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 Un invité mystère. [ Louna , Nance ]

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Aoi Uki
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Aoi Uki


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MessageSujet: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyJeu 7 Jan - 0:25

Dans le coin de la fenêtre de sa chambre, Aoi vit que la nuit commençait à s'installer. Se retournant, elle ne vit qu'une pièce vide, sans charme apparent. Se retournant de nouveau en direction de l'obscurité grandissante, elle se mit à fixer la pleine lune qu'il y avait ce soir-là. La vision de ce globe d'un blanc surnaturel lui remémora des souvenirs si beaux qu'ils en étaient douloureux. Ouvrant partiellement la fenêtre, un long et doux filet d'air frais pénétra dans la pièce. Fermant les yeux, des images apparurent par fragment dans la pénombre qui venait de se créer. On pouvait y distinguer deux jeunes filles d'une quinzaine d'années couchée à même le sol, contemplant une lune magnifique puis, une nouvelle image où l'on revoyait les deux jeunes demoiselle toujours couché à même le sol, mais cette fois-ci, enlacer sur ce qui ressemblait à du sable. Leurs visages étaient tellement proches que l'on pouvait émettre l'hypothèse que les deux filles avaient entrent-elles des rapports privilégié. Enfin, une dernière image fit son apparition. Cette fois-ci les deux femmes n'étaient plus toutes seules et semblaient être à l'intérieur d'une voiture. Les deux jeunes filles se tenaient la main tout en regardant l'astre blanchâtre qui surplombait les ténèbres ( donc nous pourrions en déduire que les deux jeunes femmes étaient assises sur la banquette arrière ) quand soudain un éclair blanc jailli à l'avant de la voiture, provoquant une lumière d'une couleur tellement forte qu'elle en était aveuglante. Rouvrant doucement les yeux, Aoi fixait cette lune qui lui avait porté chance comme malheur. Une larme coulait sur le coin de ses yeux et la jeune demoiselle s'empressa de la sécher. Reprenant son souffle avec difficulté, elle regarda l'heure qui était inscrite sur son réveille : 21h17.

Le rendez-vous qu'elle avait avec Nance ne serait que dans une quarantaine de minutes et le temps poignardait la jeune fille à chaque instant. Entendant la porte s'ouvrir, elle vit ses deux colocataires de chambre rentrer à intervalle régulier. Marchant d'un pas décidé vers la sortie, elle s'approcha d'abord du petit bisounours blanc qui avait fait son apparition quelques secondes auparavant. Se rapprochant doucement de l'oreille du dragibus usagé, elle lui chuchota à l'oreille pour être sûr qu'il n'allait pas oublier leur rendez-vous.

« N'oublie pas ce soir. Tu sais où, tu sais quand.»

Reprenant ça marche sans se retourner, elle ferma doucement la porte avant de s'écrouler littéralement sur le sol, le dos coller au mur. La peine était trop présente et Aoi n'arrivait plus à se contrôler. Pourtant, personne ne pouvait la réconforter à-part l'être qui hantait ses rêves comme sons corps. Ne voulant pas faire de bruit dévoilant qu'elle était en larme, elle se releva et partit en direction du toit. Les couloirs n'étaient déjà pas très accueillant en temps normale alors imaginez avec une vision flou… Le sol commençait à se déformer, l'air ambiant devenait encombrant, les murs se rapprochaient dangereusement de la jeune femme qui commençait à flageller. L'odeur commençais à ressembler à celle d'un feu consumant du pétrole, le sol ressemblait dorénavant à un vulgaire toit de voiture déchiqueté par de nombreux chocs et enfin les murs s'étaient tellement rapprochés de la jeune fille, qu'elle pouvait même en distinguer l'ancienne poignée de la voiture de ses parents. S’écroulant en se serrant la tête avec ses bras, Aoi répétait sans cesse : « arrêtez, arrêtez, arrêtez ... ». La douleur de ses images était telle, qu'elle cria de toutes ses forces le mot qu'elle répétait depuis une dizaine de minutes tout en frappant le sol. Ce qui s'ensuivit, Aoi ne le comprit pas. Une flaque d'eau qui était bien plus épaisse qu'à l'accoutumé, s'abattit devant elle. Par chance, seul le visage de la fille fut éclaboussé, ce qui lui permit de retrouver ses esprits. Regardant autour d'elle, elle ne vit personne. Ce qui pourrait être dérangeant dans un couloir rectiligne uniforme qui ne disposait d'aucune source d'eau. Commençant à se relever, elle vit que le sol recommençait à bouger et la jeune femme se mit à courir de toutes ses forces en direction de la sortie.

Ouvrant enfin la porte, un courant d’air frais la gifla de plein fouet. Fuyant avec tout autant d’ardeur ses hallucinations que ses démons, elle referma la porte d’un coup sec et s’appuya dessus tout en fléchissant les genoux. Elle n’arrivait pas à retenir les innombrables larmes qui déferlaient sur son visage ainsi que l’image du crash de la voiture. Sanglotant sans arrêt, elle parvint tant bien que mal à se relever et à marcher un peu. Il fallait qu'elle se change les idées, il fallait qu'elle arrête de se remémorer ce moment de sa vie en boucle, il fallait tellement de choses que cela en devenait insoutenable. Une seule solution existait : retrouver sa sœur et il fallait le faire le plus rapidement possible. Elle qui ne pouvait compter sur personne et qui était tellement fragile et triste de l'intérieur arborait un visage angélique et sociale chaque jour pour jouer le jeu. Cependant, cela devait être au-dessus de ses forces et elle avait fini par craquer. Tournant en rond continuellement sur le toit de l'immeuble, elle prenait des longues inspirations pour essayer de reprendre son calme. Elle était trop prêt du but pour craquer maintenant se disait-elle. Séchant ses larmes, elle se redirigea pour la centième fois en direction de la barrière de sécurité. Arrivé à destination, elle s'assit et se mit de nouveau à regarder la lune qui était la seul source de lumière présente dans les alentours. Ce concentrant sur le souvenir de la plage, elle voulût de nouveau enlacer l'être qui était le plus cher à ses yeux. Bientôt elle le pourrait se disait-elle. Regardant la montre qu'elle avait emprunté à Nance ( car lui avait les horaires des réveilles à disposition ) elle s'aperçut qu'il avait déjà cinq minutes de retard.

Le rendez-vous qu'elle avait avec lui était d'une importance capitale pour Aoi. Elle allait enfin pouvoir connaître la vérité s'il était toujours prêt à la suivre dans son périple. Lui, était le seul qui n'avait pas abandonné le projet d'investir le bureau du directeur. L'autre personne qui devait le faire avec eux avait apparemment disparu de la surface de la planète. Une maladie ? Un problème ? Elle ne savait pas, mais il ne lui avait plus donné de nouvelles depuis la discussion au lac. Regardant de nouveau sa montre : 22h10. Décidément, les minimoys ont un problème avec l'heure se disait-elle. Le temps passait et la crainte qu'il ne vienne pas commençait à naître dans l'esprit d'Aoi. Pourtant, elle lui faisait confiance. Certes elle le trouvait stupide sur les bords, voir plus que sur ceux-ci, mais elle était certaine d'une chose : il n'est pas de cette espèce d'Oran Outang. Plus du macaque compte tenu de sa taille se disait-elle. Ce qu'il lui valût un premier sourire, mais cela n'avait rien de drôle. C'était-elle trompé à son sujet ? Elle serait fixée dans la soirée.

Quand enfin le bruit de la poignée se fit entendre, elle se releva en regardant l'heure : 21 h 15. Un quart d’heure de retard. La porte s'ouvrit en fracas et une ombre se projeta à l'extérieur comme-ci quelque chose lui avait fait avoir la peur de sa vie. Regardant l'ombre approchée dans l'obscurité provoquée par l'angle des murs qui contenaient la porte, elle distingua deux grandes oreilles. Comme celles des chats.

« Alors. Déjà que c’est un minimoys, c’est aussi un chipmunks » se disait-elle.

Regardant la personne qui ne bougeait plus, Aoi s’exclama avec une pointe d’ironie.

« Heureusement que je t’avais dit d’être à l’heure ! »


[ Désolé du retard :S ]
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Louna Hawks
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyVen 8 Jan - 22:29

Un soir d'automne la jeune Louna qui se trouvait dans sa chambre décida d'aller se reposer à la vue de l'heure inscrite sur son réveil, celui-ci indiquait vingt et une heure quarante-neuf. Elle se changea et mit une chemise de nuit bleue marine. Une fois prête à dormir, Loulou souleva sa couette et elle s'allongea doucement dans son lit tout en mettant celle-ci sur son corps. Son lit était glacial et elle ne le supportait pas. Malgré ce froid Louna tenta de s'endormir, mais elle n'y arrivait pas ... Elle n'avait pas sommeil et le froid n'arrangeait en rien cela. Plus le temps passait, plus son lit se réchauffer, mais Louna n'arrivait toujours pas à fermer l'œil. . Elle tuait le temps en regardant le plafond, les murs et la fenêtre, quand une envie de promenade lui traversa l'esprit. Une fois cette envie encrée dans son esprit, Loulou ne pensait plus qu'à une seule chose sortir de son lit, s'habiller chaudement et partir gambader dans le parc, malgré le règlement qui l'interdisait. Après tout c'était un chat et les chats sont connus pour être discret sa sortie ne serait donc pas remarquée pensa t'elle. La jeune fille se leva en trombe, jeta sa chemise de nuit sur le sol et ouvrit l'armoire où ses vêtements étaient entreposés. Une fois celle-ci ouverte, elle enfila deux chaussettes, un jean, ses chaussures, ainsi qu'une veste noire pour ne pas attraper froid. Louna se dirigea vers la porte de sa chambre et prit son écharpe qui était pendue sur le porte manteau à côté de celle-ci, puis en enroulant sa belle écharpe autour de son cou, elle ouvra sa porte sans faire de bruit.

Loulou ne voyait presque rien dans le couloir à cause de l'obscurité ce qui lui faisait de la peine, elle ne pouvait donc plus partir faire un tour dehors et prendre un bol d'air frais. Sa déception fut telle que son pouvoir de métamorphose où tout du moins une partie de celui-ci lui vint en aide. Sa vue se troubla et elle eut durant un cours instant un voile noir devant ses yeux. Dès qu'il eut disparu, la jeune fille fut stupéfiée, quand elle se rendit compte qu'elle voyait dorénavant dans l'obscurité. Son pouvoir réagissait en fonction de son humeur et de ses émotions pour la défendre ou lui venir en aide, ce qui pour une fois l'a mit de bonne humeur. Suite à cet évènement Louna reprit espoir et sortit dans le couloir. Elle n'aperçut personne à sa droite, ni à sa gauche et décida d'avancer vers sa gauche en direction des escaliers pour descendre au rez-de-chaussée. Le couloir était devenu clair, plus elle avançait dans celui-ci plus un paysage l'obnubilé. En effet, c’était la pleine lune, elle ne l’avait pas remarqué, car une rangée d’arbre cachait les premières fenêtres à la sortie de sa chambre.

Ce n’était pourtant pas une louve, mais cette vue la troublée. Tout en continuant d’avancer dans le couloir elle ne quittait pas une seule seconde cette sphère blanchâtre des yeux. Cependant, sa vue se trouvait régulièrement entachée par les murs qui se situaient à intervalle régulier entre les nombreuses fenêtres au fur et à mesure de sa progression, mais ne pas admirer ce spectacle aurait été un crime et elle voulait absolument sortir, donc il lui fallait poursuivre son chemin tout en la regardant.

Cette paisible atmosphère fut troublée par un bruit « clac, clac», Louna s’arrêta. Elle regarda en face d’elle, mais il n’y avait rien. Elle avala la salive avec difficulté ce qui provoqua un son très fin « gloups ». Elle commença à paniquer, puis finit par se retourner. Au moment où son pied toucha le sol, le bruit se fit de nouveau entendre. Son rythme cardiaque s’accéléra, quand elle s’aperçue que le bruit venait du sol, elle décida de prendre son courage à deux mains et regarda en direction de ses pieds. Ce qu’elle vit alors lui fit pousser un cri sec ressemblant à celui prononcé par les félins, quand quelque chose les agressent. Sa réaction suite à ce cri ne se fit pas attendre, la jeune fille prit ses jambes à son coup en courant le plus vite possible sans faire attention à la direction qu’elle prenait. Son agresseur n’était autre qu’une grande flaque d’eau à ses pieds. Pourquoi avait’ elle poussait un cri et pourquoi c’était’ elle enfuit ? Tout simplement parce qu'elle était mi-humaine et mi-félin, or les chats détestent l'eau et en prenant les caractéristiques morphologiques des chats, Loulou avait prit leurs forces, mais également leurs faiblesses.

Au bout du couloir que Louna avait parcouru en marchant, puis en courant il y avait deux escaliers se trouvant à sa gauche. Le premier escalier était celui menant au deuxième étage, tandis que le second escalier était celui menant au rez-de-chaussée, le lieu que Louna voulait atteindre.


A cause de cet incident avec cette eau qui n’avait rien à faire ici, Louna prise de panique n’emprunta pas le bon escalier et une fois arrivée au deuxième étage elle prit directement l’escalier se trouvant à sa droite sans même prendre le temps de s’arrêter, elle regardait fixement droit devant elle, quand un obstacle fit son apparition, c’était une porte. Louna commença à freiner son allure tout en mettant son bras droit en avant pour saisir la poignet de cette même porte. Au moment ou la poignet fut atteinte elle l’ouvrit en provoquant un bruit sourd. La jeune fille se retrouva sur le toit. Elle ne prit pas le temps de regarder où elle se trouvait, qu’elle avait déjà refermé la porte en la faisant claquer de toutes ses forces. Puis elle se colla dos à elle pour qu’on ne puisse pas la rouvrir tout en commença à reprendre son souffle. La jeune se croyait seule et à l’abri, quand soudain elle entendit une voix féminine :

« Heureusement que je t’avais dit d’être à l’heure ! »

Elle regarda en face d’elle et aperçut une jeune femme sur ce qui semblait être le toit du bâtiment … Louna fut surprise de se trouver dans ce lieu qu’elle ne connaissait pas avec en plus cette inconnue qui avait l’air de bien la connaître, puisque celle-ci l’avait immédiatement tutoyé et qui semblait l’attendre …..

-Bonsoir, euh …. Pardonnez-moi, mais qui êtes-vous ? D’où me connaissez-vous et de quoi me parlez-vous ?


Dernière édition par Louna Hawks le Dim 10 Jan - 17:24, édité 1 fois
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Aoi Uki
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyDim 10 Jan - 14:14

Douce nuit de pleine lune en perspective pour Aoi qui avait un rendez-vous avec l'un de ses camarades pour commencer à monter un plan d'attaque. Le but de la soirée était donc simple : rendez-vous à 22h sur le toit pour discuter de la stratégie qui avait pour but d'infiltrer le bureau du directeur, localiser les dossiers et les visionner sans se faire prendre. La présence d'un troisième coéquipier aurait été plus approprié pour qu'il y en ait un qui surveille le couloir, mais les deux personnages avaient consentit à le faire sans l'aide de personne. Contrairement à ce qu'elle pensait, Nance avait l'air réellement motivé et déterminé à faire ce projet. Elle ne savait pas si c'était parce qu'il cherchait quelque chose de précis comme elle, ou simplement pour se prouver quelque chose. Ce qu'elle était sûre au fond, c'est qu'elle pourrait enfin savoir si sa sœur avait été présente dans cet institut. Pourtant, rien ne tournait dans le sens qu'elle avait voulu. La lune lui avait remémoré des souvenirs tragiques qui eurent pour effet de la mettre en pleur. Elle ne se contrôlait plus et avait perdu les commandes de son esprit. Pour une personne qui calcule tout à l'avance, perdre la tête est un comble. Arrivé sur le toit, elle reprit le contrôle et ce mit à attendre la personne qui n'avait pas l'air de venir.

