à la fin de l'histoire. Tant de cliché pour si peu de choses. Aoi se posait la question si elle avait la carrure d'un super-héros. La seule réaction qu'elle retenue de cette pensée, était le dégout soudain qu'elle avait eu. Reprenant les quelques idées qu'elle avait réuni, elle se mit à écrire.

Spoiler:
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Étienne Ellardice
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyMer 13 Jan - 18:22

Étienne était pris au piège de son propre monde. S'il n'avait pas écrit ce journal, il n'y aurait pas de problème actuellement, parce que personne n'avait deviné, personne ne l'avait vu, personne ne savait, mais ce jeune homme l'avait lu.
Maintenant que faire de cette preuve ? Le garçon tenait son sac contre lui sans pouvoir agir... S'il dévoilait tout, il n'aurait pas besoin de preuve... Le télékinésiste n'était pas dupe, il savait bien que les rumeurs pouvaient très vite circuler et être confirmées, même si elles n'étaient pas fondées...
Et là... Elles l'étaient.
Alors détruire son carnet... Ça ne voulait plus rien dire. Il devait faire autre chose, trouver un autre moyen pour ne pas perdre... Mais il était tout seul, Sanzo ne connaissait pas son journal, et personne n'était au courant de leur relation, donc personne pour les défendre. Il ne pouvait pas se battre, il n'avait aucune arme. Il ne pouvait pas expliquer cette situation et avait déjà perdu la confiance de nombreuses personnes en peu de temps.

Et les minutes passaient, le garçon restait enfermé dans ses toilettes sans pouvoir bouger, sans savoir quoi faire. Puis, il eut une idée.
Bien sûr, il ne pouvait rien faire, et puis, il n'avait pas à accuser ce garçon, parce qu'il aurait sûrement fait la même chose à sa place, même s'il n'aurait pas réagi ainsi...
Alors son allié serait celui qui l'avait toujours été. Étienne ne dénoncerait pas son camarade, mais il mettrait son protecteur au courant. C'était la moindre des choses, car il l'avait lui-même mis en danger en racontant son insignifiante vie à ce carnet.
Si son ennemi savait, son ami devait savoir. Le garçon avait besoin de cette aide, sinon il ne pourrait pas survivre longtemps. Il avait un ennemi pour le juger, il aurait un ami pour le défendre, pour créer une défense.
La seule chose qu'il devait espérer, c'est que Sanzo comprendrait. Qu'il ne le jugerait pas à son tour, car si son allié se retournait contre lui, il n'aurait probablement plus d'autre choix que de quitter cet endroit, et alors, le secret du Directeur serait découvert.
Quitte, ou double. Non, même pas.. Étienne avait déjà perdu. Mais il pouvait peut-être sauver la situation de Sanzo.
C'était compliqué... Malgré ses airs d'adolescents le professeur avait plus de 10 ans de différence avec le garçon, qui n'atteindrait la majorité française fin décembre.


« That won't do... » [Ça ne va pas...]

Le garçon assis par terre, se tenait la tête depuis quelques minutes déjà... Et finit par lever son poing droit pour frapper la cuvette des toilettes.

« THAT WON'T DO ! » [Ça ne va pas !]

Le poing sur la cuvette, il se leva lentement et agrippa son sac. Sortant de son cabinet, il se dirigea vers les lavabos et se lava les mains puis le visage avant de regarder son reflet dans la glace. Il ne pouvait pas retourner en cours, il n'en avait pas le courage...
Alors il décida d'opérer immédiatement et sortit des toilettes en direction du couloir principal, puis des chambres des professeurs.
Étienne se faisait petit, se cachant de chaque bruit, pouvant provenir d'une personne qui la renverrait en cours, ou pire, s'il s'expliquait, à l'infirmerie.
Arrivé devant la chambre de Sanzo Kichigai, le garçon ouvrit son sac. Il déchira une page de son bloc. Dedans, il écrivit ces quelques mots :
« Sanzo, je vais encore te faire du tort mais lis ceci. C'est tout ce que j'ai écrit sur ma vie depuis mon arrivée ici. Je veux que tu saches. On en parlera plus tard si tu veux. »

Il enveloppa son carnet dans cette feuille, laissant le côté vierge visible, il inscrivit le nom de son amant et fit passer le carnet d'une façon... Peu orthodoxe sûrement. Un coup de pied envoya le petit carnet enveloppé à l'intérieur de la pièce, après que le garçon l'ait déposé sous la porte. Étienne savait que personne ne passait dans cette pièce, Sanzo n'aimait pas que l'on touche à ses affaires. Alors il n'y avait que lui pour entrer ici, que lui pour trouver ce mot.
Son opération finie, le garçon fit demi-tour, reprenant son sac.

L'adolescent ne rejoignit pas encore la classe... Il marcha encore dans les couloirs, jusqu'à son dortoir. Il en ouvrit la porte et jeta son sac sur le lit.
Le jeune mutant resta quelques minutes sur le seuil de la porte, à regarder son vieux sac sur le lit... Il n'avait pas de valeur, rien qui ne lui appartenait, il ne pouvait même pas vivre comme nomade car n'avait pas appris à se débrouiller seul, et personne ne lui apprendrait jamais... Probablement.

Le garçon haussa les épaules et regarda l'heure sur son réveil. Il était parti en début de cours, ça faisait plus d'une demi-heure qu'il s'était échappé. Il était temps de rejoindre sa prison, avec le déshonneur qui lui était dû.
Quelques minutes plus tard, après avoir parcouru en sens inverse les couloirs d'un pas lent, il arriva devant la porte de la salle.
Il respira longuement et frappa à la porte de trois coups brefs puis actionna la poignée de la porte afin d'ouvrir cette dernière, sans attendre quoique ce soit, ils. Étienne entra dans la classe tête baissée, sans faire de bruit. Il n'y avait d'ailleurs aucun bruit dans la salle... Sûrement parce qu'il venait d'entrer et que tous les esprits devaient être concentrés sur lui. Il referma la porte doucement derrière lui et s'avança vers son rang, le premier.
Arrivé devant le professeur, il s'excusa officiellement :


« Je vous prie de m'excuser Monsieur, je me sentais mal. »

Sans donner plus d'informations, le télékinésiste s'assit à sa table, passant derrière le blond. Il fit son possible pour ne pas penser à lui et se concentra sur sa feuille. Il raya ses phrases dès qu'il put les lire et tenta de se concentrer sur la suite du cours, qui se poursuivait alors.
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Nance Vlamisky
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyVen 15 Jan - 0:33

