Sanzo Kichigai

Spoiler:

Surnom (facultatif) : San ou Ôkami ( loup en japonais )

Âge: 34 ans, aura 35 le 10 Novembre 2011.

Orientation Sexuelle: Pas fixé.

Histoire : (15 lignes)

Hier

Sanzo, né un jour gris, un jour de pluie, un jour sombre et pâle tout comme sa figure opale. Enfant tout à fait normal, un joli petit garçon déposé sur le corps de la maman après l'accouchement terminé et les larmes de joie versées. Il grandit assez vite, surpassant de taille ses petits camarades du primaire. Vivant avec ses deux parents, Alice et Keitaro, dans le gite familial, auberge de nombreux voyageurs. C'était un lieu de rencontre et de choc des cultures, mère française et père venant du Japon, clients aussi bien britanniques qu'espagnols, Sanzo naquit dans un univers cultivé et large d'esprit. La philosophie remplaçait la télévision lors des repas de famille, l'éloquence était la plus grande qualité au monde, et l'humour une forme d'intelligence. Humour noir, lectures atypiques pour son âge, Sanzo avait tout pour plaire à sa famille. Depuis sa naissance il comblait ses parents de joies, et scellait enfin leur amour en leur premier et unique enfant.

Sanzo n'avait pas beaucoup d'argent mais s'en contentait, le savoir était sa plus grande richesse, lisant son premier Balzac très jeune et comprenant Kant comme un philosophe hors-pairs pour sa douzaine d'années. Cependant voilà, les jeunes d'origine étrangères et surtout premiers de la classe ne sont pas bien vus, même s'il accumulait quelques lacunes en sport et en histoire, il restait, de ce petit village le plus brillant élève. Sa tignasse rebelle déjà très blanche était tirée à longueur de journée par ses petits camarades et sa sociabilité réduite était sujette à insultes et autres railleries. Il fournissait beaucoup de travail, mais était souvent seul, même maintenant, il n'aurait aucun souvenir, même vague d'un ami à l'époque, très simple, Sanzo n'en a jamais vraiment eût.

L'enfance était une torture pour l'élève surdoué, une maturité extrême contenue dans un corps d'enfant était un mauvais cocktail et cela tous les barmans de l'école primaire pouvaient le confirmer. L'adolescence quand à elle fut d'autant plus marquée, en plus des nombreux bouleversements hormonaux et de par son visage intact il vivait mal sa différence. Corps de grand enfant, imberbe, également exclu. Lors de ses nuits, Sanzo, élève de seconde, dans un collège dont le nom serait un vague souvenir gravé sur une plaque de fer, rêvait à une vie parallèle, où il incarnait un loup majestueux, il n'avait plus peur du reste du monde. Se réveillant plein de courbatures après ses songes nocturnes récurrents et empreint de marques sur le corps il pensait de plus en plus à ce que cela soit réellement possible. Qu'il soit une sorte de lycanthrope, un loup-garou des temps modernes, un superhéros faisant le bien. Mais ce n'était pas le cas, Sanzo était juste un homme un peu spécial, un homme et à la fois un loup blanc, un loup qu'il ne savait pas faire sortir de son corps quand il le voulait. Gardant ce secret pour lui un moment, il décida d'en parler et le regretta par la suite. Étant d'un naturel imaginatif et rêveur sa génitrice pensa à une passe adolescente, mais lorsqu'elle découvrit les marques et différentes cicatrices sur le corps de son fils elle accusa son mari, puis demanda le divorce et le placement de l'enfant chez son grand-père. Raison pour légaliser son adultère.

San continua ses études par correspondance, obtenant au fil des ans un quelques diplômes et autres qualifications dans son domaine, la littérature et la philosophie. Son grand-père possédant une bibliothèque sans pareil dans le coin, il y passait ses journées. Arrivant à sa vingtaine d'années, quelques mois avant le décès de celui qui avait prêté le savoir et un toit au futur professeur, San décida de revenir voir son père à l'auberge familiale. Sa mère était présente et n'adressa pas, réciproquement, la parole à son fils. Le bonheur revenait, Sanzo aidait les Kichigai dans le commerce et servait, nettoyait et préparait les plats en échange d'un amour qui lui manquait tant, celui de son père. C'est alors que dans le troquet du père, un acte terrifiant se produisit. Un malfrat en voulant à la caisse tira une balle d'arme à feu en pleine poitrine du père et il s'écroula dans les secondes suivant la détonation. Le loup qui désormais pouvait à sa guise passer d'homme à canidé hurlait à la mort toutes les nuits en signe de deuil. Et c'est à ce moment qu'il rencontra Sophie. C'est quand l'homme loup était au plus bas, au fond du gouffre qu'il vit la plus belle chose au monde, Sophie Dellane, infirmière, elle devint bien plus qu'une amie pour San et ils entretinrent une relation saine basée sur la confiance et l'amour passionné.