21h12. Aoi regardait le ciel sans sourciller. La beauté de celui-ci l'apaisait et la paralysait. Comment pouvait-il exercer un tel pouvoir sur elle ? Lui qu'elle regardait chaque jour, chaque nuit pendant ses moments de lassitude, lui qui l'avait bordé plus d'une fois lorsqu'elle n'avait pas assez d'argent pour se payer une chambre d'hôtel. Lui qui l'avait soutenu dans les pires moments, l'effrayait. Il était la variable, l'inconnu. Celui qui pouvait être l'infini comme le néant. Aoi avait la peur d'imaginer l'espace comme fini, quelque chose qui ne bougerait plus, n'évoluerait plus. Si celui-ci pouvait avoir une fin, alors le temps s'arrêterait-il avant qu'elle ait retrouvé sa sœur ? Avant qu'elle n'ait pu lui présenter les quelques personnes à qui elle a pu faire confiance durant sa vie. Imaginer le monde comme étant infini est une lâcheté humaine. Nous perdons donc la peur que le temps puisse s'arrêter du jour au lendemain sans avoir pu accomplir quoi que ce soit, disparaître de la surface de ce que l'on appelle terre et ne pas laisser de souvenir de notre passage sur celle-ci. Aoi ne craignait pas la mort. La vie était une telle souffrance pour elle que la lâche échappatoire de mettre fin à ses jours lui avaient effleuré l'esprit plus d'une fois. Une existence réunissant que souffrance, tristesse et trahison. Seul une personne avait éclairé son existence et maintenant Aoi ne savait plus si cette lumière éclairait toujours quelque part ou si le temps c’était arrêté pour elle.

Un bruit sourd vint l'hotter de ses rêveries. La porte d'accès au toit venait de se refermer violemment, dévoilant une ombre mystérieuse. Certes la taille était de loin assez petite ce qui pouvait se rapprocher de Nance, mais pourquoi avoir claqué la porte derrière lui ? Aoi commençât à imaginer le lilliputien pourchassé par un projectile quelconque, se tortillant dans tous les sens en exprimant sa détresse par des cris strident et efféminé. Dans ses cas là, le schtroumf blanc utiliserait sons pouvoir de séparation de l'âme qui sur le moment le sauverait, mais le tuerait par la suite. Ceci n'était que divagation pour reprendre une once de confiance en elle. Il ne fallait pas qu'elle soit faible alors qu'ils allaient discuter de la plus belle chance de sa vie qu'elle avait eue de retrouver sa sœur depuis plus de quatre ans. Pouvant discerner que des sortes de cornes présente sur ce qui semblait être la tête de l'ombre, elle voulut lui rétorquer que le bal costumé c'était plus tard. Enfin, chacun avait sa technique pour sortir discrètement le soir. Si se travestir était son truc, pourquoi pas. Soudain, l'idée du projectile poursuivant Nance prenait l'apparence d'un gros et long missile. Les cris ne ressemblaient plus à ceux d'une personne se faisant violenter, mais plutôt à ceux que l'on exprimait pour jouer avec un partenaire. Un fin et efféminé « Aaaaaaa ». Aoi voulait pouvoir essayer des jeux de se style avec sa sœur, mais il fallait d’abord qu’elle la retrouve.

Reprenant peut à peut confiance, elle lui exprima une remarque remplie d'ironie sur le retard imprévu du jeune garçon, puis silence. Comme-ci la personne n'avait pas compris. Aoi commençait à se poser des questions sur la santé mentale du petit. L'ombre ne bougeait pas, ne répondait pas, elle était en position pose caca et ne bronchait pas. Intrigante situation se disait la jeune femme qui n'avait pas de papier toilette pour la personne concernée. Prenant tout à la rigolade pour oublier les événements qui venaient de se passé, elle savait qu'il fallait qu'elle soit sérieuse dans quelques secondes et cela la dérangeait. En prenant tout au deuxième degré, elle arrivait à évacuer le stress de la soirée, mais qu'en sera-t-il quand elle sera sérieuse ?

-Bonsoir, euh …. Pardonnez-moi, mais qui êtes-vous ? D’où me connaissez-vous et de quoi me parlez-vous ?

Silence. A qui appartenait cette voix ridicule ? Celle-ci était féminine donc bien que Nance avait des allures de femme de temps en temps, ce n'était pas lui. Alors, qui ? Cette personne était une femme qui en plus l'avait vouvoyé. La jeune femme avait horreur d'être vouvoyé et voulu lui répondre directement sur les quelques points qui l'intriguait : Pourquoi elle était sur le toit, qui était-elle, pourquoi il y avait toujours quelque chose qui faisait qu'elle ne pouvait pas monter sont plans dans de bonnes conditions et qu'il y avait toujours un boulet qui s'incrustait ou les laissaient tombé.

Aoi en avait plus qu'assez de jouer les gentilles devant tout le monde. La lune était omniprésente dans les yeux de la jeune femme qui sentait le malaise revenir à la surface. Elle ne voulait plus prendre des pincettes, elle n'en pouvait plus de supporter cette situation tangible. Se rapprochant doucement de l'ombre d'un air quelques peut menaçant, elle s'arrêta devant la personne en question. C'était bien une fille avec des sortes d'oreilles de chats. De toute évidence, elle devait être mal habillé à en juger le sac poubelle qui la recouvrait. Penchant la tête doucement sur la gauche tout en regardant le visage de la gamine, elle se mit à sourire.

« Écoute-moi. Je ne sais pas qui tu es ni ce que tu fous ici. A entendre la façon d'ont tu m'as répondu j'en déduirais que tu es une fille bien élevé qui n'as pas connu spécialement de problème dans sa vie pour se méfier de son entourage comme elle le devrait. Fait attention à qui tu t'adresses dans la vie, car tu ne sais jamais sur qui tu peux tomber.»

Ce relevant, elle lui tendit la main pour aider la jeune fille à se relever à son tour. Continuant son monologue sans laisser le temps à l'autre personne de réfléchir, elle prit une voie douce et pleine de malice.

« Je m'appelle Aoi et je te promets que si tu me vouvoies encore une fois ça va mal aller. »
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyLun 11 Jan - 20:28

Louna arriva en trombe dans un lieu inconnu qui ressemblait a première vue à un toit ...
La jeune fille n'avait pas eu le temps d'observer les alentours, car elle avait dû fermer la porte derrière elle pour écarter le danger. Le bruit causé par cette fermeture n'était visiblement pas passée inaperçue, car une jeune fille lui adressa la parole. Louna ayant encore ses yeux de chat put voir l'apparence de l'étrangère se dessiner, elle était grande et avait les cheveux longs. Malgré sa vue perçante et la pleine lune Loulou ne pouvait pas distinguer les couleurs, ainsi que les détails les plus fins.

La fille qui se trouvait déjà en ce lieu avant l'arrivée de Louna, prononça un discours dénué de sens pour la jeune féline qui ne comprenait rien à la situation. Pour ne pas rester dans l'ombre, Louna la questionna, mais un silence s'en suivi. L'inconnue se rapprocha de Loulou, plus celle-ci avançait et plus Louna la voyait avec netteté, c'était une adolescente. Elle vit alors le sourire de l'étrangère et écouta le discours qu'elle lui fit. À la fin de ces paroles, Louna commençait à perdre patience, elle n'avait pas aimé ce que venez de lui dire cette fille, que savait-elle de sa vie ? Certe elle était bien éduquée, mais ça ne voulait pas dire que sa vie avait été celle d'une princesse riche et gâté. De plus, pourquoi lui faisait' elle une leçon de morale en ce qui concerné la communication avec autrui, alors que c'était elle qui l'avait interpelé la première ? Louna n'apprécia pas du tout ce qu'elle venait d'entendre et elle commença à prendre la mouche. Au moment où elle sentit une légère douleur sur ses gencives, elle comprit que des crocs lui poussaient et Louna prit une grande respiration pour tenter de se calmer. Les crocs malgré les efforts de la jeune fille étaient belle et bien là, mais il n'y eut pas d'autre métamorphose qui suivirent celle de ses dents, la situation ne dégénéra donc, pas.


Louna vit l’adolescente se relevait et décida d’en faire autant. Son interlocutrice l’aida en lui tendant sa main et Loulou accepta… troublée par le changement de comportement de celle-ci. Tout en lui tendant la main elle se présenta à Louna. Pendant qu’elle l’aidait à se relever, elle lui demanda de la tutoyer en lui rétorquant que sinon ça barderait pour son matricule, mais tout cela avait été prononcé d’une voix si douce que Louna ne savait pas quoi penser d’Aoi. Cependant, elle se présenta à elle.

Enchantée de faire ta connaissance Aoi, je m'appelle Louna.
Je suppose que tes paroles à propos d'un retard ne m'étaient pas destinées. Je ne voulais pas venir ici, d'ailleurs je ne connaissais pas l'existence de ce lieu. Je suis arrivée ici par erreur, à cause d'une immense flaque ... d'eau dans un couloir de l'établissement. À vrai dire je déteste cela et ... je me suis trompée d'escalier dans ma précipitation. Comme tu sembles attendre quelqu'un je vais retourner à mes occupations, passe une bonne nuit ...


Au moment où elle allait faire demi-tour pour descendre, elle se souvint de la flaque d’eau qui devait toujours être présente dans le couloir et elle n’avait guère envie de repasser par là … Sortir dehors après cette dose d’émotion, très peu pour elle de plus il fallait qu’elle trouve une solution pour que ses crocs disparaissent, alors elle décida de rester.

Oh et puis non… je reste. Je partirais quand la personne que tu attends arrivera. En attendant je te tiendrais compagnie après tout cette personne est en retard et si ça se trouve elle ne viendra peut-être pas. À moins que tu préfères que je parte.

Louna se trouva légèrement gonflée d’annoncer son départ et de changer d’avis la seconde d’après en s’imposant, mais bon entre fréquenter de l’eau et une fille qui changeait d’humeur toutes les minutes en lui adressant la parole le choix fut vite fait, elle resterait sur ce toit si Aoi le désirait. Aux risques de devenir folle et de se retrouver transformée en chat une nouvelle fois.
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Aoi Uki
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyLun 11 Jan - 23:28

A en jugé par l'absence de réponse chronique de son interlocutrice, Aoi avait dû intimider celle-ci. La pauvre ne bougeait déjà plus, mais elle avait en plus perdu sa langue. Peut-être que Louna détestait Aoi quand l'analyse de celle-ci vint sonner aux oreilles de la petite, mais il fallait qu'elle grandisse. Le monde n'était pas rose et même si la barbe à papa qui se tenait devant elle avait dû subir des péripéties dans sa vie, il fallait qu'elle comprenne que cela ne faisait que commencer.

« La vie est un long fleuve tranquille » Celui qui avait dit cela n'avait, à toute évidence, pas d'excroissance génétique à l'intérieur de lui. Même pour les bêtes que l'on nomme humain, celles-ci ne devaient pas être si tranquilles que cela. Si on prend une vie où l'on est séparé de la seule lumière qui emplissait l'existence de la personne concernée, lui fait vivre les quatre-cent coups pour la mettre au défi pour au final, ne jamais être récompensé ; lui fais subir un isolement quasi-total pour au final se retrouver dans un institut à côtoyer les mêmes erreurs de la nature et finalement vivre comme des ermites. Vous appelez cela tranquille vous? Aoi était l’une des personnes qui avait ouvert les yeux sur le monde qui l’entoure. Nous n’avons rien sans rien et même quand nous faisons tout pour l’avoir nous ne somme pas toujours récompensé. La vie est injuste ? Certes elle l’est, sinon pourquoi les avoir créer ? Si dieu existe, c’est vraiment une enflure pensait Aoi. La petite qui lui faisait face lui rappelait l’époque où la vie était encore belle, où l’inconscience du périple qui s’annonçait devant elle était au zénith. Cela ne pouvait que la répugner. Il fallait donc qu’elle ouvre les yeux à cette inconsciente avant qu’il ne soit trop tard.

Voyant qu'Aoi avait certainement été trop dur pour un premier contact, elle décida de se faire un minimum pardonné. Non là l'envie de faire ami ami avec la personne concernée, mais juste histoire d'avoir bonne conscience. A en juger par le silence qui continuait à régner autour d'eux, elle avait surement dû la choquer. Ce relevant doucement, elle lui tendit la main par la suite. Ceci était très simple : si la personne la prenait, alors un contact entre les deux femmes était possible. Sinon, elle lui demanderait de partir bien gentiment et de retourner d'où elle venait. S'apercevant que la petite faisait le choix qui lui éviterait d'être rejeté par la simple puissance des mots, Aoi lui fit un sourire. La petite se présentait à son tour et Aoi n'en fut que plus enthousiaste. Pourtant, il y avait encore quelques défauts. Enfin, si Aoi pensait quelques, c'était plutôt un euphémisme. La petite parlait trop et quelqu'un de trop bavard tapait plus sur les nerfs qu'autre chose. La jeune femme ne prit pas cela en considération. Elle avait déjà vexé la bête, elle ne voulait pas reproduire le malaise.

Quand la petite parlait, Aoi voulu lui crier : « Arrête de te justifier ! » et la bâillonner, mais elle ne fit rien. Voyant que l'ovni avait l'air de prendre cela à cœur, il ne fallait surement rien dire. Attendant que le monologue infinissable de la petite se termine, Aoi pensa qu'elle aurait eu le temps de faire deux parties d'échec tellement le temps lui paraissait long. Mais le moment tend attendu arriva enfin. Un léger silence, si doux et si bénéfique. Les plaisirs de ce genre, tout le monde les perds un jour ou l'autre, pourtant, dans ces moments-là, ils reviennent aux sources. Regardant la petite avec un air amusé pour ne pas lui montrer l'ennuie profond que celle-ci lui avait provoqué, elle lui répondit d'une voix angélique :

« Ta présence ici ne doit pas être une coïncidence. Le hasard n'existe pas, tout est inéluctable dans ce monde. Si nous rencontrons des personnes c'est que l'on doit les rencontrer même si cela peut tourner mal »

Elle n'avait pas soulevé le fait que la fille avait peur de l'eau. Comment celle-ci pouvait prendre des douches ? Rien que de penser à ceci, un frisson parcouru le corps d'Aoi. Cela devait bien justifier l'odeur du parfum omniprésent de la jeune fille. S'approchant doucement de celle-ci, elle la renifla discrètement pour enfin lui rétorquer:

« Quel parfum mes-tu ? Car si tu veux, je peux te prêter un des miens. »

C’était une odeur infâme ! Le genre de produit que l’on met dans les toilettes quand on a fait une grosse commission. La petite commença à faire demi-tour et Aoi se demanda si sa remarque l’avait gêné. Non, rien dans l’intonation de la voix ne pouvait lui faire croire autre chose qu’elle lui proposait cela de bon cœur. Alors pourquoi ? Le discours sur les liens entre les personnes ? Non il devait y avoir quelque chose d’autre. Certes Aoi avait comprit que la petite ne voulait pas s’incruster, mais sa réplique lui prouvait, si elle avait un semblant de cervelle, qu’elle n’était pas de trop ici.

Soudainement, fraise tagada refis demi-tour. Pour s'incruster en bon et-dû-forme. « Elle n'est pas gonflée celle-là » pensât Aoi. Enfin maintenant que la petite avait imposé sa présence auprès de la jeune femme, il était trop tard pour faire fi des convenances en lui posant un ultimatum sans grande échappatoire:

« . À moins que tu préfères que je parte. »

Question stupide et inutile. Que voulait-elle entendre comme réponse ? « Tu peux partir ? Que tu sois ici ou non je m'en fiche totalement ? » Même si cela était le cas, Aoi ne voulait pas être trop dur avec la petite. Ce retournant et commençant à marcher lascivement en direction des barrières, elle se retourna pour lui dire:

« Viens de ce côté, la vue est magnifique ce soir»

Mais quand la réplique fut terminée, un événement imprévu se produisit. Un éclair jaunâtre aveugla Aoi dans un premier temps, puis quand la vue c'était habituée à cette lueur de mauvais goûts, elle vit Nance qui avait l'air exténué. La porte n’était plus présente et le minimoys était trempé des os à la tête. Le pauvre ne faisait pas fière allure. Voyant cela, elle regarda la petite Louna. Voyant que celle-ci n'avait plus de pantalon, Aoi couru la cacher des yeux de Nance. La prenant par les mains alors que les deux filles se tournaient le dos, elle recula sa tête pour arriver au niveau des oreilles de la petite et lui murmurer :

« Calme toi ce n'est pas grave. Et ne t'inquiète pas, il n'a rien vu. D'ailleurs j'aime bien ta petite culotte en dentelle. Tu pourrais me dire où tu l'as acheté ? »
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyLun 11 Jan - 23:58

Dématérialiser. C’était son pouvoir. Nance en était fier au début de faire quelque chose que personne ne pouvait mais il se rendait compte qu’il n’était pas le seul. D’un coté, ça éviterait d’être seul ce que Nance ne peut pas supporter. Ayant subis une solitude étant petit, même quand il faisait le pitre dans la classe, les autres ne s’intéressaient pas à ce jeune garçon aux cheveux blancs qui faisait disparaître certaines choses mais personne ne put le confirmer. Mais Nance a une mentalité d’une personne généreuse et gentille mais pour cela, il faut quelqu’un à qui le montrer ou le faire partager cette générosité ou cette sympathie. Mais il a subi cette pression d’avoir un vide autour de lui que le fait d’être dans cette école le rassurait même s’il ne connaissait que quelques personnes. Déjà Aoi, adolescente de 16-17ans aux formes généreuses et donc qui attirerait les garçons, mais elle s’en fout royalement si c’était le cas. Sa personnalité était particulière et donc à prendre avec des pincettes, comme une sorte de dominatrice. Une image avec un fouet passa devant les yeux de Nance qui secoua la tête pour la chasser.
Arrivant devant la porte de la chambre, il ne fit même pas attention à l’un de ses colocataires qui rentra en même temps que lui. Levant la tête, il vit Aoi se diriger vers lui et, tout en passant devant lui, elle lui murmura à l’oreille :

« N'oublie pas ce soir. Tu sais où, tu sais quand.»