Sa demande discrète fut vite oubliée dans un coin de la classe et le cours reprit normalement tandis que le prof expliquait qu’il n’était pas nécessaire de l’aider. Regrettant cette phrase là, il se rassit avec douleur pour celui qui s’était forcé à ne pas vomir. Ou alors il pourrait avec pu simuler pour sortir du cours se qui expliquerait la prise du sac. Mais pourquoi son pouvoir aurait détraqué à ce moment la ? Etant tous des mutants, on devrait tous avoir le même problème de ne pas ou très peu contrôler son pouvoir et donc il aurait eu du mal à bouger la chaise. Enfin bref, Nance pouvait arriver à ses fins pour son pouvoir, quand il réussissait, alors lui aussi surement.
Le cours reprit de plus belle, avec le professeur qui interpellait rapidement Aoi, le voisin du malade continua sur la lancée de Nance et une discussion s’en suivit entre eux deux. Nance pensait plutôt à ce qui se passait dans sa tête. Il aurait aimé trouver un endroit pour entrainer son pouvoir qu’il avait assez de mal à contrôler. Son évolution était minime et même si les maux de têtes mettent plus de temps à venir, ils sont toujours aussi imposants, lourds et cassants. Ayant cette pensée en tête, il se demandait s’il fallait qu’il se mette à un sport voir des cours de combats. Ce n’est pas que dehors, c’est la guerre totale avec des gangs et c’est chacun pour soi, mais même la petite bourgade ou Nance venait, il y avait toujours un lot de délinquant.
Il se rappelait même s’être fait battre, avant de le re battre et qu’il se revanche et etc… Enfin cela a permit de voir que Nance avait la particularité de se battre « comme un sauvage ». C’était pire que la baston de rue, du genre à sauter sur les gens et s’agripper dessus en utilisant tout ce qui peut servir d’armes, y comprit sa tête. Mais bon, vu que Nance perdait rarement son sang-froid et quand plus, il n’était pas costaud. Ce n’est pas qu’il est maigre, il est bien pour sa taille, mais c’est cette dernière qui gâche tout et qui empêchait Nance d’avoir une puissance adéquate. Etant de taille trop moyenne, les salves d’insultes et railleries étaient nombreux mais il avait un dos large.
Le prof haussant la voix, le fit sursauter de sa chaise qui grinçait un peu. Personne remarqua et c’était bon signe. Par contre le sujet d’un autre exercice était annoncé et ramassé en plus, était dit.
Les supers-Héros.
Nance se voyait en combinaison moulante avec culotte sur le dessus. Un sourire réussit à sortir malgré la résistance et il commençât à gribouiller quelques notes du genre « Pures fictions », « la plupart des mutants vivent cachés, s’il y en aurait, cela se verrait » ou même « la vie des héros est de sauver les autres au péril de sa vie. Ce n’est pas que les autres ne le feraient pas, mais certains, voir la plupart cherchent la gloire et de la célébrité, donc tout ce qui est Super Héros touche Hollywood »
Espérant ne pas se refaire avoir en se faisant ramasser sa feuille, il se faisait tout petit et effaçait en gommant pour réécrire exactement ce qu’il avait noté. Ça fait un minimum sérieux. Du temps passait et Nance commençait vraiment à s’ennuyer ferme. Bougeant un peu de façon à être l’image du point Prof par rapport au centre Blond et donc ne pas se faire voir, Nance s’installa dans ses bras et commençât à fermer les yeux. Le marchand de sable, Morphée, enfin le sommeil quoi, arriva peu de temps après.
Tout était lent. On aurait cru que Nance était shooté tellement il mit du temps à réagir que le prof s’était levé et ramassait déjà les copies. Il eut tout juste le temps de se relever pour détourner les yeux et tendre la copie d’un air innocent. Puis le prof se rassit, donc un autre sujet où la fin du cours s’annonçait. Mais non, il continua avec la même monotonie. Nance commençait à se demander s'il aurait du essayer la flémingite aigüe.

« Je vous prie de m'excuser Monsieur, je me sentais mal. »

La phrase sortit Nance de sa torpeur ou il ne manquait plus que la bave et les yeux vitreux pour l'incarcérer dans un asile. Ce dernier remarqua que le malade était revenu. Il ne l’avait même pas entendu frapper. C’est un peu logique d’être mal en sortant en trombe et en revenant avec plus de 30 minutes de retard. Mais un détail frappa Nance, qui était totalement sortit de sa torpeur. Vomitor, qui passa devant lui avec un visage neutre, mais sacrément pâle. A se demander s’il était encore en vie. Mais il était revenu sans son sac. Il en avait fais quoi ? L’avait-il brulé pour enlever des preuves d’une culpabilité trop lourde à supporter ? C’était plausible vu les réactions mais bon, n’étant pas dans Secret Story ou autre truc à la noix, Nance supposait donc que c’était un oubli.
Par contre, il fallait qu’il le lui demande, c’était plus fort que lui. Déchirant un petit bout de papier, il marqua un petit mot dessus, avant de faire tomber son stylo négligemment.

Spoiler:

Se relevant doucement, il arriva à la hauteur du malade et une table les séparait. Le prof, s’étant replongé sur ses feuilles, le papier allait des mains de Nance à la droite de Vomitor et tomba miraculeusement sur sa main droite. Revenant à sa place, Nance était pressé soit d’attendre la sonnerie, pour avoir la réponse.
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Zack Lacroix
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyVen 15 Jan - 2:36

Zack était le super-méchant de l'histoire, caché derrière une image à la Clark Kent. Pourtant dépourvu de binocles, il se cachait derrière une image douce mais froide, d'un jeune garçon banal. Il était un peu un super-héros, doté de pouvoirs il agissant dans l'ombre, accomplissant nombre actes de bravoure et de courage. Il avait passé ses nuits dehors, avait réussi à survivre, savait survivre, savait quoi faire en cas de danger, ne craignait personne. Il était l'alpha et l'oméga de son monde, celui où il était maître, il contrôlait tout, comme le plus grand des joueurs d'échec il avait un coup d'avance sur ses adversaires. Il remplissait sa fiche de futilités qui seraient trouvées positives par le professeur, il serait bien considéré, il gagnerait la partie.