Kichigai, annonça donc qu'il était accablé d'un mal rarissime. Sophie réagit plutôt bien, se doutant du « destin exceptionnel » qu'il possédait. Elle, après maintes recherches vaines et nombreux coups de téléphone, trouve un institut, Eitsu, où les pathologies étaient plus que spéciales.

Citation :: Son visage enfantin illuminait la journée de Sanzo, il la regardait droit dans les yeux et il ne pouvait s'empêchait de sourire comme si elle était son seul et unique amour, sa muse, celle qui lui permettait à chaque fois de se surpasser. Elle le regarda et prononça de sa voix clair et alto:

"Tu es unique, je t'aimerais à jamais. Je n'ai jamais autant aimé, mais il faut que tu apprennes aux autres ce que tu es maintenant capable de faire. Il faut que tu partes. Même si tu dois me laisser."

Les larmes du jeune homme coulaient et formaient un ruisseau sur sa joue couleur craie. Il passait pour un jeune homme à ses cotés et pourtant il avait deux années de plus. Elle déposa sa main contre son torse et lui offrit un baiser qu'il ne pourrait jamais oublier. Laissant aller ses lèvres contre les siennes et pleurant à fois, il ne restait plus qu'une mixture de sentiments en lui, comme si on avait broyé le reste de son cœur et l'avait remonté à l'envers. Mélangeant la peur et la haine, la douleur et la peine, l'amour et le flegme. Sanzo se recula un instant et regarda sa bien aimée, il lui dit qu'il ne pourrait jamais la laisser mais qu'il le devait et qu'elle le rejoindrait plus tard.

Quinze jours après le départ de son amant, elle se donna la mort. Sanzo ne put jamais accepter cette erreur, laisser une jeune femme aimante et respectable loin de lui. Il s'enferma dans sa chambre et trouva également un refuge dans la forêt et ne parla plus à nul homme ou femme. Il avait fait vivre tellement d'expériences à cette petite. Elle a vécu la schizophrénie du futur professeur et il l'abandonnait ainsi? Pour un travail? Une mission auprès de jeunes "mutants" comme lui? Il avait de quoi avoir des remords.

Elle força le lecteur assidu à continuer ses études et il fut diplômé en tant que professeur de philosophie. Il apprit entre temps à dissocier tous les membres de son corps lors de la métamorphose, ce qui lui permit de muter qu'un muscle à la fois ou plusieurs.
Il entra donc à l'institut en tant que professeur de philosophie, et suivit les cours d'un métamorphiste expert. Il continua à penser à Sophie. Elle souffrait du manque du loup, elle mit fin à ses jours la nuit de ses vingt-huit ans par les pressions du travail, l'accumulation de diverses choses et une incapacité totale de voir Sanzo. San se promit d'honorer sa mémoire en formant à son tour les élèves à toute éventualité, et à leur inculquer un esprit critique réfléchi, qu'ils n'utilisent pas leur pouvoir à mauvais escient.
Sanzo devint professeur de métamorphose quelques années après sa nomination pour le poste de professeur de philosophie. Maintenant San se reconstruit petit à petit, avec les autres, il a également son seul ami, amitié secrète et cachée avec l'élève Étienne.

Nommé directeur récemment San, décida arbitrairement de renommer l'institution "Dellane" en souvenir de sa promise, celle qui lui avait aidé à trouver cet établissement extraordinaire, là où il avait trouvé sa place, des amis, une réelle famille, une raison de vivre et le véritable amour...