Esquissant un sourire, il acquiesça doucement de la tête avant de s’allonger doucement sur le lit en regardant son réveil. 21h18. Il le régla de façon à ce qu’il puisse retentir et donc à 21h55, il partirait en direction du toit pour papoter avec Aoi. Enfin plutôt, faire un conseil de guerre, avec elle…
Etant sur son lit, il partit en vadrouille dans sa mémoire pour se rappeler de son pouvoir, de ses effets, de sa contrainte. Plus il pensait à ça, plus l’idée d’aller l’essayer le tentait. Puis, au final, il se décida à aller trouver un petit endroit pour lui. Vu qu’il avait rendez-vous au toit, il se doutait qu’Aoi l’ait choisi par hasard, elle doit passer un peu de temps là-haut. Il sortit de la chambre et avança dans les couloirs, toujours aussi blancs et normaux.
Marchant plutôt rapidement pour avoir assez de temps pour s’entrainer, il passa devant la médiathèque. Se rappelant qu’il y avait des ordinateurs dedans, il aurait bien aimé y aller jeter un coup d’œil mais ça devait être interdit surement. S’amuser à tapoter le clavier avec ses mains, ou ses pieds voir son sac était diversifiant. Nance utilisait de temps en temps internet pour le fun. Se rappelant qu’un couvre-feu avait lieu et qu’il n’était pas encore très habitué à cela, il se dépêcha et vit quelqu’un arriver.
Ouvrant la porte de la médiathèque, il remarqua alors qu’elle possédait encore la clé dans la serrure. Nance la prit et la referma doucement avant de fermer à clé de l’intérieur. Son réflexe lui permettait de ne pas être en colle vu qu’une ombre surgit dans la fenêtre de la porte et tenta d’ouvrir la porte. L’ombre grommela quelque chose du genre « tanpis, pas grave » avant de repartir à sa ronde.
Se retournant, il découvrit qu’elle était plus grande qu’il le pensait. Etant dans le noir, il chercha à tâtons le bureau de la secrétaire et découvrit une lampe. En l’allumant, il fouilla les tiroirs et découvrit ce qu’il cherchait. Une lampe torche. Bon, par contre, il devra la reposer à chaque fois, car si le vol est découvert, les chambres seraient fouillées. Et Nance ne voulait mettre pas le Plan d’Aoi en péril à cause d’un truc futile. S’asseyant dans l’un des fauteuils rembourrés de la salle, il prit un livre au hasard et le mit à plat sur sa main. Les expériences vont pouvoir commencer.
Il savait qu’il pouvait faire disparaître les objets et les faire réapparaître, comme s’ils étaient dans un sac dimensionnel. Se concentrant à sa manière, c'est-à-dire qu’il imaginait le livre dans un trou noir, il remarqua que le livre disparut soudainement. Sans bruit. Mais étant dans le noir avec une faible lumière il remarqua quelque chose. Prenant un autre livre, il retenta la même chose, mais essaya de ralentir la disparition. Même si elle était un chouilla plus lente, il remarqua la même chose. Une sorte de lumière se mettait autour de l’objet avant de se renfermer sur elle-même, emportant le livre avec elle. Pour les faire réapparaître, il pensait l’inverse : imaginer un trou noir et faire apparaître l’objet. Tentant cela, il fit réapparaître les deux livres et c’était l’inverse pour la lumière ; elle s’agrandissait sur elle-même.

Spoiler:

Et pour s’amuser, il refit disparaître le premier livre. C’est la qu’il remarqua qu’il disparut plus rapidement et plus facilement, presque sans lumière tellement elle était rapide. Comme si l’objet avait été sauvegardé. Nance se rappelait que par moment, il faisait réapparaitre des objets qu’il croyait déjà avoir fait rematérialiser et pensait à chaque fois que ce n’était qu’un oubli. La c’était différent. Maintenant, il avait un sérieux doute là-dessus. Se concentrant sur sa main vide, il se rappela le premier livre… Un Jules Vernes… Rouge…
Un fracas interrompit Nance derrière lui. Se relevant tout en éteignant la lampe, il s’immobilisa d’abord pour essayer d’apercevoir quelque chose bouger avant finalement d’allumer pour voir une horloge par terre. Apparemment, il s’était encore trop égaré en se concentrant ou il s’était trop concentré car il vit qu’il manquait le crochet maintenant la pendule. Et c’est la qu’il remarqua l’heure sur l’horloge. 00h05. Les couloirs étaient si longs ? Nance ne pensait pas du tout qu’il avait mis autant de temps, les aiguilles ont du se détraquer en tombant et comme sa montre était sur le poignet d’Aoi, c’était plutôt dur d’avoir l’heure. Son adrénaline montant d’un cran, il reposa l’horloge à son endroit et ouvrit la porte avec la clé avant d’hésiter à la remettre. Finalement, il la mit dans sa poche et courut à sa chambre pour prendre l’heure, une impression s’installa en lui parce qu’évidemment, il était en chaussettes, pour éviter le bruit et il dérapait un peu. Ouvrant doucement la porte, il mit ses chaussures et découvrit que son réveil était toujours à 21h21. Là, c’était plus du stress que de l’adrénaline qui montait en pression. Doucement, il s’approcha du lit d’Aoi qui n’avait pas de réveil, comme par hasard. Regardant par la fenêtre, il remarqua que c’était la pleine lune. Espérant qu’Aoi ne soit pas métamorphe, surtout en loup-garou, ce qui serait assez dramatique pour Nance qui pensait déjà à quelle décoration serait sur sa tombe ou son urne. Tout en pensant à cela, il découvrit l’heure et aurait pu gueuler si l’heure n’était pas inscrite sur une montre sur le cheveu de son colocataire. Elle indiqua 22h09.
Repartant sur la pointe des pieds, il courut à pleine foulées, négligeant la discrétion pour ne pas se faire tuer par Aoi, quoique ce fût trop tard, mais il fallait minimiser les dégâts. Surtout que cela avait l’air important pour elle d’aller regarder le pouvoir des autres, malgré l’absence d’un des membres de ce coup.

Etant dans ses pensées, Nance ne vit pas l’immense flaque d’eau qui semblait s’étaler sur une partie du couloir et comme les murs défilaient devant lui, il dérapa, glissa de tout le long sur le ventre et s’arrêta 10 mètres plus loin. Se relevant tant bien que mal, il était maintenant trempé de la tête au pied. S’essuyant brièvement pour enlever toute l’eau, sa chemise noire et son jean resta néanmoins sacrément humide, mais pas au point de dégouliner par terre. C’était le minimum, sinon Aoi aurait été capable de le jeter du toit parce qu’il est trempé ET en retard. Repartant de plus belle, il arriva enfin à la porte et ralentit pour l’ouvrir. Mais les expériences faites dans la médiathèque le firent un peu dérapé et il vit la lumière blanche sur les gonds de la porte. Trop tard, ne pouvant faire marche arrière, il s’arrêta et baissa son bras, lentement. Une migraine commença à s’installer et la porte qui tombait avec fracas sur le sol n’arrangeait rien. En plus, il était fatigué d’avoir couru.
Et c’est la qu’il remarqua que il avait dématérialisé le pantalon d’une jeune fille, plutôt petite, avec une culotte dont il n’a pas eu le temps de voir puisqu’Aoi, la couvrit de son corps. Il a à peine eut le temps de remarquer qu’elle portait un genre de serre-tête. Tournant le dos pour montrer qu’il avait du respect. Nance décida quand même de parler.

« -Aoi, désolé du retard. Je me suis un peu trop entrainé avec mon pouvoir et … enfin bref, je n’avais pas d’heure sur moi.
Sinon c’est qui nôtre invité mystère ? »
Disait Nance tout en reprenant son souffle.
« Sinon, désolé pour ton pantalon, jte le redonne dans un instant Continuait Nance en s’adressant à la fille

Se reconcentrant sur sa main, il réussit à faire réapparaître le jean de la jeune fille, qui semblait un peu mouillé sur le bas. Elle avait surement rencontré la flaque d’eau tout comme lui. Au moins, elle a eu de la chance comparé à lui.

« Tiens » disait-il.

Nance tendait le pantalon dans son dos en espérant qu’elle ne serait pas trop en colère contre lui.


Dernière édition par Nance Vlamisky le Ven 15 Jan - 0:42, édité 1 fois
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Louna Hawks
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyMar 12 Jan - 23:35

La petite Louna après avoir annoncé son départ se prépara à faire demi-tour, quand elle entendit Aoi lui expliquer que sa venue était prévue et qu'elles devaient se rencontrer. Elle s'arrêta un court instant pour réfléchir à ce que venait de lui dire son interlocutrice. Sa réflexion fut interrompue, quand Aoi se rapprocha d'elle pour lui demander quel parfum elle mettait et si elle désirait porter l'un des siens. Louna surprise par cette question fut étonnée, mais elle lui répondit.

-Euh .... Et bien à vrai dire je ne connais pas le nom de mon parfum... je l'ai choisi sans même l'essayer, comme si j'avais les yeux fermés, au hasard, mais je ne serais pas contre pour essayer tes parfums.

La jeune fille finit sa réponse avec un sourire, quand elle se rendit compte qu'Aoi venait de lui dire que le hasard n'existait pas, alors qu'elle mit le choix de son parfum sur le dos du hasard ... ce n'était pas très malin de sa part. Cela lui fit reprendre ses esprits et elle commença à faire demi-tour. Lors de son départ, des images se mirent à se succéder dans son esprit, la flaque d’eau dans le couloir, la proposition de lui prêter un parfum, ainsi que l’impression d’avoir oublié quelque chose. Finalement Loulou décida de rester avec la jeune adolescente à condition que celle-ci n’y voie pas d’inconvénient. Pour son plus grand bonheur la jeune demoiselle au visage d’ange l’invita à rester pour observer la vue, Louna ne pouvait pas être plus heureuse, alors elle rebroussa immédiatement son chemin. La situation avait l’air de s’être arrangée entre les deux filles, de plus Loulou voulait voir la lune et se promener cette nuit-là et Aoi lui proposa de venir observer la nature en sa compagnie, elle ne pouvait pas rêver mieux. La jeune fille ne s'était pas rendu compte, mais ses crocs avaient disparu, elle commença à avancer en direction de la jolie Aoi le sourire sur les lèvres. Au même moment, Louna vit Aoi clignait des yeux, elle ne comprit pas pourquoi elle fit ce signe et décida de s'arrêter. Simultanément, un fracas terrible se fit entendre. Sans connaitre la raison de celui-ci, elle vit la jeune Aoi courir dans sa direction et la sentit se coller son dos en lui prenant ses mains. Elle sentit un fort courant d’air au niveau de ses jambes, quand Aoi lui dit en murmurant :

« Calme toi ce n'est pas grave. Et ne t'inquiète pas, il n'a rien vu. D'ailleurs j'aime bien ta petite culotte en dentelle. Tu pourrais me dire où tu l'as acheté ? »

A cet instant précis, Louna regarda ses jambes et vit que son jean avait disparu, son visage devient rouge comme de la lave et elle se mit à serrer les mains d’Aoi plus fort que jamais. Elle n'eut pas le courage de lui répondre, ni même le temps, car une voix masculine fit son entré en scène.

« -Aoi, désolé du retard. Je me suis un peu trop entraîné avec mon pouvoir et ... enfin bref, je n'avais pas d'heure sur moi.
Sinon c'est qui nôtre invité mystère ? »

« Sinon, désolé pour ton pantalon, jte le redonne dans un instant. »


Le fait qu'elle soit mise dans une position honteuse à cause de sa tenue par UN jeune homme qui s'était pourtant excusé pour lui avoir prit SON pantalon et qui comptait lui rendre d'ici quelques instants fit littéralement péter un plomb à loulou. En effet, elle passa d'un sentiment de honte à un sentiment de colère dû à la vexation occasionnée par ce pervers. Son pouvoir ne s'était pas déclenché comme à son habitude, peut-être était-ce parce que les chats n'avaient pas honte de leur nudité caché par leur fourrure et que ce sentiment n'était partagé que par les humains. Ce qui pourrait expliquer le fait que seule sa partie humaine est réagie à cet attentat à la pudeur.
Le garçon annonça à la jeune fille qu'elle pouvait aller reprendre son pantalon qu'il avait déposé sur son dos, quand elle lui balança sèchement en le tutoyant :


-GRRRRRR, TU ES DESOLE HEIN ? TU VAS VOIR CE QUE J'EN FAIS-MOI DE TES EXCUSES !!!!

Louna incontrôlable, folle de rage lâcha d'un coup sec les mains d'Aoi et partit vers cet obsédé. Elle était encore sans jean, mais sa fureur était telle qu'elle n'en tenait pas compte. Une fois arrivait à hauteur du jeune homme, elle saisit son jean en tirant d'un coup sans penser à l'autre personne et Loulou alla se placer face à lui à moitié nue.
Une fois qu'elle se trouva tête-à-tête avec ce jeune garçon, elle leva son bras droit et lui flanqua une de ces baffes qu'il s'en souviendra toute sa vie. Plus jamais il n'aura d'idée perverse dans la tête. Elle eut soudain envie de lui coller un coup de genou dans ses parties intimes, mais la baffe qu'elle venait de lui assainir la satisfit. Elle retourna dans le dos du jeune homme pour mettre son pantalon.


-Maintenant, nous sommes quittes ! Mais si tu te retournes pendant que je me rhabille, je ne vais pas en rester là.

Louna enleva ses deux chaussures et enfila son jean. Une fois celui-ci remit sur elle, la jeune fille se rechaussa. Sa colère n'avait pas entièrement disparu, car elle ne le vouvoyait toujours pas, sa politesse avait été mise de côté à cause de ce léger accident.
Puis Louna avança vers le bord du toit pour observer la vue tout en remerciant Aoi…


-Merci Aoi de t'être mise entre moi et ce ... garçon, pour te remercier je vais te répondre, je l'ai trouvé dans un magasin se trouvant dans la région de Basse-Normandie à Caen.
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyJeu 14 Jan - 20:46

-Euh .... Et bien à vrai dire je ne connais pas le nom de mon parfum... je l'ai choisi sans même l'essayer, comme si j'avais les yeux fermés, au hasard, mais je ne serais pas contre pour essayer tes parfums.

Cela n’étonnait pas Aoi. Il fallait réellement avoir des goûts très douteux pour choisir un parfum de ce genre et en plus consciemment. Aoi imagina ce qu’une ancienne connaissance aurait-pu dire à ce sujet :

« Il faut vraiment avoir des goûts de chiottes pour mettre du parfum à chiottes ! »

Un sourire apparu sur le visage d'Aoi qui continuait a regardé la petite qui restait figé devant elle. La lune continuait à éclairer les deux femmes d'une lueur douce et blanchâtre. Aoi prit le temps de savourer l'air frais sur son visage fin en respirant par la bouche pour ne pas se refaire attaquer par l'odeur nauséabonde qui se dégageait de la petite. Fermant doucement les yeux, elle prit de longues respirations pour que ce moment dure éternellement. Elle se sentait bien. Rouvrant les yeux, elle vit que l’intrus faisait semblant de partir pour finalement rebrousser chemin après son invitation à admirer la vue.

De là où elle se trouvait, Aoi pouvait distinguer au loin l'ombre des arbres bougeant au fil du vent et quelques silhouettes de ce qui devait être des oiseaux. C'est dans cet état d'esprit qu'elle avait invité la petite pomme d'amour à venir admirer ce qu'Aoi pouvait sublimer. Le calme absolu, l'absence de pensées, la solitude en contraste avec la compagnie de la jeune fille et pourquoi pas commencé une discussion avec celle qui lui avait imposé sa présence. Pourtant, elle ne fit rien de cela, elle se retrouvait en face du retardataire à cacher la nudité de celle qui lui avait littéralement tapé sur les nerfs cinq minutes auparavant.