Spoiler:

Il avait posé son stylo dans les dernières secondes, hésitant pour ses formulations, et rendait le bout de papier au professeur qui commençait à le rebuter. Zack n'était pas homophobe mais presque, il n'aimait pas la différence car lui même est différent. Il imaginait ce qu'il se passait en cachette, les actes sexuels de personnes séparées de beaucoup d'années, un presque-adulte et un vieux. Quelle horreur, de plus une relation homosexuelle, il ne pouvait concevoir cela. Il ne pouvait concevoir qu'un garçon aussi beau et aussi gentil d'aspect soit de bord là. Il n'était pas maniéré pour autant, il ne cachait rien, même s'il avait quelque chose de spécial personne ne pourrait se douter de ce qu'il se passait en sa couche. Sanzo était le mal, Sheitan la bonté personnifiée. Il tournait dans les rangs, remerciant chaque élève. Zack étudiait chaque pas et mouvement de l'adulte, vérifiant s'il portait un regard spécial aux hommes ou aux femmes, visiblement non. Les rumeurs circulaient en l'établissement que le nouveau nom de l'école était celui de sa défunte compagne. Le blondinet avait recherché à la médiathèque toute une après-midi si son existence était réelle ou inventive. Finalement il avait découvert la vérité, « une femme retrouvée pendue dans son appartement, unique message précédent l'autolyse est un visage de canidé dessiné sur le carrelage avec son propre sang. ». Ceci prouvait bien l'hétérosexualité passée de Sanzo. Ensuite il avait demandé à Sheitan s'il avait une petite amie en ce moment, réponse négative, donc pas de couverture, de plus le directeur n'avait jamais eu en la connaissance de tous une relation avec une femme dans l'institut. Zack avait un dossier en béton pour faire tomber le grand chef et faire ainsi passer son mentor en première position. Mais il ne le voulait pas. Qui dit Sheitan au pouvoir, dit Alexis, dit aussi essais sur les autres, dit aussi partage avec le reste du monde mutant l'homme qu'il aimait le plus. Alors il attendrait et chercherait à assouvir quelques unes de ses pulsions.

Comme prévu, la bête de somme entra en s'excusant le regard dans le vide, silence apocalyptique, avant que Sanzo reprenne le contrôle de la situation pour ne point perdre la face. Le cour se passait bien, s'assoir ici était un réel plaisir pour l'enfant des rues, il appréciait réellement les petites choses de la vie maintenant que la mort devenait familière pour lui. Tuer, il en avait la capacité, et ça sans quasiment rien produire comme effort. Il était capable d'écraser le crâne de n'importe qui entre ses mains avant qu'il ne tombe en poussière, il était capable de figer le corps et le sang, il était capable de faire sécher le cœur plus vite que ne tombent les feuilles de l'arbre roux, il était capable mais ne le ferait pas. Il avait déclenché le compte à rebours et arrivé à zéro, telle une bombe au plastique ferait tout exploser et voler en éclats autour de lui, rien ni personne ne pourrait le stopper, les menottes au poings il les ferait occire, les barreaux devant lui pourrir, les gardiens tomber en lambeaux, les quelques survivants changer en flaques d'eau. Ses instincts animaux devaient être plus développés que ceux du professeur.

Le garçon à ses côtés reçut un message dans une boule de papier, il n'avait pas envie de le lire, il s'en fichait, mais cela lui donna une idée. Alors il prit un morceau de papier en le déchirant silencieusement de son bloc de feuilles nota quelques mots le plus proprement possible. Tout en écoutant d'une oreille ce qu'il se disait près du tableau.

Spoiler:

Il savait que Étienne parlait anglais, ce message n'était pas réellement gentil, c'était pour le rassurer pour pas qu'il ne commette l'irréparable absence et surtout pour lui montrer qu'il savait tout de lui, sa langue maternelle, sa façon d'écrire était celle d'un anglophone, les dates, même s'il maitrisait le français et que son accent était inexistant, Étienne avait gardé quelques détails invisibles pour le lambda, lui montrer cela serait comme de lui dire en public « tu couches avec le prof' de philo ! », une réelle agression. Mais tournée d'une manière gentillette et niaise c'était pire, ambigu et même s'il ne voulait pas réellement de mal à ce garçon, Zack obtiendrait tout de lui. Le cours passait vite, tout se passait comme prévu, il avait pris le train en marche et ce dernier wagon poussait tous les précédents à grande vitesse vers un précipice.
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Sanzo Kichigai
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyVen 15 Jan - 3:19

Sanzo en avait franchement marre, de cette incapacité à agir, il ne pouvait rien faire dans cette classe, il ne pouvait pas faire de clins d'œil à son bien aimé, il ne pouvait même pas trop le regarder. Il pouvait juste subir sa profession, enseigner était un plaisir, maintenant c'était devenu lassant, alors que quelques mois plus tôt il se réjouissait à l'arrivée de nouveaux élèves, de nouvelles classes, de nouvelles promotions. Mais désormais tout avait changé, il n'avait plus Sophie, il avait Étienne, ce n'était pas un mal, c'était seulement autre chose, mais le fait d'avoir ce jeune garçon comme unique passe-temps de l'esprit était mauvais pour tout le reste de sa vie. Au moins le positif avec Sophie c'était qu'il puisse parler d'elle, l'embrasser fougueusement en public, même si les personnes âgées radotaient et roupillaient sous leurs baisers langoureux et explicites ils aimaient s'amuser à cela de temps en temps. Bien que très réservé, Sanzo ne pouvait plus vivre en secret, il devait au moins en parler à quelqu'un, Cécile était la seule personne apte à l'écouter et à ne pas le juger ni même raconter à qui-que-ce-soit ce lourd secret. Mais il ne parlerait pas, il ne voulait prendre aucun risque, lui écrire quelques mots étaient déjà une erreur. Il n'écrivait plus, il ne voulait pas non plus consigner ses journées dans des textes qu'il ne relirait pas et que quelqu'un trouverait, il ne voulait pas non plus écrire cela sur le web où tout le monde n'est qu'une adresse IP, de toute façon Sanzo n'avait besoin de rien, juste un peu plus de moments de complicité en couple.

Il aurait cela ce soir ou demain tout au plus, c'était rassurant, alors il se remit à son travail pleinement. Après avoir ramassé chacune des copies il entra, en s'excusant timidement, retournant à sa place comme une ombre, toute la classe avait les yeux rivés sur lui. Le teint blafard du jeune garçon faisait peur, il ressemblait à celui de l'Ôkami en maladif. Alors Sanzo décida de reprendre la parole.

"Donc Étienne, tu passeras ce soir dans mon bureau pour rattraper ce qui a été dit, si tu as besoin vas à l'infirmerie, mais quoi qu'il arrive on continue le cours. Sanzo marqua une petite pause dans son monologue, puis reprit en cherchant du regard tous les élèves : Voyez vous la philosophie ce n'est pas une science exacte, c'est surtout débattre, délibérer, argumenter, démontrer, mais il n'y a aucun bon ou mauvais résultat, du moment qu'il vient de vous et qu'il suit certains codes, je vous ferai passer une fiche récapitulative de ce que j'attends de vous plus tard. Ce qu'il sera donc intéressant c'est d'allier une certaine éducation sociale à cette philosophie au cours de débats, de partages d'idées dans les prochains cours, que vous trouviez cela moins monotone, bien entendu vous aurez des devoirs à me rendre, d'autres à faire sur table mais peu, je veux juste vous savoir intéressés ou pas mais pour de bonnes raisons. Je vous photocopierai également quelques écrit majeurs en ce qui concerne les grands philosophes et avec cela vous aurez de bonnes bases pour cette année. Mais maintenant au travail !"