Aujourd'hui

Aujourd'hui rien n'est pareil. Si Sanzo était un livre on pourrait lire et même ressentir la confusion à travers les lignes. Depuis l'orbe, la guerre, depuis Étienne, depuis Zack, depuis le début de cette sombre période, rien n'est plus pareil. Sanzo a vieillit, il ne le voit toujours pas physiquement, mais à l'intérieur, il assiste au plus grand bouleversement de toute la planète Terre. Capable désormais d'appeler les mutants à venir dans son humble repaire. Dellane était restée la même, dans les valeurs qu'on voulait lui donner, le bien. Mais depuis l'avènement de Delilah il y avait comme une compétition en dehors du conflit bien réel. Chacun voulait évoluer le plus vite, atteindre un état supérieur, transcendé. Les deux armées grossissaient à vue d'œil alors qu'au début il n'était histoire que de simple adolescents à éduquer, des enfants hors du commun bien évidemment mais il n'y avait aucune notion de danger mis à part avec l'extérieur. Désormais même à l'intérieur de l'institut personne ne se sentait rassuré.

Sanzo vivait son idylle avec le jeune Elladice, devenu entre temps professeur à mi-temps, tout comme Sanzo auparavant Zack était passé par la même étape, c'est ce qui avait le plus déçu le directeur. Son nouveau protégé, Zack, sans problèmes, garçon charmant était devenu la pire de toutes les pourritures. Il était en fait, et ça personne ne s'en doutait, le sbire de Sheitan au sein de Delilah. Quel choc, désormais Sanzo se méfiait. Il n'avait confiance qu'en certaines personnes, et rares étaient ces dernières.

Par l'argent, Sheitan régla les soucis avec l'extérieur, police, renseignements et tout ce genre de choses. Il n'y avait plus qu'à se départager par un quelconque moyen, et le moment où l'un d'eux mordra la poussière est sur le point d'arriver, du moins il n'a jamais été aussi proche.

Description physique : (5 lignes)
Pâle, regard troublant, Sanzo a la chance d'être né plutôt beau, certes son teint et sa couleur de cheveux peuvent rappeler la froideur de la neige, mais certains dirons envoutant. Ôkami est assez chic sur lui, il ne supporte pas d'avoir des vêtements trop voyants ou même des vêtements non coordonnés. Il se vêtit généralement de chemises ou de petits pulls. Ses yeux sont marrons aux milles reflets. Personne ne peut expliquer le fait que Sanzo n'a pas l'air de vieillir. Effet du pouvoir? En loup, Ôkami est assez massif, de la taille d'un gros chien couleur givre, aux reflets bleus. Son poil est épais, ses dents sont aiguisées et de ses yeux jaunes impressionne le plus valeureux guerrier. Son dos d'homme est marqué d'une cicatrice mystérieuse sur toute la largeur.

Description mentale : (5 lignes)
Sanzo est quelqu'un de discret, mais ne passe pas inaperçu, il est charismatique et son sens de la blague mal placée est un art pour lui. Il est assez calme, sa voix est douce comme le ton qu'il prend avec les gens qu'il aime. Il aime cultiver un mystère sur lui et sa tolérance lui fait parfois défaut. Très épicurien dans sa jeunesse il est maintenant assez calme et tempéré. Il ne s'ouvre que difficilement et est parfois vaniteux voire pédant. Ses sens étant ultra développés il déteste la cigarette et toute odeur nauséabonde, de plus il peur ressentir la peur de ses interlocuteurs. De par son expérience littéraire il idéalise toujours un peu sa vie et stéréotype certaines situations mais dispose d'un vocabulaire paré à toute situation.

Le groupe souhaité : Professeurs. Métamorphes.

Qualités : Gentil, attentionné, dévoué.

Défauts : Suffisant, excessif.

Pouvoir : Transformation en loup. Par la suite une certaine omnipotence grâce à l'orbe, Sanzo ne sait même pas ce dont il est capable. Il peut entrer en contact avec des mutants sans même les connaître...

Métamorphe

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Vous ne faites parfois plus qu'un avec un corps étranger à votre enveloppe humaine et pourtant... C'est une partie de vous. Écoutez vos sens, ils vous sortiront de bien des situations.

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Stade 1 : Se transforme sans le contrôler dans une seule et unique forme.
Stade 2 : Capable de se transformer quand il le souhaite.
Stade 3 : Capable de transformer ses membres un à un.

Parcours 1

Vue Surhumaine
♦ Stade 1 & 2 : Se référer aux stades des choix.

Vie Éternelle
♦ Stade 1 : Capable de deviner le pouvoir des autres.
♦ Stade 2 : Immortalité [vieillesse].

[ Dernière mise à jour : Vendredi 3 Décembre 2010 à 13:24 ]

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