« -Aoi, désolé du retard. Je me suis un peu trop entraîné avec mon pouvoir et ... enfin bref, je n'avais pas d'heure sur moi.
Sinon c'est qui nôtre invité mystère ? »


Quelle entrée en scène ! Spectaculaire ! Il avait une demi-heure de retard et en plus avait dénudé l'autre fille. Le regardant avec un air amusé, elle voulut le remercier d'être venu puis le disputer pour le retard qu'il avait. Il n'avait pas l'heure ? Partout dans l'institut il y avait des horloges, comme-ci ils avaient fait cela pour leur rappeler qu'ils sont enfermés contre leur grès dans un refuge pour erreur de la nature. Réjouissant se disait Aoi en pensant à cela. Penchant la tête sur le côté, elle regarda encore celui qui avait fait une entrée fracassante. Se raclant la gorge, elle lui parla sèchement de façons à lui faire comprendre son mécontentement.

« Tu aurais pu trouver une autre excuse pour ton retard. La fille derrière moi s’appelle Louna, ne me demande pas pourquoi elle est là, cela sera trop long »

Trop long n'était pas le terme approprié, mais Aoi ne voulait pas rentrer dans les détails et dévoiler que la fille qui lui faisait dos était plus un intrus qu'autre chose. Dans d'autre circonstance, à un autre moment, elles auraient pu devenir complices, mais là ce n'était vraiment pas le bon moment. Voyant que Nance ne réagissait pas, elle lui fit une remarque d'un ton froid.

« Tu ne pense pas que tu devrais t'excuser pour quelque chose? »

Le garçon avait l'air de revenir à ses esprits, car il s'excusa aussitôt. Pourtant, l'autre commençait à lui réduire les mains en bouilli. Aoi n'aimait pas être attaqué de toute sorte et voulu reculer violemment sa tête pour calmer la personne qui se trouvait dans son dos. Cependant, elle ne fit rien. Elle s'était mise dans cette situation par sa faute, elle devait assumer. Se concentrant pour ne pas mettre la fille qui lui avait en guise de mains qu'un vulgaire doigt, elle essaya de vider son esprit. Pas facile à faire se disait-elle intérieurement, elle qui commençait à sentir la rage montée au fond de sons être.

-GRRRRRR, TU ES DÉSOLÉ HEIN ? TU VAS VOIR CE QUE J'EN FAIS-MOI DE TES EXCUSES !!!!

Aoi était tellement concentré à monter un plan pour ne pas se faire avoir une fois qu'elle aurait réduit la tête de l'imposteur en boulette de viande qu'elle n'avait pas entendu ni vu que Nance avait réussi à faire réapparaître le pantalon de barbe à papa. Libération ! L'ovni lui avait enfin libéré les mains et c'était jeté sur le pauvre Nance. Quelle erreur avait-il fait en faisant une démonstration de son pouvoir en direct, maintenant Aoi savait qu'il avait le pouvoir de faire apparaître et disparaître des objets. Cela rendait les choses largement plus faciles pour l'intrusion dans le bureau du directeur. Il n'avait seulement qu'à faire disparaître tous les dossiers concernant les élèves et lui et elle auraient tout le temps qu'il le faudrait pour éplucher ceux-ci.

S'éloignant doucement, elle se mit à proximité de la barrière de sécurité pour regarder la scène. Sentant le mordant du froid causé par la barre qui avait touché sa peau, Aoi regardait les deux tourtereaux comme dans un spectacle. Il ne manquait plus que le pop corn se disait Aoi en voyant la scène typique de la rupture entre les deux personnes concernés. Une violente gifle, qui n'avait rien d'un trucage, venait de se produire devant les yeux émerveillé d'Aoi qui s'en voulu de ne pas avoir préparé des bannières pour encourager l'un ou l'autre selon la situation.

-Maintenant, nous sommes quittes ! Mais si tu te retournes pendant que je me rhabille, je ne vais pas en rester là.

Son moment préféré ! Le moment ou la femme en détresse regrettait son geste et demandait implicitement au mâle de se retourner pour la prendre dans ses bras. Non, ils étaient vraiment bons acteurs ces deux-là. On aurait pu leur décerner la palme d'or si cela avait été filmé. Quand Aoi y réfléchissait, elle pensa intimement que l'invité mystère dans l'histoire c'était elle. Il avait dû inviter ce boulet qui devait être sa copine à le rejoindre ce soir alors qu'il avait déjà rendez-vous avec quelqu'un d'autre. Soudainement, Aoi se sentait triste. Elle était aussi rejetée par la seule personne de la planète à avoir un QI inférieure à dix. Gros moment de solitude pour la petite qui se sentait désormais de trop sur le toit. Elle aurait voulu les laisser seul, mais elle n'en eut pas le temps. Louna avait terminé la scène de ménage et se dirigeait dans sa position. En voyant cela, Aoi se retourna pour admirer la vue. Si la petite aurait l'audace de s'en prendre à elle, elle se défendrait sans prendre en compte l'avis de son petit ami. Il l'avait bien cherché en même temps. Donné rendez-vous à sa copine alors qu'il avait déjà un rendez-vous, cela n'était réellement pas intelligent de sa part. Rien d'étonnant donc se disait Aoi. Sentant de nouveau l'odeur nauséabonde à côté d'elle, elle sut que la double tour de communication se rapprochait d'elle.

-Merci Aoi de t'être mise entre moi et ce ... garçon, pour te remercier je vais te répondre, je l'ai trouvé dans un magasin se trouvant dans la région de Basse-Normandie à Caen.

Cette fille était incroyable ! Elle avait répondu à la question d'Aoi après avoir joué son rôle. Non la palme d'or ni les oscars ne suffisaient pour elle. Se retournant pour faire face à Nance, elle se mit a rigolé légèrement avant de lui dire sur un ton amusé.

« Je ne savais pas que tu avais une copine, tu aurais pu me prévenir. Cela t'aurais empêché de vivre cette scène »

Se retournant presque instinctivement, elle continua son monologue en ne laissant personne lui couper la parole.

« Ne t'inquiète pas, il ne me plait pas. Je te le laisse. Dommage, car sans tes oreilles tu es vraiment toute mignonne tu sais . »

Caressant le visage de la petite doucement, Aoi rapprocha son visage d'une lenteur déconcertante pour enfin lui offrir un léger baisé sur la joue. La peau de barbe à papa était tiède et douce comme une peluche que l'on aurait envie de prendre dans ses bras. Pourtant, avec un parfum comme cela, même la plus belle peluche provoquerait des relents gastriques. Reculant doucement sons visage, Aoi regarda la fille qui ne bougeait pas en face d'elle. Commençant à se diriger vers la porte du couloir, elle leur déclara d'une voix douce et neutre.

« Je vous laisse tous les deux. Je pense que vous avez des choses à vous dire »
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyVen 15 Jan - 1:46

Nance attendait toujours, le bras tendu et le pantalon dans sa main tandis que la tension était palpable tellement c’était … lourd. Il s’attendait même à recevoir quelque chose derrière lui en guise de punition, mais rien. Soudain, la voix, surement celle de l’inconnue vu qu’elle était plus enfantine apparut ou plutôt explosa :

« -GRRRRRR, TU ES DESOLE HEIN ? TU VAS VOIR CE QUE J'EN FAIS-MOI DE TES EXCUSES !!!! »

Nance n’eut pas le temps de réagir que le pantalon quitta violemment ses mains et même un peu trop vu que son poignet en mauvais état fit un bruit suspect, faisant sursauter Nance. Trop tard. La douleur se réveilla comme un fauve endormi tandis que la jeune fille, légèrement furieuse, ou plutôt en pétage de plomb, se planta devant lui, sans vraiment avoir pris le temps de se rhabiller. Une baffe s’en suivit, mais vu la taille de la fille, la douleur fut de courte durée mais par contre, elle eut l’effet d’atténuer celle du bras un court instant. Par contre, il se demandait pourquoi elle s’était tellement mis en boule contre lui. Bon, elle était en petite culotte, qu’il n’avait même pas vu en plus mais c’était un peu comme à la piscine.
Enfin bref, il aurait voulu décider de ne pas trop bouger pour ne pas montrer sa douleur mais de toute façon, l’espèce de chat lui ordonna de ne pas se retourner. C’était plutôt drôle pour Nance de voir une jeune s’énerver d’une telle façon mais le sourire n’était pas au rendez-vous, la douleur l’en empêcha. La conversation ayant repris entre Aoi et l’autre, Nance décida de se retourner pour voir Aoi et la fille côte à côte. La par contre, il faillit lâcher un sourire, si la pensée qu’il eut ne fut pas obscurcit par ce qu’il venait de voir. La fille avait des oreilles de chat. Il en était quasiment certain, l’ayant vu de prêt avant de voir les étoiles. Sinon, pour ce que voyait Nance, c’était :
Aoi, adolescente avec de longs cheveux verts, une poitrine généreuse et une taille moyenne, une certaine réflexion intellectuelle et un cynisme hors-pair.
L’Enragée, fillette avec des cheveux roses et mis-longs, planche à pain, plutôt petite et qui ne pense pas trop à la réflexion ou aux conséquences.

Aoi le sortit de sa pensée, qu’elle n’avait pas remarquée, vu qu’elle disait :

« Je ne savais pas que tu avais une copine, tu aurais pu me prévenir. Cela t'aurais empêché de vivre cette scène »

La gifle était plutôt vexante et surtout, le fait qu’Aoi s’amuse de voir cela était encore plus vexant. Par contre, il fallait garder son sang-froid mais c’était assez compliqué avec son poignet qui demandait de l’aide. Alors lentement, Nance massait son poignet en guise de réconfortement à lui-même.
Se retournant, Aoi enfonça le couteau dans la plaie en parlant avec l’invitée surprise.

« Ne t'inquiète pas, il ne me plait pas. Je te le laisse. Dommage, car sans tes oreilles tu es vraiment toute mignonne tu sais.
-Désolé Aoi mais ce n’est pas trop le moment alors tu ne vas pas me dire que tu crois que je suis en couple avec ... elle ? »
Lança Nance.

Il n’avait pas pu s’en empêcher, mais c’était vrai que le sarcasme d’Aoi devenait lourd par moment, la première phrase aurait suffit. Cependant, il fallait voir positif, il fallait calmer les nerfs mis à rude épreuve en comptant la fatigue de l’entrainement, la course et la chute et l’accident du pantalon avec le poignet.
L’image qui suivit eut cet effet. Aoi se rapprochant de la fille et lui faisant un baiser comme pour l’encourager et aussi ignorer Nance, leurs deux visages baignant dans la lune qui brillait de tout son éclat. C’était plutôt beau même si Nance n’était pas du tout au top de son apogée pour son amour de l’Art. Mais bon, c’était quand même assez bien et Nance secoua la tête en souriant, se demandant encore et toujours pourquoi ses colères ou autres étaient toujours aussi courtes.

« - Bon alors Aoi, même si je ne suis pas avec toi, on était censé se voir ici pour quelque chose de plus amusant et… tu vas où comme sa ? » sortit Nance en voyant Aoi se diriger vers l’encadrement de l’escalier, vu que la porte était par terre.

« Je vous laisse tous les deux. Je pense que vous avez des choses à vous dire »

Nance faillit éclater de rire en se demandant si elle était réellement sérieuse. Elle allait partir et le laisser avec une fillette de 12-13 ans qui était en rogne contre lui. Non, c’était de l’humour noir, pour changer, du moins, Nance essaya de s’en convaincre. Si elle partait, il fallait un nouveau rendez-vous pour le coup ou alors elle partait pour autre chose, voulant dire qu’elle ne veut plus le faire. Cette pensée renfrogna Nance même s’il savait qu’elle ne ferait pas ça. Quoique, il se le demandait quand même.

« - Si je suis venu, en courant et fatigué, enfin ça, c’est de ma faute mais bon, je suis quand même venu pour que l’on puisse parler de ce qu’on a déjà évoqué au lac. Même si on est plus que deux, on peut toujours le faire. Je pense que ça te botterait de le faire, sinon, tu te serais pas embêter à faire tout ça. »

Marquant une courte pause, Nance avança vers elle et lui parla à voix basse :

« En plus, tu as l’air de connaître cette fille. Pourquoi n’as-tu pas pensé à la prendre avec nous ? Elle peut forcément nous aider, si on a plus de renseignement sur elle, évidemment. »

Nance avait dit cela en un seul souffle et se retira pour la regarder droit dans les yeux en montrant qu’il était toujours à 100% à fond dans ce projet. Il était même un peu prêt d’elle. Il recula donc avant de se déplacer vers l’autre fille et de dire :

« Je te refais mes excuses pour le problème avec mon pouvoir, je te pris de m’excuser »

Regrettant un peu d’avoir fait cela, vu qu’il voulait voir la réaction d’Aoi, Nance était au milieu des deux filles. Maintenant, il espérait qu’Aoi avait eu ce qu’elle voulait. Nance l’avoua, si elle avait fait cela juste pour qu’il s’excuse sincèrement, c’est qu’elle était extrêmement douée, à la limite d’être dangereuse. Lui qui ne pensait pas aux filles, enfin disons plutôt que ses pensées n’étaient pas qu’à certains buts précis que la plupart convoite.
Sinon Nance était content de son offre, il espérait qu’Aoi le respecte légèrement plus, quoique, vu sa nature, c’était impossible mais bon au moins, il ne sera pas le petit chien chien des autres.
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Louna Hawks
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyDim 17 Jan - 20:27

La jeune fille à moitié nue derrière Aoi écouta la scène se dérouler. La lycéenne semblait contrariée par le retard de Nance et présenta Louna à celui-ci. Aoi lui fit une seconde remarque en lui formulant une question.

« Tu ne penses pas que tu devrais t'excuser pour quelque chose? »


Le garçon s'excusa et Loulou perdit patience. Tout en ayant broyé les mains d'Aoi, elle avança vers ce nouvel individu en hurlant sa colère. Elle lui reprit violemment son pantalon avant de gifler ce voleur obsédé. Deux sons furent émit durant cette magnifique scène, l'un venait vraisemblablement du jean qui fut arraché des mains de Nance et l'autre de la gifle qu'il se prit en pleine joue. Une fois sa colère retombait, Louna ordonna à ce jeune homme de ne pas se retourner le temps qu'elle se rhabille et il obéit sans broncher. Une fois Loulou prête, elle répondit à Aoi. La fille aux cheveux verts se retourna pour regarder le jeune garçon et tout en rigolant elle lui dit :

« Je ne savais pas que tu avais une copine, tu aurais pu me prévenir. Cela t'aurais empêché de vivre cette scène »

Ni Loulou, ni le jeune homme ne purent répondre à cette phrase qui était incroyable, mais vrai. Louna n’en revenait pas, comment cette fille pouvait croire un seul instant qu’elle puisse sortir avec un tel pervers. Suite à cette stupéfaction Aoi continua de parler en complimentant la jeune fille.

« Ne t'inquiète pas, il ne me plait pas. Je te le laisse. Dommage, car sans tes oreilles tu es vraiment toute mignonne tu sais. »

Louna rougit en entendant cela et en oublia presque l’affront qu’elle venait de lui faire en lui annonçant qu’elle était la copine de ce type aux cheveux blancs. Celui-ci visiblement n’avait pas non plus appréciait le fait qu’elle les met en couple.


-Désolé Aoi, mais ce n’est pas trop le moment alors tu ne vas pas me dire que tu crois que je suis en couple avec ... elle ? »

Louna eut envie de répliquer, mais la jeune femme commença à caresser son visage. Loulou devint rouge comme une tomate. Le compliment, maintenant une attention envers elle, elle ne comprenait pas, mais son corps réagissait à sa place. Elle voyait le visage de la lycéenne se rapprochait d'elle lentement, tandis que son coeur lui battait de plus en plus vite à chaque instant qui passèrent. Elle lui délivra un baiser sur la joue. Louna était pétrifiée, elle ne bougeait plus, tandis que ses yeux étaient brillant telle des étoiles dans la voie lacté.
Le jeune homme parla et fit reprendre ses esprits à Loulou, il rappelait à Aoi qu'ils avaient un rendez-vous, mais celle-ci n'en avait visiblement plus rien à faire. La féline vit la fille qui partait vers la porte en leur annonçant gentiment :


« Je vous laisse tous les deux. Je pense que vous avez des choses à vous dire »

La jeune fille aux yeux de chat n'en revenait pas, l'autre fille les laisser en amoureux sur le toit ... comment pouvait' elle croire qu'ils sortaient ensemble ? Elle voulu lui parler, mais Nance prit les devant...