Sanzo prit le paquet de feuilles qu'il avait préalablement contrôlé et commença à la faire circuler dans sur les tables.

Spoiler:

Sur cette copie se trouvait une définition de base de la matière ainsi qu'une explication du programme qui serait prochainement en vigueur. Cela faisait une demi-heure passée déjà, plus qu'une bonne heure, tout se passait finalement pas si mal, à moins que quelqu'un d'autre se sente mal ou mette le feu à la pièce... Pendant que les élèves prenaient connaissance du document le professeur le commentait, expliquant et lisant avec eux point par point le cours. Il aurait voulu crier « je t'aime » à celui qui le méritait, au premier rang, mais il ne pouvait que rabâcher année après année la même chose. Toujours et encore se répéter et tenter de faire entrer dans le crâne de gens peu intéressés des cours qui d'aspect étaient ennuyeux. Vivement la sonnerie. Vivement la sonnerie. C'est ce à quoi Sanzo pensait, puis elle vint à la fin de la lecture, bien qu'il restait une heure le professeur décida de laisser quelques minutes de pause à ses élèves.

"Je reviens de suite, je vous laisse faire ce que vous voulez, où vous voulez, mais quelqu'un prendra en charge la classe et si nécessaire fera de la répression. Kiryu vu que tu es au comité, tu pourras expliquer quel est ton rôle pendant que je te laisse les surveiller ? Tout le monde est là dans quinze minutes."


Le jeune homme accepta, comme s'il avait le choix, avec sa gentillesse naturelle puis San prit la porte et la laissa ouverte, il repassa devant la salle de français, puis celle de contrôle des éléments, fermée. Alors il se dirigea vers la salle des professeurs où elle était tout de même absente. Il se servit un café dilué de sucre et de lait puis prit un gâteau sec, et regarda par la fenêtre. La ciel était beau, pourquoi ne pas faire cours dehors une prochaine fois ? C'était une bonne idée, cela permettrait de renouveler un peu le registre et amuserait certains. Le trajet était long jusqu'aux salles, enfin relativement court, mais il ne voulait pas trottiner alors il prit sa tasse et l'apporta avec lui jusqu'à la salle où tout le monde était bien au rendez-vous, un peu distraits mais bel et bien là.
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Kiryu Heartgraves
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyVen 15 Jan - 23:07

Dans toute matière, il y a des parties drôles et d'autres qui ne le sont pas, mais auxquelles on ne peut pas échapper. Il semblait que le moment fatidique soit arrivé. Pour avoir fréquenté ses cours depuis un bon moment, Kiryu pouvait le dire rien qu'à l'expression de Sanzo. Il perdait de son enthousiasme contagieux quand arrivaient ces parties qui le torturait tout autant que ses élèves, bien que ceux-ci, aveugles et égoïstes, ne s'en rendent pas compte.
Toute la passion qui animait le jeune professeur le quittait, et il était comme une marionnette coupée de ses fils. Il passait en mode "automatique". Et dès que le calvaire s'achevait, il reprenait ses anciennes habitudes.

Cette monstruosité là, Kiryu l'avait déjà vue l'année passée, lors du premier cours de philosophie. Un an auparavant, jour pour jour. En un temps où, jeune homme marqué par les épreuves, il avait décidé de laisser tout cela de côté pour se faire une nouvelle vie. Il avait dans les premiers temps passé les meilleurs moments de sa vie, principalement grâce à sa demoiselle de cœur. Mais le sort, loin d'en avoir fini avec lui, l'avait replongé dans les abysses de l'horreur en la faisant disparaître. Kiryu avait du admettre que c'était de sa faute, et qu'il ne pouvait pas échapper au destin que son père lui avait prédit, longtemps auparavant. Quand il y repensait maintenant, il s'étonnait d'avoir pu être si insouciant ...
Comme il se devait, son insouciance n'était plus maintenant que feinte pour masquer ses blessures.
C'est à peine si les moments passés avec Étienne parvenaient à le détendre.

Plongé dans les sombres abimes de ses pensées, il zappa totalement le cours jusqu'à ce que Sanzo annonce un pause. Il en avait vraisemblablement assez de l'attitude amorphe de ses élèves.
C'est alors que se produit l'impensable. Le vénérable professeur lui demanda de se charger de la classe, et en particulier de lui expliquer sa fonction, pendant qu'il allait faire un petit tour.
Un fort sentiment d'injustice commença à monter en lui. Mais il se calma, se rappelant que ce n'était pas le genre de Sanzo d'agir comme ça ... Quelque chose d'important devait retenir son attention.
Il fit donc mentalement une croix sur sa pause, se promettant de la récupérer d'une manière ou d'une autre. Il accepta promptement et prit place sur l'estrade dès que le professeur eut refermé la porte derrière lui.


" Je me présente, pour ceux qui ne me connaissent pas. Je m'appelle Kiryu Oroshi. J'étudie à Dellane depuis un an. Je suis arrivé assez tard, comparé à vous.
Bref, je suis le chef du Comité de Discipline de l'école. On vous a tous remis un règlement intérieur à votre arrivée pas vrai ?!! Hé bien le boulot du Comité de Discipline est de veiller à ce que chacun l'applique, pour que la vie en communauté soit agréable pour tout le monde.
A ce propos, je m'excuse auprès de ceux d'entre vous qui étaient intéressés d'avoir annulé le recrutement la semaine dernière. Il est reporté à mercredi prochain, juste après le cours de Sciences.
Heu, je pense que c'est tout. Vous pouvez venir me poser des questions pendant la fin de la pause si vous le souhaitez. Sinon amusez vous bien, ne soyez pas en retard pour la suite du cours. "


Il se dirigea directement vers Etienne.

" Hey ... ça va mieux ?! Tu as une tête à faire peur ... enfin moins que quand tu es sorti de cours ! "
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyLun 18 Jan - 20:27

Le cours devenait de plus en plus interminable et Aoi n’en voyait plus la fin. Les autres élèves étaient déjà inexistants pour elle et maintenant c’était le prof qui commençait à le devenir. Regardant par la fenêtre elle regardait les feuilles d’un ton orangé tombé doucement sur le sol. Les petites éclaircies transperçant les nuages sans limites étaient une attraction satisfaisante pour cette élève qui n’avait jamais pris d’intérêt aux cours en particulier. Elle n'avait presque jamais été en cours d'ailleurs et cela ne l'avait pas dérangé dans son apprentissage de la vie. Aoi commençait à prendre son crayon pour commencer à écrire sur l'inutilité de l'école dans le domaine de l'apprentissage de l'école. Effectuant des courbes calligraphiques et grattant la feuille avec minutie elle écrivait:

Spoiler:

Relevant la tête après avoir entendu un murmure qui devait venir du prof, elle le vit sortir de la salle. Aoi se demandait si l’ennui que devait faire ressentir la classe vis-à-vis du cours de philo avait été ressenti par celui et la jeune femme conjectura que cette lascivité d’un cours inintéressant en était la cause. Certes le cours pouvait être intéressant, mais pour Aoi rien n’existait. Les personnes dans la salle n'existait pas, ils étaient que des pions, des contaminations de plus dans un monde remplis de désespoir et de mort causée par les mêmes virus qui leur avaient fait voir le jour. Elle ne les détestait pas pour autant. Si Aoi avait bien comprit quelque chose au cours de sa vie de vingt-quatre années, c'était qu'il fallait accepter la stupidité des autres si on ne voulait pas se retrouver dans une situation peu convenable.

Voyant que Kiryu se levait pour finalement prendre place sur l'estrade de la salle, Aoi regarda à nouveau si les feuilles restantes sur un arbre qui faisait l'angle d'un virage dans le parc étaient tombées. Regardant par la suite l'horloge qui était accrochée sur le mur, elle regretta son geste en s'apercevant que les secondes étaient plus longues que les minutes. Enfin elle posa de nouveau son regard en direction de Kiryu qui commençait son discoure. Posant sa tête dans une main, elle le regardait en pensant que le temps passerait plus vite si elle s'intéressait à autre chose que le tapis orange qui était en train de se former.

" Je me présente, pour ceux qui ne me connaissent pas. Je m'appelle Kiryu Oroshi. J'étudie à Dellane depuis un an. Je suis arrivé assez tard, comparé à vous.
Bref, je suis le chef du Comité de Discipline de l'école. On vous a tous remis un règlement intérieur à votre arrivée pas vrai ?!! Hé bien le boulot du Comité de Discipline est de veiller à ce que chacun l'applique, pour que la vie en communauté soit agréable pour tout le monde.
A ce propos, je m'excuse auprès de ceux d'entre vous qui étaient intéressés d'avoir annulé le recrutement la semaine dernière. Il est reporté à mercredi prochain, juste après le cours de Sciences.
Heu, je pense que c'est tout. Vous pouvez venir me poser des questions pendant la fin de la pause si vous le souhaitez. Sinon amusez vous bien, ne soyez pas en retard pour la suite du cours. "


Sans surprise, il avait déblatéré son discoure comme le directeur en début d'année. Pourtant, il avait dit quelque chose d'intéressant. Une nouvelle date était donc fixée pour l'admission au comité de discipline et cela intéressait Aoi qui cherchait toujours à investir le bureau du directeur. Ayant pris en compte cette remarque elle retourna dans le vide intellectuel en se focalisant sur la vue que lui offrait sa place.
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyMar 19 Jan - 22:55

Le garçon venait de rentrer en classe, essayant d'oublier l'humiliation de ces regards figés sur lui, imaginant que ce serait bien plus difficile si tout le monde connaissait son secret... Leur secret.
Étienne ne pouvait décidément pas laisser cette information se diffuser. Le teint blafard et la tête baissée, l'adolescent imaginait sa feuille comme étant la huitième merveille du monde, mais les paroles du professeur le réveillèrent immédiatement. Il leva la tête difficilement, puis la hocha, signe qu'il avait compris, avant de se reconcentrer sur sa feuille. C'était tout de même incroyable que ce soit Sanzo qui lui dise ça, aller à l'infirmerie... Il y verrait forcément Sheitan, alors ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler une bonne idée...
Mais il y avait une partie plus importante dans cette phrase il le verrait ce soir. Ce soir, pourvu que cela arrive vite alors.
Et puis... Il ne devait pas penser au ton de voix du Directeur, elle était celle qu'il adressait à chaque élève, en plus, elle serait peut-être encore plus dure ce soir, s'il lisait son journal avant de le voir...
Il n'aurait pas dû penser à cela... Il était évident que Sanzo serait furieux qu'il ait laissé une si grande preuve... Ils devraient trouver à ce moment-là un moyen d'échapper à Zack, sans que Sanzo soit au courant ?
Pas possible... Il n'était pas idiot, il n'y croirait pas....

Le garçon malheureux qu'il était à ce moment-là reçut une correspondance. Une boule de papier venait de tomber sur sa main droite, instinctivement, Étienne leva la tête pour observer Sanzo, mais celui-ci ne cilla pas, concentré sur un travail inconnu. Alors il déplia simplement le bout de papier avec curiosité, se demandant ce qui allait pouvoir encore lui arriver ?
Était-ce qu'une rumeur s'était déjà propagée ?
Soudain fébrile, il finit de déplier le mot et le lut non sans ressentir du soulagement. C'était rassurant de savoir qu'il avait un soutien, même minime. Par contre pour l'histoire du sac, il faudrait inventer...
Le garçon ne pouvait pas se retourner, alors il tenta un signe de la main droite à son camarade, tout en vérifiant que Sanzo ne le verrait pas... Il ne valait mieux pas se faire remarquer encore une fois...

La correspondance ne s'arrêta pas là, il reçut encore un message, cette fois-ci de son voisin... Lui ? Que lui voulait-il encore ?
Il regarda le bout de papier et fronça les sourcils avant de répondre :


Spoiler:


Oui, il détenait son secret, oui, il pouvait tout dire, à n'importe quel moment, mais non, Étienne ne se laisserait pas faire, on ne le piétinerait pas si facilement.
Posant le papier sur le bureau de son voisin, il regretta presque son action. Si cela l'énervait ? S'il se mettait à tout débiter ? Peut-être qu'il l'enverrait par la fenêtre. Deux meurtres : un par an, jolies statistiques mais elles ne convenaient pas vraiment au garçon.

Le télékinésiste oublia ses pensées néfastes et essaya de se focaliser sur le cours, qu'il n'écoutait pas vraiment, tout ce qu'il avait finalement compris, c'est que la feuille qui lui était parvenue devait avoir toute son attention...
Alors il la lit paisiblement, souhaitant de toute son âme que ce cours se termine au plus vite.
Il se créait une bulle où n'existait que lui et Sanzo, son professeur, protecteur et amant se trouvant à des années lumières de lui, même s'il n'avait que quelques mètres à franchir pour bénéficier d'une de ses étreintes...