« - Si je suis venu, en courant et fatigué, enfin ça, c’est de ma faute mais bon, je suis quand même venu pour que l’on puisse parler de ce qu’on a déjà évoqué au lac. Même si on est plus que deux, on peut toujours le faire. Je pense que ça te botterait de le faire, sinon, tu te serais pas embêter à faire tout ça. »

Louna ne comprenait rien à son charabia, de quel lac parlait' il ? On était en plein milieu d'une forêt. Elle trouvait ce garçon de plus en plus étrange au fur et à mesure que le temps passé et qu'est- ce qui pouvait botter une fille avec un garçon et à plusieurs? A en croire ses dires ils devaient être plus. Elle ne devait plus vouloir le faire si elle partait. Louna se demanda si ce n'était pas dû au fait qu'elle croyait qu'ils sortaient tous les deux ensembles. Une idée lui vint alors à l'esprit, une discussion entre plusieurs adolescents dans un lieu inconnu .... Avec le roi des pervers, une fille assez jolie qui était d'accord et qui refuse en s'imaginant qu'il n'était pas célibataire. Louna pensa alors que le jeune homme voulait faire ce que les grandes personnes passent leur temps à faire. Dans un premier temps elle faillit se diriger vers celui-ci pour lui exploser l'entre jambe ... Mais elle se retint. Après tout si elle était d'accord et qu’elle s’était donnée à faire ça, Loulou n'avait aucune raison de lui mettre ce coup. Cependant Louna devait expliquer à Aoi que c'était un malentendu pour qu'ils aillent faire ce qu'ils comptaient faire. Nance pendant ce temps-là avait continué son dialogue. Louna sortit de ses pensées quand Nance lui adressa la parole :

« Je te refais mes excuses pour le problème avec mon pouvoir, je te pris de m’excuser »


Le problème ? De quoi parlait’ il ? Louna ne comprit pas pourquoi il employait le mot problème, mais il venait pour la seconde fois de s’excuser et visiblement il était sincère… Louna accepta ses excuses, tout en le mettent en garde.

-J'accepte vos excuses, malgré que vous semblez être sincère je ne comprends pas que vous parliez de problème, je trouve ça bizarre. Si vous êtes un obsédé comme je le crois, ce n'est pas un problème qui a causé cela, mais vos pulsions. De plus je n'ai pas l'habitude de faire confiance aux hommes en général ce ne sont ... Bref, je les accepte, mais ce n'est pas pour autant que je vous fais confiance surtout après vos agissements et ce que vous comptiez faire si je n'avais pas été là, ce qui confirmerait mes doutes envers votre sincérité.

A entendre son discours, on devinait aisément qu’elle n’avait toujours pas pardonné au sexe masculin … D’autant plus qu’elle se mit à réfléchir sur la question qui devait être déshabillé. Aoi peut-être et non elle… Donc tout ne serait qu’un simple malentendu…


« Non ce n’est pas possible, je ne me suis pas trompé sur ce garçon, il ne pense qu’à ça j’en suis sur ». Pensa Louna.

-Grrrr. Loulou le prononça sans même sans rendre compte.

Aoi avant de partir sache que je ne sors pas avec ce garçon, donc vous pouvez partir faire vos cochonn... EUH RIEN RIEN !! Je n'ai rien dit, oubliez ce que vous venez d'entendre, j'ai fais un ....... lapsus.

Louna passa d'un sérieux exemplaire en s'adressant à Nance à une situation plus que gênante qui la fit détournait les yeux. Loulou ne voulait pas lui dire qu'il pouvait partir faire leur trucs d'adulte pour qu’ils ne sachent pas qu’elle avait comprit leur projet. N'osant plus affronter le regard de ses deux personnes après avoir dit cela, elle se dirigea vers la barrière et se mit à observer l'éternelle beauté de la lune.


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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyDim 17 Jan - 23:04

Aoi continuait à marcher en direction de la porte d'entrée. Elle les avait fait réagir sur un autre sujet que l'erreur que venait de faire Nance, pour pouvoir détendre l'atmosphère. Apparemment cela avait fonctionné. En regardant leurs visages, ils avaient plus l'air outré qu'autre chose et Nance avait réagi à la seconde même, comme l'avait prévu la jeune femme. Elle était vraiment hilare, en imaginant ce que devait penser les deux enfants qui étaient maintenant derrière elle. Elles les avaient mis dans une situation de faiblesse, quelque chose de tellement tangible qu'ils ne pouvaient pas ne pas réagir par la meilleure tactique qu'il soit : la réflexion. Venant de Nance, cela n'avait rien d'étonnant, mais l'objectif principal d'Aoi était de jauger la petite. Certes, elle n'avait pas l'air très intelligente, mais Aoi savait qu'il fallait toujours confirmer voir démontrer les conjectures qu'elle faisait pour être certaine de pouvoir ou pas, avoir une emprise sur la personne. Aoi s'imaginait un échiquier géant pour chaque adversaire qui lui faisait face en ce moment, l'un était en position d'échec pendant que l'autre était complètement bloqué. Un sentiment de satisfaction naissait dans le corps de la jeune femme qui avait habilement réussi son coup tout en prenant cela à la rigolade.

« - Si je suis venu, en courant et fatigué, enfin ça, c’est de ma faute mais bon, je suis quand même venu pour que l’on puisse parler de ce qu’on a déjà évoqué au lac. Même si on est plus que deux, on peut toujours le faire. Je pense que ça te botterait de le faire, sinon, tu te serais pas embêter à faire tout ça. »

Aoi s'arrêta après la remarque de l'ewok. Elle n'avait rien préparé de spécial, juste mentionner la possibilité farfelu de pénétrer dans le bureau du directeur sans dévoiler ses intentions. Il était vrai qu'Aoi n'aimait pas rester fidèle aux règles. Pour elle, elles avaient été créés pour être contourné voir éradiqué. Depuis toute petite elle avait menti à tout le monde, manipuler des personnes faibles ou sensées d'esprit tout en prenant cela pour un simple jeu. La partie ne fait que commencer pensa Aoi qui souriait toujours. Elle avait réellement bien calculé son coup, car à l'endroit où elle était placée, le visage de celle-ci était totalement invisible. Se retournant avec lassitude, elle regarda Nance en lui faisant un clin d'oeil. Elle savait qu'il ne comprendrait rien, mais cela voulait dire qu'il fallait qu'il joue le jeu. L'autre fille n'était toujours pas dans le champ de vision de la jeune femme quand Nance lui démontra encore la faiblesse inégalable de sons cerveau. Il avait remis le sujet sur le tapis. Comme quoi, la jeune femme avait fait tout ce cinéma pour rien. Il était intéressant pour celle-ci d'observer la réaction de la petite et se retourna enfin vers celle-ci. La pauvre avait l'air complètement à côté de ses baskets. Elle ne bougeait plus, parlait plus. Aoi commença à la comparer à une véritable antenne de communication quand celle-ci prononça enfin un son.

-J'accepte vos excuses, malgré que vous semblez être sincère je ne comprends pas que vous parliez de problème, je trouve ça bizarre. Si vous êtes un obsédé comme je le crois, ce n'est pas un problème qui a causé cela, mais vos pulsions. De plus je n'ai pas l'habitude de faire confiance aux hommes en général ce ne sont ... Bref, je les accepte, mais ce n'est pas pour autant que je vous fais confiance surtout après vos agissements et ce que vous comptiez faire si je n'avais pas été là, ce qui confirmerait mes doutes envers votre sincérité.

Comme le pensait Aoi, la petite était donc aussi une sotte. Premier règle : ne jamais dévoiler ce que l'on pense de quelqu'un que l'on ne connait pas surtout quand cela peut le rendre irritable. Deuxième règle : ne pas dévoiler des traits de caractère primordiaux comme celui qui est de ne pas faire confiance aux hommes. Cela pouvait donc faire conjecturer Aoi que la petite avait été soit abusé par son père ou un garçon en général, soit trahi, soit qu'elle était totalement homo-phobe, mais se n'étais pas le cas, car elle n'avait pas réduis le garçon en charpie. . De plus, Aoi en avait déduit que si la fille ne pouvait pas voir les garçons, elle devait surement être attiré par les filles, ce qui lui faciliterait la tâche à en juger le ton écrevisse qu'avait Louna quand la jeune femme lui avait offert un baiser sur la joue. Tout se déroulais bien, voir même trop bien. La partie était gagnée d'avance et les deux ne voyaient pas ce qui pendait au-dessus de leur tête. La partie la plus difficile devait commencer : convaincre Louna de participer à l'escapade. Certes elle était presque aussi stupide que le gremlins, mais il ne fallait jamais sous-estimer la bêtise accrue. Un bruit sourd venait de sortir Aoi de ses pensées. Alors comme cela, pomme d’amour commençait à s’énerver. La situation devenait de plus en plus jouissive pour Aoi qui était aux premières loges de cette histoire. Se dirigeant vers Nance elle lui chuchota discrètement :

« J'ai peut-être trouvé quelqu'un d'autre. Maintenant essais de ne pas faire d'erreur, car bien que l'on peut faire cela en binôme, en trinôme cela sera plus simple."

Se dirigeant ensuite vers la petite, elle s'arrêta quand celle-ci commença à complètement divaguer.

Aoi avant de partir sache que je ne sors pas avec ce garçon, donc vous pouvez partir faire vos cochonn... EUH RIEN RIEN !! Je n'ai rien dit, oubliez ce que vous venez d'entendre, j'ai fais un ....... lapsus.


Cette fille était merveilleusement comique. Aoi dût se retenir de ne pas suriner dessus en entendant cette réplique. Augmentant le pas en direction de la petite, elle ne calculait plus le chipmunks qui devait, pendant ce moment, chanter pour les minimoys. Arrivant enfin à proximité de la petite, le génocide nasal reprenait forme. Prenant son courage à deux mains, elle arriva enfin derrière celle qui perpétuait la crise des missiles, mais cette fois-ci biologique. Commençant à lui effleurer les fesses tout en remontant ses mains pour finalement l'enlacer à la taille, Aoi baissa la tête jusqu'au niveau des oreilles de la petite. Ne pouvant pas la descendre plus bas étant donné que le Staline des parfums exerçait son totalitarisme nauséeux, Aoi lui parla d’une façon tellement calme que ceci avait un air déconcertant.

« Je t’ai dit tout a leur qu’il ne plaisait pas donc ne t’imagine pas des choses qui ne se produiront pas. De plus, si tu avais écouté ce qu’il m’avait dit, il ne venait que pour discuter. »

Reprenant sont souffle tout en embrassant la petite dans le coup, elle continua son monologue en ne laissant pas la petite bouger un cil.

« Ensuite, si tu réfléchis bien, je t'ai dit que tu étais mignonne et que lui non, cela devrait donc t'affirmer qu'il n'allait strictement rien se passer entre lui et moi. »

Baissant doucement ses mains, Aoi prenait un véritable plaisir à faire tourner en rond la petite qui restait pétrifié. Les retirant doucement par la suite tout en effleurant de nouveau les fesses de la petite, elle continua à parler à la force rose qui n'avait pas eu le temps de produire un son.

« Je pensais que tu avais un minimum d'estime envers les gens que tu ne connais pas or nous nous connaissons un minimum. Je ne savais pas que je donnais l'image d'une trainée ».

Le dernier mot sonna froid et cassant. Aoi voulait faire comprendre à la petite qu'elle avait été soit disant blessé et donc qu'elle avait une dette envers elle. Tout était prévu d'avance et cela prenait des tournures d'un film digne des oscars. Reculant doucement le bras derrière elle de façons à ce que la petite ne s'en aperçoive pas, elle fit un cinq de la main en direction de Nance qui devait avoir terminé son concert .
Refaisant un long baisé à la petite elle se retourna et marcha d’un pas décidé en direction de Nance. Arrivant enfin à son niveau elle lui déclara.

« Rassure moi, tu as pris du retard pour réfléchir un plan je présume. »
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyMer 20 Jan - 0:11

La situation, ayant un départ plutôt négatif, ne se stabilisa pas pour autant, malgré l’intervention de Nance sur Aoi. Certes, il avait fais ses excuses, par deux fois à la demoiselle, il a aussi demandé à Aoi de rester, même s’il ne pensait pas qu’elle partirait. Mais bon, il s’était calmé et sa douleur au poignet commençait peu à peu à s’éteindre, ce qui était plutôt bon signe. Ce qui l’intriguait le plus, c’était ce clin d’œil qu’Aoi avait fais. C’est une invitation pourquoi ? De confiance ? Il faudrait peut-être que j’ai confiance en ce qu’elle va faire ? Elle et son sarcasme ? C’était plutôt étrange mais Nance voulait voir le fond de ses pensées et donc il ne dit rien sur son geste.
Pendant ce temps, l’autre espiègle avait calmé ses ardeurs utilisa ses cordes vocales pour dire ceci :

"-J'accepte vos excuses, malgré que vous semblez être sincère je ne comprends pas que vous parliez de problème, je trouve ça bizarre. Si vous êtes un obsédé comme je le crois, ce n'est pas un problème qui a causé cela, mais vos pulsions. De plus je n'ai pas l'habitude de faire confiance aux hommes en général ce ne sont ... Bref, je les accepte, mais ce n'est pas pour autant que je vous fais confiance surtout après vos agissements et ce que vous comptiez faire si je n'avais pas été là, ce qui confirmerait mes doutes envers votre sincérité."

En entendant ça, Nance crut qu’il allait tomber par terre. C’était la première fois qu’on l’insultait d’obsédé. Surtout lui, qui ne draguait pas vraiment, seulement quand la cible avait un potentiel sinon ce n’était pas la peine d’y penser. Mais la, c’était grave. Voyant Aoi réfléchir à ce qu’elle venait de dire, il répliqua aussitôt :

« - Doucement ! Si nous sommes dans cette école, c’est pour apprendre à nous intégrer dans la société et apprendre à contrôler nos pouvoirs. Je suis ici parce que je n’ai pas de contrôle TOTAL sur le mien d’où le problème que j’ai eu. Je ne suis en aucun cas un de ces obsédés à lunettes qui s’exalteraient en te voyant. »

Espérant convaincre la pauvre fille qui n’avait rien compris apparemment, il s’arrêta la. De toute façon, Nance était le seul, ou presque à voir la presque intégralité de son pouvoir et ses effets. D’où son soupçon sur son acte et par contre, Nance avait très bien remarqué, qu’être sans pantalon devant un garçon l’a rendait hystérique mais que recevoir un baiser, d’une fille jolie, certes, mais d’une fille quand même, la rendait toute émotionnée. Nance n’avait rien contre les homophobes et de toute façon, sa pensée n’était que superflue.


« J'ai peut-être trouvé quelqu'un d'autre. Maintenant essais de ne pas faire d'erreur, car bien que l'on peut faire cela en binôme, en trinôme cela sera plus simple."

Le fait d’être dans ses pensées, il ne vit pas qu’Aoi s’était rapprochée de lui et il eu à peine le temps d’entendre ce qu’elle chuchotait.
Donc il avait la conclusion de son clin d’œil et regarda ce qui allait suivre mais il savait aussi qu'il avait déjà fais des erreurs et il allait enfin voir Aoi en action pour persuader Catwoman de les aider pour le coup. Nance pensait d’abord qu’Aoi cherchait de l’adrénaline, mais apparemment, c’est plus que ça, sinon le fait de le faire en étant en risque d’effectifs, ça aurait été plus excitant. Donc son objectif était autre. Nance s’en foutait un peu du moment qu’il ne se faisait pas prendre comme bouc émissaire ou quelque chose du genre.
Aoi venait de se planter devant l’autre qui disait :

« -Aoi avant de partir sache que je ne sors pas avec ce garçon, donc vous pouvez partir faire vos cochonn... EUH RIEN RIEN !! Je n'ai rien dit, oubliez ce que vous venez d'entendre, j'ai fais un ....... lapsus. »

Nance éclata de rire, ne pouvant s’en empêcher, c’était plus fort que lui, il marcha un peu pour poser sur la barrière pour permettre de ne pas tomber du toit. Son poignet lui rappelant qu’il avait mal le calma un peu et il sécha ses larmes de crocodiles.

" - Ecoute, ce n’est pas parce que j’ai parlé d’un coup que c’est forcément ça. Et c’est toi qui me dis que je suis un obsédé ? Qui a les idées en premier ? disait Nance avec un sourire ironique."