Non... Pas de pensées de ce type non plus... Le garçon se rendit compte qu'il ne connaissait pas toutes les personnes de cette classe... Il pouvait y avoir de tout et n'importe quoi ici, alors si on était en train de scruter son esprit à ce moment précis, il était près pour la prison, puis l'asile avec des chances d'en échapper. La télékinésie était un pouvoir assez souvent utile finalement...

Philosophie...
Étienne se pencha sur sa feuille pour enfin se décider à y faire attention et ne pas se perdre, ne pas laisser son esprit se promener n'importe où.
En temps normal cela l'aurait sûrement intéressé, car rares étaient les choses qui n'intéressaient pas l'adolescent... Il aurait pris des notes, aurait souligné voire surligné quelques passages. Somme toute, il aurait fait le bon élève.
Mais là, il perdait vraiment ce rôle de vue et quand la sonnerie résonna dans les salles de classes, il ne pouvait même pas se vanter d'avoir terminé la première phrase.

Il entendit alors Sanzo se lever pour annoncer à la classe qu'ils avaient droit à une pause. Il restait encore une heure... Quelle horreur. Kiryu fut nommé responsable de la classe, retour dans quinze minutes.
Ces quelques informations terminées Étienne se conforta dans son mutisme et écouta vaguement la présentation de Kiryu. Apparemment il cherchait des élèves pour le Comité. Ce ne serait pas une mauvaise idée pour Étienne d'en faire partie... Mais il serait sûrement refusé d'office, vu son comportement des dernières semaines. Enfin au moins il aurait la protection de son ami normalement. Et ce fut celui-là même qui vint directement lui adresser la parole.
Le garçon leva la tête pour mieux le regarder, ce qui était peut-être une mauvaise idée vu la remarque qu'il venait de faire sur son visage, mais il voulait montrer qu'il allait bien malgré son teint et son manque d'assurance toujours apparent :


« Oui... Désolé pour ça. J'ai dû avaler quelque chose que je n'ai pas digéré ce matin... Si j'avais su je ne me serais pas levé pour donner ce spectacle... »

Si j'avais pu ne pas naître aussi...

L'adolescent lui fit un léger sourire qui se voulait engageant, mais il aurait été sûrement plus crédible à l'époque d'Halloween...
Tout ce qu'il espérait maintenant c'est que les choses aillent vite. Que Sanzo réapparaissent et que le cours se termine, et que le déjeuner arrive pour se terminer, que cette journée arrive jusqu'au soir... Après... Cela dépendrait de nombreuses choses, mais peut-être voudrait-il arrêter le temps, pour qu'il puisse profiter d'un peu de bon temps, sans avoir à regretter ou à appréhender d'autres choses.
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyDim 24 Jan - 23:27

L’atmosphère de la classe passa d’ennuyeuse à mortelle. Pensant qu’il animerait un peu la situation avec son message, il fut légèrement déçu par son interlocuteur qui lui répondit d’un bref signe de la main. Peut-être qu’il était trop malade ou sous le choc. Mais Nance entrevit un geste en direction de son voisin de gauche. Peut-être qu’il lui avait passé le papier ou qu’ils parlaient tous les deux. Au moins, ces deux-la ne devaient pas s’ennuyer. Se redressant un peu, il s’appuya sur ses coudes et parcourut la classe d’un regard monotone. Il vit son colocataire absorbé par ce que disait le prof, Aoi qui regardait dehors avec un intérêt capital, surement plus intéressant que le cours.
Nance s’arrêta en pleine pensée car une autre avait jaillit dans sa tête. Et si le prof était télépathe ? Ou quelque chose du genre ? Il pourrait lire dans les pensées. Sur le coup, il se mit à imaginer que le cours était l’un des plus importants et des plus intéressants au monde. Puis il se surprit à secouer la tête avec un sourire quand la sonnerie arriva. Le professeur se leva pour annoncer une pause et il demanda à un élève de prendre le relais pour 15 minutes. Ce dernier, étant le colocataire de Nance, se présenta comme Kiryu Oroshi, Chef du Comité de Discipline. Son sang ne fit qu’un tour. Il avait ce genre de personnes dans sa chambre. Il fallait donc faire très attention à ne pas se faire remarquer, surtout par lui, ou alors l’inverse, il fallait se lier avec lui pour pouvoir éviter certains ennuis. Puis Kiryu, dont Nance avait maintenant appris le nom, alla demander si tout allait bien au malade qui répondit :

« Oui... Désolé pour ça. J'ai dû avaler quelque chose que je n'ai pas digéré ce matin... Si j'avais su je ne me serais pas levé pour donner ce spectacle... »

Il était du genre pessimiste de la vie lui. Même si on est malade, on n’a pas besoin de dire ça. Finalement, Nance ne prit la peine d'aller recevoir la réponse, puisque Kiryu a déjà fait la demande vocalement et que ça serait un peu bête de demander 2x la même question, même si elle est dite par deux personnes différentes.
De toute façon, Nance se demandait ce qu’il allait se passer ensuite. Il décida de se lever de sa chaise et s’étira de façon discret tout en baillant doucement. Voyant que peu de monde bougeait, il décida de se rassoir et regarda Aoi. Il aurait bien voulu aller lui parler, mais elle l’aurait surement engueulé sur le fait de se parler en public alors qu’un coup se préparait.
L’ennui commençait vraiment à gêner Nance, qui ne savait pas du tout quoi faire. Il n’aime pas dessiner, le cours est embêtant et les élèves sont trop sérieux pour pouvoir parler dans une classe.
Il voulut prendre un livre qu’il trimbalait toujours avec lui mais étant nerveux à cause de l’ennui, il le fit disparaître. Jurant contre lui-même, il décida de croiser les bras et de regarder autour de lui puis il se mit à lire la feuille que lui avait donnée le prof. Nance se surprit à faire cela mais bon, que pourrait-il faire d’autre ? Il commença alors la longue attente de la fin du cours en espérant qu’un crash extraterrestre ou une invasion de minimoys viennent troubler l’ennui mortel.






[PS: dzl du post assez court]
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Zack Lacroix
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyMer 27 Jan - 19:49

Zack en avait marre de cette situation, il voulait que tout aille vite, il voulait déjà être en fin d'année avant de l'avoir commencée, ce premier cours était très important pour lui. Prônant une certaine étique, il ne voulait pas faire souffrir davantage Étienne, il l'appréciait tout de même. Bien qu'il veuille l'utiliser, il voulait également le protéger de Sheitan. Car bien que comparable à un ange, cet homme rayait de la carte tous les éléments gênants pour sa quête. Il reçut une réponse assez rapidement. « S'il avait le choix il ne viendrait pas ? » mais Zack pensait qu'il avait le choix. Alors il s'empressa de réfléchir à une réponse, mais ne se jeta pas sur le morceau de papier. Le cours était banal, Sanzo commentait tout, permettant à Zack de comprendre sans même lire. IL ne perdait donc pas de temps à réfléchir à sa réponse.

Spoiler:

Il replia la bribe de papier avant de lui repasser quand le professeur eut les yeux tournés, puis ajouta un discret mais audible :

"Je te le jure."


Zack ne voulait pas l'inquiéter, désormais il se mettait à sa place, Zack n'était pas meilleur que ses anciens tortionnaires. Il secoua rapidement sa tête sur deux allers-retours pour revenir à lui, geste ridicule mais qui passait inaperçu au moment où Sanzo précisa une petite pause. Une fois que le chef du comité de discipline prit la parole, Zack eut un éclair de génie. C'était cela, il devait faire membre du comité, il y arriverait. Alors toute la semaine il s'entrainerait le soir au stade à courir et se muscler un peu. Il était réellement maigre mais ne voulait plus être comme ça, il voulait changer d'aspect avant de changer de vie, anciennement exploité, à la rue, sans foyer, sans personne, maigre, il voulait maintenant être quelqu'un, et de plus effacer définitivement ce visage frêle d'enfant qui commençait à disparaître. Son esprit bouillonnait de différentes sensations en l'espace d'une heure, il construisait un puzzle sans savoir quel était le dessin final. Et le destin de ce petit homme était bien plus important que celui de n'importe qui aux yeux de certains. S'il avait été placé ici c'est qu'il ne servait à rien pour le moment, mais quelques mois voire années plus tard Alexis lui réserverait certainement quelques missions de bas étage. Pendant la pause il attendit que les curieux aient finit d'interroger le petit anglais, puis entama la conversation brièvement, un monologue en fait, il ne faisait que baisser les yeux et seulement quelques mots sortirent de la bouche du petit homosexuel.

"Donc tu viens me rejoindre après le cours ? Comme ça tu auras la journée pour toi, tu pourras t'occuper d'autres choses. Ne t'inquiètes pas je veux être ton ami."


Zack affichait un grand sourire. Il regardait le visage déconfit du jeune Ellardice avant de reprendre :

"Et puis tu n'as rien à perdre, fais moi confiance, je serai plus silencieux qu'un cahier..."


Zack tapota l'épaule de son interlocuteur amicalement en lui glissant quelques mots de pour qu'il soit rassuré et qu'il ne se rende pas malade pour rien. Des mots simples, des mots inutiles pour quelqu'un qui devait le prendre pour le Diable en personne désormais. Mais Zack se rendait compte que c'est ce qu'il était, il avait eu de la chance en trouvant ce carnet, il avait lu, il avait compris, il avait décrypté, il avait interprété et serait presque tombé amoureux de cet « ATN » s'il avait été une femme. Il l'aimait beaucoup sans le connaître réellement bien qu'il puisse anticiper ses réactions. Bien que cet « ATN » soit prévisible, il restait pavé de mystères et d'incohérences. Il était tantôt courageux tantôt lâche, il se sacrifiait mais ne pensait qu'à lui, il s'apitoyait sur son sort mais veillait sur les êtres auxquels il comptait. Ce petit garçon jouait avec le feu sans se brûler, mais maintenant que le briquet s'était chauffé et que le fer était rouge il ne prêtait plus attention à cela, pensant que sans la flamme il ne pouvait se faire mal. Désormais il comprenait, il comprenait pourquoi la vie était injuste, Zack comprenait tout. Zack voulait changer, Zack voulait arriver dans cette classe à nouveau, revenir dans le temps et simplement lui rendre, lui dire qu'il garderait ce secret à jamais, qu'il voulait simplement être son ami, qu'il fallait se méfier de Sheitan et détruire le cahier, il voulait tout balancer sur Delilah au directeur qui semblait être un homme bon. Il voulait tant de choses que le temps lui jouait des tours, il désirait ouvrir les portes closes, mais il n'était pas assez grand. Il était trop jeune, il en avait marre, il était toujours appelé « il » par son beau-père, Zack avait un joli prénom. Zack ne s'aimait pas vraiment mais vivait avec. David, si jamais ce prénom pouvait partir de sa tête, si jamais celui d'Angélique aussi, le paradis serait à portée de mains, mais les gens font des tonnes d'histoires de leur passé. Zack faisait partie de la foule, du monde, des gens normaux bien que extraordinaire, il pensait comme tout le monde, à reculons. Le cours reprit, l'ennui aussi, il se contenta d'écouter, De noter sur son bloc quelques idées, d'observer du coin de l'œil jeune garçon, il n'avait plus rien à faire mis à part attendre et tout arriverait.
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Sanzo Kichigai
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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyVen 29 Jan - 0:40

Parfois le destin d'un homme se résume à peu de choses, lire un livre et vivre à la place du personnage principal, s'imaginer qu'on est lui, s'imaginer que l'on vit à sa place, s'imaginer que nous sommes autre. Forcé de croire par lui-même le monde qui l'entoure Sanzo se ballotait sur un radeau à la dérive, loin de l'horizon qu'il voyait pour lui étant petit. Loin de l'image du grand héros qu'il voulait être une fois son don révélé. Sanzo n'était plus qu'un enseignant, tentant en vain d'apporter quelque chose au monde, cependant le monde n'était pas un combat perpétuel entre le bien et le mal, le neutre habitait souvent sa vie. Le neutre, apprendre à des gosses qui ne se serviront jamais de ces cours, apprendre à d'autres qui y réfléchirons, apprendre à certains qui dormiraient le soir même sans que leur conscience puisse changer ne serais-ce que peu. Sanzo voulait simplement faire ce qui était en son pouvoir d'adulte pour aider les futures générations à ne pas refaire ses erreurs. Ces jeunes qui en le regardant entrer à nouveau dans la classe n'étaient pas heureux, ne se doutaient même pas de ce qui les attendait à l'extérieur, n'imaginait pas ce que vivent en ce moment les moins chanceux, ceux dont Dellane n'a toujours accueillit. Idiots, imbéciles, pitoyables enfants, minables vermines. Sanzo pensait cela en ce moment, Sanzo, le gentil de service commençait à regretter de ne pas être un personnage principal de bande-dessinée, avoir son nom de code, l'Ôkami, vivre en tant que baroudeur, à la solde des bonnes intentions. Mais même avec les meilleures intentions du monde, les pires choses peuvent arriver, c'est même avec celles-ci que les pires arrivent. Il salua à nouveau la classe avant de reprendre place.