Pendant ce temps, Aoi s’était placé derrière elle et Nance ne voyait pas ce qu’elle faisait, mais elle lui parlait à voix basse. Par contre, il est certain d’avoir entendu un baiser. Aoi était peut-être bisexuel, voir lesbienne. Il se rendait compte qu’il allait faire un coup avec une parfaite inconnue, rencontré au hall et à un lac, donc deux fois en tout.
Se demandant s’il devait tenir la chandelle ou pas, il regarda le ciel et mit les deux mains dans les poches, même si la gauche semblait réticente. Observant la lune, il se demandait si un pouvoir de loup-garou pouvait exister. Des pouvoirs que personne ne pourrait savoir étaient apparus, comme Nance, mais il se pourrait que certains aient des pouvoirs déjà existants. Ce serait même comique qu’ils se prennent pour des supers héros, ceci lui faisait penser à son cours de philo.
Baissant les yeux pour éviter d’y repenser, il observa Aoi toujours entrain de parler à Catwoman. Il aimait bien la surnommer comme cela vu qu’il avait vu un genre de serres têtes en forme d’oreilles de chats ainsi qu’une mentalité de chat. Relevant ses yeux vers la lune, il l’imaginait se transformer en loup-garou et déchiqueter Nance en petit morceaux pour les déguster, ou les jeter par-dessus le toit. Il aimait bien quand son cerveau divaguait comme ça, par moment, les images étaient aléatoires et presque comiques.
Par contre, il se fit interrompre dans sa rêverie par un mouvement furtif qui provenait d’Aoi. Elle revenait vers lui, cachant la vue de Nance vis-à-vis de l’invitée. Elle lui demanda s’il avait cherché un plan malgré son retard.
Aie. Les représailles du retard s’annonçaient bientôt, s’il ne trouvait pas de plan rapidement.
Prenant quelques secondes pour réfléchir, il sortit :

« Quand on court, on est pas forcément en train de réfléchir à cela même si c’est un rendez-vous avec toi.
Par contre, j’y ai réfléchi un peu avant. Le mieux, ce serait d’y aller pendant un repas, ou quelque chose ou il n’y est pas. Le fait de se renseigner pour savoir s’il a des rendez-vous est mieux encore.
Je pourrais m’occuper de la porte et des coffres. J’essaye aussi certaines expériences avec mon pouvoir et si cela marche, on peut même apporter ce que l’on veut savoir ou voir. »


Nance l’avait dit de façon à ce que l’invitée ne puisse pas les entendre. Il avait gardé le visage sérieux et impassible, comme ça, elle sera mise en doute au sujet de cette « perversité », le fait d’en parler en étant aussi serein serait étrange. Maintenant, il allait se préparer à ce qu’allait dire Aoi. Même s’il savait qu’elle était sarcastique, elle pouvait se montrer sympathique, comme au lac, ou c’est elle qui a donné la plupart des idées pour ce coup.


Dernière édition par Nance Vlamisky le Jeu 21 Jan - 0:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyMer 20 Jan - 15:58

Louna après avoir accepté les excuses de Nance et lui avoir dit le fond de sa pensée, écouta la réponse de celui-ci.

« - Doucement ! Si nous sommes dans cette école, c’est pour apprendre à nous intégrer dans la société et apprendre à contrôler nos pouvoirs. Je suis ici parce que je n’ai pas de contrôle TOTAL sur le mien d’où le problème que j’ai eu. Je ne suis en aucun cas un de ces obsédés à lunettes qui s’exalteraient en te voyant. »

Louna n’était plus sûr que ce garçon était réellement un pervers, son pouvoir était peut-être le déclencheur de ce quiproquo, après tout elle avait failli à cause de son manque de contrôle tuer quelqu’un. Elle était passée d’un sentiment de colère, de rage envers lui à un sentiment de doute et si jamais il disait vrai, elle serait en tord et elle l’aurait frappé pour rien.

-Je, euh …. Euh et bien à vrai dire … je me suis peut-être … un peu emportée sous le feu de l’action, je suis navrée pour la gifle que je vous ai mis en pleine figure et pour ….

Louna commença à se sentir ridicule.

Vous avoir traité de… pervers…

Elle restait cependant encore méfiante vis-à-vis de lui, certes elle était presque entièrement fautive dans l’histoire, mais il restait un homme.

Aoi était dos à elle et Loulou ne savait donc pas ce qu’il pouvait bien se passer entre ces deux là. Au moment où Aoi revenait vers celle-ci, la jeune fille s’apprêtait à dire le fond de ses pensées en ce qui concernait leur futur projet, mais elle s’arrêta juste attend.

Malgré cela, ils avaient visiblement comprit son idée plus ou moins perverse.


Nance explosa de rire et Louna se sentit bête. Il marcha ensuite en direction des barrières de sécurité en lui disant que c’était elle qui avait pensé à des idées perverses la première et que sa manière d’avoir dit les choses ne signifiait en rien qu’il était obsédé. Certes, cela ne prouvait rien, mais mettre une fille si jeune en petite culotte faisait évidemment pensé à un pervers, mais il avait expliqué que cela était dû à son pouvoir. Louna ne répondit donc, rien, elle n’en eut pas le temps. La jeune lycéenne lui effleura les fesses pour finalement l’enlacer. Elle prit une voix douce pour lui annoncer que Nance n’était pas son genre d’homme et qu’il était venu simplement discuter avec elle. Louna ne sut pas quoi répondre, mais Aoi ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit. La fillette reçu un baiser dans le coup, pourquoi avait’ elle eut le droit à cela, elle ne le savait pas, cependant elle était heureuse. Ensuite, la fille aux cheveux longs lui rappela qu’elle la trouvait mignonne. Ce sentiment n’était pas partagé envers ce garçon. Elle fit réfléchir la jeune Loulou pour lui faire comprendre qu’il n’y avait pas plus qu’une éventuelle amitié entre eux.

Louna raide comme un piquet ne bougeait toujours pas d’un pouce. Aoi arrêta de l’enlacer, toute en lui effleurant une seconde fois ses fesses. Les paroles qui suivirent eurent un tout autre impact sur la petite.

« Je pensais que tu avais un minimum d'estime envers les gens que tu ne connais pas or nous nous connaissons un minimum. Je ne savais pas que je donnais l'image d'une trainée ».

Aoi prononça le dernier mot d’une façon froide et cassante, ce qui anéantit le sentiment de bien-être de Louna en une fraction de seconde. Louna se sentait vide … Quoi qu’elle fasse, elle n’arrivait pas à garder une amitié durable avec quiconque où quand ses amitiées devenaient durable elle finissait toujours par en payer le prix. La seule personne avec qui elle était encore en « bon terme » se nommait Cécile Launey qui enseignait à Dellane. Cependant, elle avait failli la tuer … Elle ressentit à nouveau le présence de son premier ami qu’elle croyait avoir oublié en arrivant ici, la solitude. Ne voulant plus être seule la jeune fille devait tenter quelque chose, ça ne pouvait pas se finir comme ça, surtout qu’Aoi venait de lui dire qu’elle la trouvait mignonne. Suite à se souvenir, la lycéenne lui fit un second baiser avant de partir en direction de Nance. Elle resta immobile, perdue dans ses pensées. Elle devait agir, mais comment ? La jeune fille ne savait pas comment faire dans ce genre de situation. On lui avait apprit très jeune les bonnes manières et elle avait reçu une bonne éducation, mais son jeune âge et son manque d’expérience de la vie en société lui faisait parfois défaut. Elle se souvint alors, d’une discussion entre ses parents où son père disait à sa mère qu’ils étaient invités dans un des restaurants les plus chics de Paris pour le remercier d’avoir sauvé son fils de la prison. Le père de ce jeune homme se sentait redevable envers lui. Ce qui lui donna une idée. Elle voulu croire en sa bonne étoile et prit son courage à deux-mains.

-A… A… Aoi … je suis navrée …. Je ne voulais pas ….

Ses yeux reprirent leur forme initiale elle ne voyait donc plus dans l’obscurité et ne distinguait plus que deux formes noires devant elle. Pour ne pas arranger la chose, la jeune fille commençait à ressentir un sentiment de tristesse, des larmes commençaient à se former dans ses yeux lui brouillant ainsi, l’intégralité de sa vue.

Je ne voulais pas te faire du mal … tu comptes beaucoup pour moi, pardon. Si je peux faire quelque chose pour toi qui pourrait effacer le passé je t’en supplie DIT LE MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!

La jeune fille finit sa phrase en hurlant de douleur… Ses larmes qui s’étaient formées se mirent à couler sur ses joues …
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Aoi Uki
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyDim 24 Jan - 17:04

« Quand on court, on est pas forcément en train de réfléchir à cela même si c’est un rendez-vous avec toi.
Par contre, j’y ai réfléchi un peu avant. Le mieux, ce serait d’y aller pendant un repas, ou quelque chose ou il n’y est pas. Le fait de se renseigner pour savoir s’il a des rendez-vous est mieux encore.
Je pourrais m’occuper de la porte et des coffres. J’essaye aussi certaines expériences avec mon pouvoir et si cela marche, on peut même apporter ce que l’on veut savoir ou voir. »


La réplique était stupide. Aoi ne lui avait pas demandé s'il avait réfléchi pendant qu'il venait, mais lui demandait indirectement si la cause du retard de celui-ci était causée par une chose plus intéressante que de s'exercer à utiliser un pouvoir qui les avait exclus de la société. Celui qui leur avaient créé tellement de problèmes, qu'ils étaient obligés de se cloîtré dans un bâtiment loin de tout, pour espérer survivre.

Aoi poussa un soupir quand celui-ci eu finit sa réponse. Pourtant, elle ne lui en voulait pas. Elle savait inconsciemment qu'il n'y aurait pas réfléchi. Le regardant avec sympathie, elle continua à écouter son monologue sans le couper. Il avait justifié le fait que sons pouvoir pouvait les aider à accomplir l'intrusion dans le bureau du directeur, mais Aoi tiqua sur ce point. Attendant qu'il eu fini sons monologue, elle lui répondit par la suite d'une voix douce.

« Pour tout ce qui est renseignement, je ne pense pas que l’on obtienne ceux-ci aussi facilement. Le plus simple serait comme tu l’as dit de s’infiltrer pendant qu’il est absent, donc pendant le cours de philo »

Marquant une pause, elle le regarda simplement avant de continuer.

« Maintenant pour ce qui est des pouvoirs, j'y avais déjà réfléchi et c'est une mauvaise idée. Je m'explique : Tu as du toit aussi répondre à ce questionnaire débile où tu as dû marquer les particularités de ton pouvoir. Donc si on l'utilise, ils sauront directement que c'est nous. »

Se retournant un instant pour regarder la fille qui n’avait pas l’air dans son assiette, la jeune femme continua à discuter avec le garçon.

« J’ai écrit une sorte de liste de choses qui nous faudra pour être sur de ne pas être reconnu en cas d’intrusion imprévu. Je te la montrerais plus tard. D’abord nous avons un autre chat à fouetter »

Se retournant, elle s'assit sur le sol pour profiter de la vue ainsi que de la fine brise qui était présente. Le souffle du vent était reposant et doux. Pourtant, un semblant de parole vint détruire l'harmonie qui régnait à ce moment-là.

-A… A… Aoi … je suis navrée …. Je ne voulais pas ….
Je ne voulais pas te faire du mal … tu comptes beaucoup pour moi, pardon. Si je peux faire quelque chose pour toi qui pourrait effacer le passé je t’en supplie DIT LE MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!


Se relevant avec mal, elle se retourna vers Nance et lui dit d'une voix agacé.

« Un peu émotive sur les bords celle-ci. Tu ne trouves pas ? »

Enfin, elle fit demi-tour et se re-dirigea vers un génocide qui n'était plus seulement nasal, mais aussi auditif à en juger les cris de pleur qui s'en dégageait. Tout en marchant, la fille se demandait pourquoi elle avait choisi cette guimauve pour participer à son plan. Elle risquait de tout faire échoué avec ses sottes d'humeur stupide et pathétique. Pourtant, qui disait faible, disait qu'Aoi pouvait avoir une plus grande emprise sur la petite.
Arrivant enfin devant la gamine, Aoi la prit dans ses bras tout en lui caressant les cheveux. Lui faisant un baiser sur le front, elle répétait des « chut ... » en continu pour que la massacreuse de silence se taise enfin. Pourtant, cela n'avait pas l'air de spécialement fonctionner. Alors, Aoi mit la main sous le menton de la petite pour le relever la tête. Regardant la misérable qui avait l'air de pleurer toutes les larmes de son corps, Aoi prit la parole d'une voix infiniment douce.

« Ne t'inquiète pas, ce n'est rien. Tu comptes aussi pour moi et je voulais te faire comprendre que ce que tu m'avais dit m'avais fait du mal. »

Marquant une longue pause, elle regardait toujours la petite qui pleurait. Vision ennuyeuse pour Aoi qui n'en avait pas grand-chose à faire de la pomme d'amour au coeur tendre. Il fallait que la petite les aides et pour cela Aoi l'avait fait pleurer. La jeune femme s'en voulait quand même d'avoir fait cela et reprit la parole .

« Je n'aime pas te voir pleurer, donc si je peux faire quoi que ce soit pour que tu arrête, dit le moi. »

Elle n'avait dit cela que pour que barbe à papa arrête de faire couler son sucre dégoutant et coulant sur le chemisier de la jeune femme. Regardant de nouveau la petite, elle lui offrit un autre baiser sur la tête et la serra dans ses bras un peu plus fort qu'au début. Sentant que sa poitrine commençait à être comprimée, elle arrêta de la serrer et lui prit la main tout en lui disant .

« Viens on vas rejoindre Nance. Le pauvre et tout seul. »

Commençant à marcher doucement main dans la main, elle regardait Nance en lui faisant un clin d'œil. Elle avait réussi son coup tellement facilement que cela en devenait inintéressant. Arrivant enfin devant le jeune homme, elle s'assit et les invita à la rejoindre. Puis elle prit la parole de façon à mettre les choses au clair.

« Bon, maintenant plus personne ne se traite de quoi que ce soit. Nous formons un groupe et nous devons avoir confiance envers les personnes formant ce groupe. »


Prenant une longue respiration et marquant celui-ci avec une pause plutôt étendu, elle rétorqua par la suite.

« Si vous n'avez pas confiance envers celui qui est à côté de vous ou autre chose. Partez maintenant et trouvez d'autre ami. C'est une offre que je vous faits. A vous de la prendre ou non. »

Regardant de nouveau Nance, elle s'approcha de lui et lui murmura à l'oreille.

« On parlera du projet plus tard. Pour l'instant, il faut mettre les choses au clair pour la petite ainsi que pour nous. Donc ce que j'ai dit vaux pour toi aussi. Si tu n'as pas confiance en moi et je ne parle pas que du plan. Alors, part et trouve toi d'autres amis. »
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyDim 31 Jan - 23:36

C’était censé être un rendez-vous à deux ou Aoi et Nance devait parler d’un plan permettant d’entrer dans le bureau du directeur afin de prendre, de chercher quelque chose. Mais au final, ils étaient trois, avec une petite fille de 12-13ans, une adolescente de 16-17ans et un ado de 17ans. L’ambiance était encore plus tendue sachant que Nance était encore sacrément humide, Catwoman au bord des larmes et Aoi assise par terre pour assister à la vue qu’elle pouvait observer.

« -A… A… Aoi … je suis navrée …. Je ne voulais pas ….
Je ne voulais pas te faire du mal … tu comptes beaucoup pour moi, pardon. Si je peux faire quelque chose pour toi qui pourrait effacer le passé je t’en supplie DIT LE MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!! »



L’Invité mystère semblait au bord de la crise de nerf, même si la précédente était colérique, celle-ci pourrait être larmoyante. Il semblait à Nance qu’Aoi et la fille ne se connaisse que depuis quelques minutes, alors comment peut-elle beaucoup compter pour elle ? Elle s’attache à tous les personnes de type féminin même 30 secondes ? C’était plutôt amusant et Nance voulu en savoir plus mais Aoi le dépassa en vitesse :

« Un peu émotive sur les bords celle-ci. Tu ne trouves pas ? »

Son ton était glaçant mais ironique, comme pour se moquer de l’autre, pas de Nance. Il commençait à se demander ce qu’il faisait la. Aoi était repartie et tentait de consoler la chialeuse, dont les cris parvenaient à la migraine de Nance et venaient la rallumer comme pour dire « Attend, ce n’est pas fini ! »
Il décida de bouger et avança d’un pas quand Aoi se leva avec la petite dans les bras. Décidément, chaque fois que Nance faisait un mouvement, Aoi l’interrompait. A se demander si elle ne lui avait pas caché un détecteur de mouvement sur lui. Dans ce cas, il aurait grillé avec l’eau et Nance serait arrivé avec les cheveux noirs et électrifiés. Aoi aurait éclatée de rire à sa vue. Vraiment celle la, il aurait fallu l’inventer si elle n’existait pas.
Aoi marcha en direction de Nance tout en tenant la main de la petite, les joues encore en larmes.
En haussant la voix pour montrer qu’elle parlait à tout le monde, Aoi annonça :

« Bon, maintenant plus personne ne se traite de quoi que ce soit. Nous formons un groupe et nous devons avoir confiance envers les personnes formant ce groupe.