Il n'avait pas envie de continuer le cours, mais il ne faisait qu'obéir aux règles, le rebelle de service ne faisait qu'obéir depuis le début, il était pourtant quelqu'un de bon, mais marginal, il ne voulait en rien ressembler à son père, ni surtout à sa mère, il ne ressemblait à personne, ou à une personne ne ressemblant à aucun autre, il n'était pourtant pas unique, juste banal. Il était simplement le fruit d'une erreur biologique, génétique ou autre mot à la terminaison similaire, il n'était pas celui qui ferait la couverture des journaux dans un costume d'anonymat. Se réveiller et être déçu de sa propre vie est une chose atroce lorsque c'est la fin, lorsque l'on ne peut plus rien faire de ses jambes, mais se rendre compte de cela alors que l'on peut encore tout changer est bien pire. Il prendrait des vacances prochainement, il en avait marre des histoires enfantines, des relations ambiguës, il aimait Étienne mais pas au point de sacrifier sa vie. Égoïste jusqu'au bout des griffes le vieux loup solitaire vivait depuis quelques mois un paradis artificiel au près du jeune garçon, mais une fois le projecteur éteint il ne restait que déceptions. Déceptions de ne pouvoir être libre. Libre dans sa manière d'agir, dans sa manière de faire, vivre, aimer, manger, respirer, voyager, retourner dans son pays d'origine trouver ses racines, chasser, traquer, mourir, penser à elle, penser à elles, penser à lui, penser au suicide, pleurer, pleurer, gémir, penser à ne plus penser puis oublier avant d'entamer une nouvelle routine à nouveau ennuyeuse et recommencer. Il n'était pas libre. Alors se servant de ses pensées, entre quelques phrases anodines de sa dernière laborieuse heure de cours il plaça cette question :

"Pour vous la liberté c'est quoi ? En dépit des lois, des règles, dites moi ce qu'elle vous évoque franchement, sincèrement, si vous étiez libre à cent pour cent que feriez vous en ce moment ? Et celui qui me répondra qu'il quitterait ce cours me fera une belle rédaction sur un sujet au choix."


Sanzo faisait toujours des blagues nulles auxquelles il riait sottement. Il s'en fichait, si les adolescents avaient une mauvaise image de lui, il s'en foutait royalement, il n'était pas directeur pour rien et sa supériorité naturelle lui faisait oublier jusqu'à l'existence du jugement des autres sur sa personne. Il était excessif, il vivait dans l'excès continuellement, il aimait trop, il appréciait trop, s'engageait trop, était trop déçu, pleurait beaucoup plus qu'il ne le fallait, pensait à la mort bien plus que la faucheuse elle-même. Les élèves commençaient à noter sur des feuilles libres leurs quelques idées c'est alors que Sanzo déclara que les feuilles seront échangées entre élèves.

"Je prendrai note également de ce que je pense et l'un de vous lira ma vision de cette notion."


Alors il se mit au travail, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait cela, un travail qui ne nécessitait pas de culture, juste de s'investir totalement, d'ouvrir son cœur à quelqu'un d'inconnu, c'est grâce à cela qu'il connaitrait mieux ses élèves. Prenant son plus beau stylo plume et une feuille à petits carreaux il commença à écrire.

Spoiler:

Une fois que tout le monde eut fini, Sanzo redistribua les copies, il était presque la demi-heure passée de la seconde soixantaine de minutes interminable. Tout était lent, mort, la seule chose à laquelle pensait Sanzo était l'action qui réveillerait un tantinet la classe à ce moment. Alors il récupéra la copie de Zack puis commença à la lire silencieusement, comme faisait chacun avec les copies d'illustres inconnus. C'est à ce moment que le chef du comité de discipline se leva pour demander quelque chose au directeur, « voilà le sésame tant attendu » pensa le directeur...

Spoiler:


Dernière édition par Sanzo Kichigai le Jeu 11 Fév - 19:57, édité 2 fois
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Kiryu Heartgraves
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Kiryu Heartgraves


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MessageSujet: Re: Philosophie, cours obligatoire numéro 1   Philosophie, cours obligatoire numéro 1 EmptyJeu 11 Fév - 19:12

« Oui... Désolé pour ça. J'ai dû avaler quelque chose que je n'ai pas digéré ce matin... Si j'avais su je ne me serais pas levé pour donner ce spectacle... »

Une réponse typique du jeune mutant qui, d'une timidité maladive, ne rêvait que de rester dans les ombres de la foule. Pour ne pas le mettre plus mal à l'aise qu'il ne semblait déjà se sentir, Kiryu lui adressa un sourire compatissant avant de se diriger vers sa place, loin de l'agitation des élèves qui profitaient de leur récré.

Pourvu que M.Kichigaï revienne vite ...

La joue calée dans une de ses paumes, Kiryu contemplait le parc avec envie malgré le mauvais temps. Autant il pouvait supporter les cours sans problème autant la joie envahissante qui exsudait des ses camarades était assez imbuvable. Il soupira longuement, et bailla. Il manquait de sommeil ces derniers temps, ce qui diminuait d'autant plus sa résistance aux âneries de ses condisciples. Visiblement, sa prière ne serait pas exhaussée ... Sanzo devait avoir quelque chose d'important à faire, pour abandonner la classe si longtemps !

Enfin le professeur-loup réintégra la salle de classe, et, miracle, un silence respectueux se fit. Il annonça un troisième exercice. Une rédaction sur ce qu'on changerait si on était "vraiment libre". Selon Kiryu, ce qu'entendait Sanzo par là était si l'on avait le pouvoir de tout faire librement, sans contraintes. La vraie liberté pourtant, selon le jeune homme, n'était pas une question de pouvoir. La preuve ? La plupart de ces jeunes mutants étaient capables de prendre le contrôle de la planète si ils le souhaitaient, et pourtant ils étaient enfermés dans cette institution. Enfermés volontairement certes, mais mis au rebut quand même. Et si ils essayaient de changer ça, ils seraient impitoyablement chassés et massacrés. Vraiment ce monde était injuste ... que des gens comme lui dussent souffrir, il le concevait. mais que des gens adorables comme son ami télékinésiste y soient contraints mettait son sens de la justice à l'agonie.
Toujours est-il que Kiryu n'avait guère envie de se livrer à cet exercice, bien trop personnel à son goût.
Alors que le jeune professeur venait vers lui, une copie à la main, Kiryu se leva et s'excusa, son téléphone à la main.


" Désolé Professeur Kichigaï mais je vais devoir partir un peu en avance ... une urgence pour le Comité."

Il lui adressa un regard entendu et sortit avec ses affaires, prenant d'un pas allègre le chemin qui le mènerait vers la salle de contrôle des éléments, où il espérait oublier les sombres pensées qui l'habitaient depuis l'été. Des changements se produisaient en lui, il avait l'impression de se perdre dans les sombres volutes de son âme. Parfois il ne se reconnaissait plus ... s'était-il seulement jamais connu ?
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