Si vous n'avez pas confiance envers celui qui est à côté de vous ou autre chose. Partez maintenant et trouvez d'autre ami. C'est une offre que je vous faits. A vous de la prendre ou non. »


Puis elle murmura à Nance :

« On parlera du projet plus tard. Pour l'instant, il faut mettre les choses au clair pour la petite ainsi que pour nous. Donc ce que j'ai dit vaux pour toi aussi. Si tu n'as pas confiance en moi et je ne parle pas que du plan. Alors, part et trouve toi d'autres amis. »

Nance se demandait encore ce qu’elle faisait. Il pensait qu’il avait fais assez de gestes pour prouver sa confiance en elle. Décidant d’alléger l’atmosphère, il sortit :

« - Ne t’inquiètes pas pour ça, c’est surement déjà oublié, tout comme la petite baffette. Pour la confiance, c’est assez simple, si vous avez de l’assurance et que vous êtes prêt à faire des petites aventures, c’est partit pour notre groupe. Donc moi, c’est Nance et elle Aoi, et toi c’est quoi ton nom ? Car j’aimerais bien mettre un nom sur ton visage quand même.

Tout en écoutant la réponse, Nance ne pu s’empêcher de dire :

« - Si on fait un groupe, ça nécessite forcément un nom ? Parce que moi, un nom de groupe, ça me tente pas trop les noms surtout si vous voulez en plus qu’on dise des noms de codes. Chipsmunks ‘s groups. Ou alors La Bande des Gremlins Roses, les BGR. Pourquoi ces noms ? J’en sais rien mais j’ai lu leurs livres, c’est assez intéressant. Enfin bref. »

Après avoir dis cela, Nance savait qu’Aoi allait lui en mettre plein la gueule en parlant vulgairement et son nom de code sera surement Chipmunks usagé ou Ewok radioactif. Avançant un peu, il traversa le toit pour voir de l’autre coté. On y voyait toute une forêt. Le petit bois qui commençait à coté du lac finissait derrière l’institut et elle était plutôt imposante. Mais niveau cachette, c’était un peu vaste surtout si un mutant était loup-garou. L’image d’une Aoi nue et couvertes de poils avec de longues griffes s’installa en lui. Puis l’autre image de Planche à pain de la même façon s’installa en lui. Cela lui fit froid dans le dos et un frisson lui parcourut l’échine.

« - Vous avez vu la Forêt qu’il y a ? Elle est plutôt imposante et on est assez isolé ici. Donc pour le nombre de cachette… »

Etendant les bras et regardant autour de lui,

« - je ne vois qu’ici comme point de ralliement pour nous tous. En tout cas, moi, j’aime bien la notion de groupes entre nous, vous ne trouvez pas les filles ? »

Tout en disant ça, Nance se sentait en infériorité numérique et même s’il n’était pas macho, il aurait préféré être à égalité.
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Louna Hawks
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyJeu 4 Fév - 20:15

La jeune Louna pleurait et se mit à hurlait pour s’excuser auprès d’Aoi qui était assise sur le sol du toit. Suite à ces cris, la jeune lycéenne se leva pour se diriger vers elle … Arrivé à hauteur de la petite fille Aoi la serra dans ses bras et lui donna un baiser sur le front. Elle faisait tout ce qu’une mère aurait fait pour consoler son enfant, mais cela ne marchait pas… Elle décida de lui parler. Sa voix était belle, douce et pleine de chaleur humaine.

« Ne t'inquiète pas, ce n'est rien. Tu comptes aussi pour moi»

Louna commençait à se sentir mieux, quand la fille aux cheveux verts lui fit remarquer que ses précédentes paroles l’avaient tout de même blessé.

«Et je voulais te faire comprendre que ce que tu m'avais dit m'avais fait du mal. »

Ce qui ne l’aida point à sortir de son état de détresse intense. Elle pleurait encore et toujours … Rien n’arrivait à la réconforter. Plus personne ne parlait le silence de la nuit n’était maintenant troublé que par les pleurs d’une enfant. Aoi tenta une nouvelle fois d’y mettre fin…


« Je n'aime pas te voir pleurer, donc si je peux faire quoi que ce soit pour que tu arrêtes, dit le moi. »

Louna regarda la jeune femme et arrêta de pleurer pour la remercier et lui répondre.

-Je te remercie Aoi … Il y a bien une chose que j’aimerais, mais c’est malheureusement impossible…

La jeune fille n’était plus triste, mais elle été déçue d’avoir toujours était privée d’une famille.

J’aurais aimé que tu sois ma grande sœur … Mais c’est une chose que tu ne pourras pas réaliser … Cependant, durant un cours instant j’ai eu l’impression d’avoir une sœur et ce fut un sentiment merveilleux, alors je te remercie.

La fille aux cheveux rose bonbon sourit à son amie, elle ne pleurait plus et commençait même à redevenir heureuse.
La jeune Louna sentit ensuite l’étreinte se resserrer autour d’elle tout en recevant un second baiser sur la tête… Loulou se sentit alors en sécurité dans les bras d’Aoi et cela la réconforté. Depuis son arrivée à l’Institut Dellane, la jeune fille avait rencontré deux personnes qu’elle avait nommé comme étant une mère et une sœur dans son coeur. Cela lui permettait de rompre la solitude qui la rongeait depuis sa naissance et si ces personnes acceptaient ce statut que leur donné Louna, elle saurait qu’elle pourrait compter sur elles en cas de besoin. L’idée même d’avoir deux personnes aussi proches d’elle dans son esprit lui apporter du bonheur. La jeune femme lui prit la main tout en lui annonçant ce qu’elles allaient faire.


« Viens on va rejoindre Nance. Le pauvre et tout seul. »

-Oui, tu as raison… Allons le rejoindre ensemble.

Louna serra la main d’Aoi de façon à la tenir sans lui faire mal, puis les deux jeunes demoiselles avancèrent en direction de Nance. Une fois qu’elles l’eurent rejoint, la plus âgée des deux filles s’assit et invita les deux autres personnes à faire de-même. Une fois tout le monde assis, Aoi prit la parole pour être certaine qu’il n’y avait plus de malentendu.


« Bon, maintenant plus personne ne se traite de quoi que ce soit. Nous formons un groupe et nous devons avoir confiance envers les personnes formant ce groupe. »

Son discours faisait sens, sans confiance et avec la méfiance aucune relation n’était possible. De plus sans relation ils ne pouvaient pas former un groupe solide et agir en tant que telle. Il y eut un moment de silence on entendait qu’une légère brise, quand, soudain la jeune fille ayant prit une longue respiration leur adressa à nouveau la parole.

« Si vous n'avez pas confiance envers celui qui est à côté de vous ou autre chose. Partez maintenant et trouvez d'autre ami. C'est une offre que je vous faits. A vous de la prendre ou non. »

Loulou ne répondit pas tout de suite, avait’ elle réellement confiance en eux … Cependant, depuis le début elle n’avait fait que des gaffes. De plus, la jeune fille commençait à considérer Aoi comme sa grande sœur, que celle-ci la considère ou non comme sa cadette. Ce jeune homme quant à lui ne lui avait pas fait de mal où tous du moins pas directement. Il lui avait en plus présenté ses excuses et ce garçon ne lui en voulait pas pour la gifle.
Aoi alla ensuite en direction de ce jeune homme pour lui souffler quelque chose à l’oreille.

« Que peuvent-ils bien se dire ><* ? » se demanda Louna avant de sourire, car après tout ce n’était pas important, elle avait confiance en eux alors ce n’était pas la peine de douter ou d’être jalouse.
Nance répondit en s’adressant aux deux filles.


« -Pour la confiance, c’est assez simple, si vous avez de l’assurance et que vous êtes prêt à faire des petites aventures, c’est partit pour notre groupe. Donc moi, c’est Nance et elle Aoi, et toi c’est quoi ton nom ? Car j’aimerais bien mettre un nom sur ton visage quand même.»

La fillette après avoir prit une grande respiration répondit:

-Je vous fais entièrement confiance, je m’excuse une nouvelle fois de t’avoir traité de tu sais quoi et de t’avoir donné cette gifle. Pour te prouver que je suis sincère… je vais faire quelque chose que … je n’aime pas en ce qui concerne les hommes. A vrai dire je ne les apprécie pas vraiment, mais tu sembles être différent, alors je vais tout tenter pour faire une exception. De plus je fais confiance à Aoi et si elle te fait confiance, je te fais confiance.

Louna avança en direction de Nance, une fois arrivait à la hauteur de sa joue droite la jeune fille resta quelques secondes immobile avant de lui faire un bisou. Une fois celui-ci délivré elle retourna s’asseoir pour prendre à nouveau la parole.

Disons que ce bisou est mon cadeau pour t’avoir giflé injustement et comme on dit il n’y a rien de mieux qu’un bisou pour guérir les bobos.

La féline fit un clin d’œil en souriant au garçon. Elle commençait petit à petit à abandonner la solitude et à sentir le bonheur d’avoir des amis aussi bien garçons que filles …malgré ses anciens préjugés.


Pour finir de te répondre, je m’appelle Louna Hawks, j’ai 14 ans et ce que tu vois sur ma tête ce sont des oreilles de chat… J’ai tendance à me métamorphoser totalement ou partiellement en félin… Là je n’utilise pas mon pouvoir, cependant elles restent… Je ne sais pas pourquoi, mais elles sont jolies. Est-ce de la chance ou de la malchance je ne sais pas, car ce pouvoir m’a permit de rencontrer trois personnes que je commence à beaucoup aimer …


Nance après la réponse de Loulou adressa de nouveau la parole aux jeunes demoiselles.

« - Si on fait un groupe, ça nécessite forcément un nom ? Parce que moi, un nom de groupe, ça me tente pas trop les noms surtout si vous voulez en plus qu’on dise des noms de codes. Chipsmunks ‘s groups. Ou alors La Bande des Gremlins Roses, les BGR. Pourquoi ces noms ? J’en sais rien mais j’ai lu leurs livres, c’est assez intéressant. Enfin bref. »

La fille aux yeux rose était littéralement bouche baie en attendant les noms qu’il venait de sortir, cependant elle devait bien avouer que le nom de BGR, La Bande de Gremlins Roses était très amusant… mais elle ne dit rien.
Le jeune adolescent aux cheveux blancs se redressa pour partir en direction des barrières de sécurité et dit :


« - Vous avez vu la Forêt qu’il y a ? Elle est plutôt imposante et on est assez isolé ici. Donc pour le nombre de cachette… »

Loulou se leva en se souvenant qu’elle était sortie de sa chambre pour justement profiter de la vue et de la nature entourant Dellane. Elle marchait vers Nance tout en lui parlant :

-Je n’ai pas vraiment eu le temps de l’admirer, mais il n’est jamais trop tard… De plus si je ne suis pas dans ma chambre c’est uniquement parce que je voulais aller dans la forêt, le parc et observer la nuit étoilée.


Etendant les bras et regardant autour de lui, il continua:

« - je ne vois qu’ici comme point de ralliement pour nous tous. En tout cas, moi, j’aime bien la notion de groupes entre nous, vous ne trouvez pas les filles ? »

-Hihihih, pourquoi pas cela dit je pense que la porte ne restera pas indéfiniment ouverte. Surtout si on ne la répare pas très vite elle risque d’être condamnée. C’est vrai que former un groupe, être entouré de personnes qu’on apprécie, cela réchauffe le cœur… de ne plus être seule.


Louna arriva à côté du jeune homme et observa cette magnifique vue. Elle regarda plus précisément le ciel, les étoiles, la lune…

Je t’ai dit de tout tenter pour te faire confiance et pour que nous soyons en bon terme, alors … je le fais, mais soyons d’accord, je ne te drague pas je me rapproche seulement d’un ami…

Louna agrippa le bras de Nance et posa sa tête sur son bras avant de se mettre à trembler comme une feuille ….
Avait’ elle froid ou était-ce le fait de se lier pour la seconde fois dans sa vie avec un garçon et de lui prendre le bras qui la mettait dans cet état ? Seule Louna pouvait le dire… Mais qui sait peut-être que c’était à cause des deux raisons. Son pouvoir ne s’activa pas, peut-être qu’elle luttait contre lui ou la confiance qu’elle avait donné à Nance lui suffit …pour se sentir en sécurité à ses côtés. Il était grand temps pour Loulou de tourner la page sur son passé et de regarder vers l’avenir, mais elle décida de prendre son temps pour avancer dans sa nouvelle vie à Dellane.
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyJeu 4 Fév - 23:42

Aoi ne savait pas trop ce qui était en train de se passer. Rien n'avait été prévu comme cela. Au début, cela ne devait être qu'un rendez-vous entre elle et Nance. Elle devait lui expliquer les détails du plan ainsi que lui dire quand celui-ci prendra vie. Pourtant, il était maintenant tard et elle n'avait pas réalisé un seul de ses objectifs. Certes, elle avait fait croire à Nance que Kirua ne serait plus de la partie comme elle l'avait décidé pour juger le lilliputien sur la motivation qu'il avait à réaliser ce plan, mais il y avait le petit quelque chose qu'elle n'aimait pas : un imprévu. Celons Aoi, la fille qui avait fait son intrusion sur le toit était fragile, surement attiré par les filles et avait l'air d'avoir subi une bonne éducation. Cependant, la sucette rose était une variable aléatoire et dans les jeux d'échecs le hasard n'existe pas, tout est inéluctable. Changeant de stratégie, elle fit le strict minimum pour rallier la petite dans le groupe. Non pas qu'elle avait besoin d'elle, mais si Nance avait perçu que le fait qu'ils ne seraient que deux pour le plan importait peu à Aoi, il aurait pu se douter de quelque chose. Maintenant, Aoi jouait le rôle de la nourrice pour l'une et de l'instituteur que l'on ne peut pas voir pour l'autre. La situation était déconcertante et pourtant cela ne la dérangeait pas. Elle avait le contrôle absolu de la situation bien que la petite avait la fâcheuse manie de l’agacer en ayant les symptômes de quelqu’un de lunatique. La jeune femme ce demandait si Louna ne lui avait pas été donné comme dérivé de lunatique. Une belle étymologie pour quelqu’un qui avait vraisemblablement un problème psychologique. Aoi regardait la petite qui n’arrêtait pas de pleurer dans ses bras en ayant une pointe de compassion. Personne n’était, d’un point de vue psychologique, en bonne santé. Louna avait ses démons, Nance devait avoir les siens. Ceux d’Aoi étaient atypiques. Ils resurgissaient quand la jeune femme si attendait le moins et avaient la particularité de la faire perdre les pédales.

La réplique de la petite vint la faire sortir de ses pensées. Quand celle-ci lui avait avoué qu'il y avait bien quelque chose qu'Aoi pouvait faire pour que la petite arrête de pleurer, elle eut envie de la stranguler en lui criant de lui dire quoi et aussi de ne plus jamais mettre un parfum aussi infect. Aoi pensa par la suite que même les cafards feraient demi-tours en sentent cette odeur abominable et eu soudain un sentiment de gloire en s'imaginant lauréat du prix de celle qui avait bravé l'infection le plus longtemps. Voyant que la petite s'apprêtait à lui répondre, la jeune femme aux cheveux verts remit toute son attention vers la petite.

Celle-ci venait de prononcer la chose la plus blessante qu'Aoi n'avait jamais entendue. Elle qui ne se considérait comme rien, n'ayant aucune utilité sur cette défunte planète. Elle qui n'avait eu qu'une seul vraie attache et qui lui avait dévoué tout son cœur et tout sons âme, ne pouvait pas être une personne, ne pouvait pas être quelqu'un, ne pouvait pas exister. La petite qui lui avait demandé d'être comme une sœur pour elle l'avais touché directement sans prendre de pincette, lui avait fait perdre tous ses moyens de réflexion, Aoi était mise en échec pour la première fois de sa vie. La tristesse d'une dure réalité monta doucement aux yeux d'Aoi qui commençaient à briller. Elle resserra la petite dans ses bras pour ne pas lui montrer qu'elle pleurait. Regardant la lune, Aoi se souvint de cette fameuse nuit et se mit à trembler. Il ne fallait pas qu'elle reperde conscience, il ne fallait pas que ses démons resurgisse à un moment pareille. Prenant une longue respiration elle fit un long baisé mouiller à la petite pour plus se réconforter elle que la petite. Desserrant doucement sons étreinte, elle baissa directement la tête pour ne pas laisser le temps à la petite de voir les cristaux lumineux couler sur le visage de la jeune femme. S’essuyant les yeux comme-ci elle était mal réveillée, elle releva la tête et fit l’un des plus beaux sourire qu’elle pouvait faire à son ennemi. La petite avait certes réveillé une part d’humanité dans le cœur d’Aoi, mais elle avait surtout sonné à la porte des démons de celle-ci et cela était véritablement très dangereux pour une personne qui avait l’air aussi faible que Louna.

Aoi prit la main de la petite pour ne pas dévoiler son double jeu et tiqua quand elle entendit la phrase de la petite. « Ensemble » Aoi voulu soudainement défaire son étreinte et partir à toutes jambes. Il était difficile pour la jeune femme de supporter les remarques de la petite. Pourtant, la celle-ci avait commencé la partie, elle devait donc, dans sa philosophie la gagner. La regardant avec un sourire qui n'avait rien à envier au précédent, elle lui murmura doucement d'une voix tremblante:

« Oui, nous y allons ensemble car je veux être à tes côtés. »


Aoi se retenait de ne pas exploser verbalement et physiquement. Elle était passée en une fraction de seconde d'un sentiment d'indifférence totale à celui d'une haine démesurée. La petite n'avait plus rien de quelqu'un de faible, mais ressemblait dorénavant plus à une ombre satanique qu'autre chose. Une sorte de witch qu'il fallait absolument abattre pour la continuité de la partie.

Arrivant enfin à destination, elle regarda la copie conforme des « Chapi Chapo » sans le chapeau et se disait qu'elle n'avait pas tout perdu. Il fallait donc qu'elle revienne à ces premiers objectifs, mettant l'assassina de la petite en second plan. Il fallait qu'elle parle pour ne plus penser, il fallait qu'elle se défoule et cela le plus vite possible. Déblatérant les sornettes habituels sur les liens que doivent avoir un groupe pour le bon fonctionnement de celui-ci, elle attendit les réponses de la personne concernée et celles du substitut qui était à côté d'elle. Le temps semblait être passé de continu à une longueur semblable à celui de l'éternité. Quand enfin Nance eu répondu à sa question, Aoi voulu lui répondre directement et ouvra la bouche en conséquence. Pourtant, c'est une autre voix qui était sortie. Celle de la petite. Le son, l'odeur, le visage, tout de cette personne commençait à répugner Aoi. Regardant les deux interlocuteurs, elle prit une longue respiration pour ne pas laisser présager un semblant de dédain dans l'intonation de sa voix et s'exprima calmement :

« Pour ma part, vous devez vous douter que j’ai une certaine confiance aveugle à votre égard. Je ne vous connais pas spécialement, mais je veux remédier à cela. Donc si vous avez confiance en moi, j’aurais confiance en vous. »

Elle ne savait quel impacte sa phrase aurait sur ses deux sbires et elle n'avait pas spécialement envie de le connaître. Ce qu'elle voulait c'était de mettre fin à cette mascarade, d'éliminer la tache qui les avait collés et enfin pouvoir repenser à chercher sa sœur. Elle fut sortie de ses rêveries quand elle vit Louna se lever pour offrir un baisé à Nance. Ce geste était d'une nullité inégalable et cela ne renforçait que plus la haine qu'avait Aoi à l'égard de la tache. Voyant que la petite se remit en position assise, Aoi s'approcha de l'oreille de celle-ci et lui murmura doucement.

« Moi aussi j’en veux un, enfin, j’en veux plein. »

Il était très difficile pour la jeune femme de s'exprimer de cette façon devant une personne qu'elle ne pouvait plus voir. Cependant, il était nécessaire pour elle de le faire si elle voulait faire tomber la petite.

La fille finassât les présentations en se présentant de la manière la plus classique qu’il soit. Il ne manquait plus que les mensurations pour avoir une description complète de celle-ci. Cela devenait lamentable et pourtant le sentiment de haine commençait à s’estomper. Ne laissant pas le temps à Aoi de réfléchir, Nance fit de nouveau preuve de dynamisme en avançant des idées absurde sur le nom du groupe. Pourtant, il l'avait fait rire avec les niaiseries déglutinés pendant ces quelques secondes. « Chipsmunks 's groups » était celui qu'elle préférait, car le petit et la petite en avaient réellement l'aspect. Cela voudrait donc dire que les chipmunks serait les deux zigotos qui lui faisait face et que le producteur serait Aoi, l'idée était donc valable. Ensuite Aoi s'arrêta un instant sur la troisième proposition. BGR ? Nance avait-il prononcé ces lettres pour signifier Bon Gros Relou ? Si oui, il devait donc parler de personne comme le terroriste anti-échec. Réfléchissant un peu, Aoi répondit calmement:

« Pour ma part, je ne sais pas trop. Je propose les Mikami Brother’s ou Knights of the nightmare. Je n’ai aucune idée.”

Voyant que le jeune homme se levait pour finalement s'écarté d’eux, Aoi lui en voulu de la laisser avec la gamine. Pourtant, elle ne bougeait pas. Elle réfléchissait à comment pouvoir éliminer la jeune fille sans se faire prendre. Soudainement son regard se posa sur la verrue qui avait fait apparition cette soirée-là. Celle-ci avait disparu. Quand Aoi regarda les barrières, elle vit que les deux se prenaient par le bras. Elle était soulagée. Réfléchissant encore et encore à la phrase que la petite lui avait dit, elle s'arrêta sur un point qu'elle n'avait pas prit en compte : elle avait eu l'impression d'avoir une sœur. Cela changeait tout le sens de la phrase de la petite et Aoi s'en voulu de l'avoir mal jugé. Voyant que les deux avaient l'air de discuter tranquillement, Aoi se releva doucement et les approcha en voulant s'excuser auprès de Louna pour ce qu'elle avait ressentit envers elle.

Arrivant enfin à destination, elle n'avait entendu que la fin de la dernière phrase de la petite : « je me rapproche seulement d'un ami... » Touchant les fesses de la petite furtivement pour pas que Nance ne s'en aperçoive, Aoi prononça d'un ton comique de façons à ce que les deux personnages puissent entendre:

« Dis-donc, je vous laisse cinq minutes ensemble et voilà que l’on se prend déjà par la main… »

Un rire ponctua la phrase tendit qu’elle se rapprochait de l’oreille de la petite. Lui murmurant gentiment à l’oreille avec un ton qui n’avait pas changé

« Fait attention, je pourrais être jalouse sinon. »

Lui faisant un baisé sur la joue elle tourna la tête et vit la tête du point blanc en gros plan. Lui faisant un sourire, elle s'écarta pour finalement prendre place un peu plus loin sur le toit. Les bras croisés sur la barrière, elle savourait le vent qui venait faire onduler la multitude de cheveux que disposait la jeune femme. Tout en restant les yeux fermés, Aoi prononça d'une voix chaleureuse :

« Maintenant que nous sommes un groupe, apprenons à nous connaître.
J'aimerais, .............. mieux vous connaître »
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyLun 8 Fév - 18:23

On dit souvent qu’une situation peut dégénérer, mais le terme pour celle-ci était plutôt… explosif. Nance avait espérer que l’atmosphère se détendrait du fait de la pleurnicharde mais cette dernière a réagit complètement différemment de ce qu’il prévoyait. Non seulement, elle a fait un discours sur la confiance, montrant qu’elle doit être plus âgée, environ 14-15ans, mais en plus, elle tenait à s’excuser de sa gifle que Nance avait déjà zappé. S’approchant de lui, elle lui fit une bise, baignée de larmes et donc Nance se retrouvait avec une joue trempée, se demandant s’il n’y avait pas une substance nasale en plus dans cette solution aqueuse. Evidemment, Aoi avait les yeux rivés sur yeux et il lui jeta un regard voulant dire « aide moi ». Au final, l’invitée lui répondit :

« -Pour finir de te répondre, je m’appelle Louna Hawks, j’ai 14 ans et ce que tu vois sur ma tête ce sont des oreilles de chat… J’ai tendance à me métamorphoser totalement ou partiellement en félin… Là je n’utilise pas mon pouvoir, cependant elles restent… Je ne sais pas pourquoi, mais elles sont jolies. Est-ce de la chance ou de la malchance je ne sais pas, car ce pouvoir m’a permit de rencontrer trois personnes que je commence à beaucoup aimer … »

Nance se retint de ne pas exploser de rire. Ses simples pensées envers Louna étaient devenues véridiques vu qu’elle pouvait vraiment devenir Catwoman. Par contre, il était curieux de savoir qui était la 3e personne, pensant naturellement que les deux autres étaient les deux membres du groupe de Hors-Du-Lit-Et-Allons-Sur-Le-Toit (HDLEASLT) Faisant un signe de tête pour approuver ce qu’elle avait dit, il réfléchit pour savoir comment détendre l’atmosphère et finalement, il proposa des noms de groupes ou Aoi rétorqua avec un « Mikami’s Brothers ». Nance avait déjà entendu ce nom, c’était sur………. Mais où, tel est la question. Prétextant la vue sur la forêt pour chercher ce nom, il dut se résoudre à l’oublier.
Et la, Louna fit la chose la plus imparable pour qu’Aoi sorte son fouet de sarcasme et canarde Nance. Louna sortit :

« -Je t’ai dit de tout tenter pour te faire confiance et pour que nous soyons en bon terme, alors … je le fais, mais soyons d’accord, je ne te drague pas je me rapproche seulement d’un ami… »

Puis elle s’agrippa à lui. Tout simplement. Nance se savait plus du tout ou se foutre et la pression commençait à lui tomber dessus. Non seulement Louna devait être stressée de faire cela car elle serra le bras de Nance sans s'en rendre compte et le sang commençait à se demander par ou il fallait passer mais en plus, Aoi s’avançait pile à ce moment là et donc voyait un Nance consterné et une Louna tremblante comme une feuille qui tenait Nance par le bras.

« -Louna, c’est gentil de montrer de la sympathie pour moi, mais tu serres trop mon bras, ma main n’a plus de sang. Et déstresses, ne fait pas ça parce-que tu te sens coupable de la gifle, ce n’est rien du tout.»

Tout en disant cela, Aoi passa par derrière Nance et Louna et fit claquer son fouet :

" Dis-donc, je vous laisse cinq minutes ensemble et voilà que l’on se prend déjà par la main…"

Eclatant de rire à sa phrase, elle murmura quelque chose à Louna et Nance lui fit un sourire narquois du genre « arrêtes tes films et sort moi de la !! »

- Non nous sommes simplement amis comme tu nous as supposé de nous faire confiance. Mais bon, c’est elle qui à des façons disons… directes de devenir ami. Mais c’est comme sa. Moi aussi je me lis facilement aux autres, mais physiquement c’est différent. »

Doucement, Nance sortit la clé de la salle de la Médiathèque et la fit tomber par terre, puis, doucement, dégagea son bras de Louna et ramassa la clé avant de rester stoïque. Aoi était à quelques centimètres de lui à peine. Il pouvait sentir la différence d’odeur qu’il se dégageait d’elle. Donc maintenant, l’odeur qu’il avait perçut sans s’en rendre compte provenait bel et bien de Louna. L’odeur n’était pas désagréable mais… le parfum n’était pas frais, il était plutôt lourd, comme si on avait chauffé la bouteille avant.
Aoi lui fit un sourire avant de se mettre sur la barrière du toit, ou Nance était précédemment.
Posant la question pour savoir qui étaient les hôtes, Nance en profita pour se présenter :

« - Donc comme vous le savez, je suis Nance, 17ans, blablabla. Sérieusement, je proviens d’un trou perdu et je suis ici autant en temps que réfugié que en temps que novice pour mon pouvoir. Je ne suis pas du tout physionomiste alors pour ce qui est de moi, on va dire que je ne suis pas un crétin et que j’aide quand l’occasion se présente. Par contre, j’aimerais juste clarifier une chose. Je ne te l’ai jamais dis Aoi, mais vu ta question, je pense qu’on va devoir en parler. Je ne préfère pas parler de mon passé. Je préfère dire ça que vous inventez une histoire à la mord-moi-lnoeud dit Nance. Voyant que son discours avait jeté un silence sur le fait de son passé, il voulut se rattraper.
Mais ne vous inquiétez pas, si ça se trouve, vous l’apprendrez de vous-même ou même un jour, je serais décider à le faire. Mais cela ne veut surtout pas dire que je n’ai pas confiance en vous, mais c’est assez douloureux. Et je ne veux pas faire mon psychiatre mais je pense que certaines personnes qui sont ici sont dans le même problème que moi. Je peux néanmoins vous dire que je viens d’une petite ville et que j’avais un père adoptif, je ne connais pas du tout mes parents. »

Nance avait dit cela en regardant Aoi puis Louna à tour de rôle dans les yeux et avec une sincérité et un sérieux désinvolte. Il n’avait toujours pas le cran de dire aux autres sur son passé. Sur le fait d’avoir servit d’esclave pratiquant à un père adoptif, d’avoir peur de la simple solitude, d’être différent des autres en termes de passé et de famille.

« -Enfin bref, de toute façon, je déteste les silences et je suis plutôt jovial donc ce n’est pas grave du tout, hop hop hop, maintenant à toi Louna, apprends nous à te connaître. »

Malgré avoir dis cela, Nance regardait Aoi. Il espérait qu’elle ne le rejette pas simplement par le fait qu’il n’a décrit une petite partie de son passé pas très glorieux. De toute façon, il fallait qu’elle se contente de cela, il n’était pas près à dire la suite de son passée. Mais il savait qu’en elle, elle devait être septique, peut-être même curieuse, mais cela ne le regarde pas. Nance commençait à se demander pourquoi il s’interrogeait si souvent à l’égard des autres. Etait-ce simplement parce qu’il restait méfiant ? Ou alors il grandissait simplement ?
Il verrait sa. Mais le fait de penser cela, il faillit louper ce que disait Louna et tendit l’oreille pour assouvir sa curiosité naturelle.
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Louna Hawks
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyLun 8 Fév - 21:45

Louna fut ravit d’entendre les paroles d’Aoi qui lui disaient qu’elle voulait être à ses côtés. La jeune fille n’était pas tombée amoureuse d’Aoi, mais elle éprouvait une certaine attirance envers elle. Celle-ci s’apparenterait plus à une grande amitié futur qu'à de l'amours.
Les deux jeunes demoiselles une fois assise avec Nance se mirent à discuter. Quand la jeune femme leur confirma qu’elle leur faisait entièrement confiance et qu’elle voudrait apprendre à mieux les connaître.
Louna ne répondit rien à son interlocutrice, elle ne délivra qu’un baiser à Nance ce qui fit réagir la belle Aoi qui lui chuchota :


« Moi aussi j’en veux un, enfin, j’en veux plein. »

Louna rougit un cours instant avant de lui répondre.

-Certes je n’apprécie pas vraiment les hommes et je préfère la compagnie des femmes, mais je ne suis pas non plus un distributeur automatique de bisou.

Louna se mit à sourire pour montrer à Aoi qu’elle n’avait en aucun cas dit cela pour la vexer. Elle se présenta ensuite à ses deux compères qui eux lancèrent des idées des noms pour leur futur gang.
Suite à ces nombreux noms tous plus loufoque les uns que les autres, le jeune homme partit vers le bord du toit et Louna partit le rejoindre quelques instants plus tard laissant Aoi seule. Arrivé à côté du garçon, Loulou lui saisit le bras pour renforcer les liens d’amitié à venir entre eux. Ce n’était pas vraiment la meilleure façon d’agir, cependant n’ayant aucune idée de comment faire dans de telles situations elle faisait ce qui lui venait à l’esprit. Elle n’arrivait pas à trouver les conséquences de ses actes quand il s’agissait de relation humaine.
Nance s’adressa ensuite à Louna qui trembla comme une feuille, agrippait à son bras.


« -Louna, c’est gentil de montrer de la sympathie pour moi, mais tu serres trop mon bras, ma main n’a plus de sang. Et déstresses, ne fait pas ça parce-que tu te sens coupable de la gifle, ce n’est rien du tout.»

-Hein ? Euh de quoi ? Ton bras ? Dé...Désolé je ne pensais pas que je te serais aussi fort… Excuse-moi.

Elle desserra légèrement son étreinte, quand elle sentit des mains baladeuses sur son fessier. C’était Aoi qui encore une fois lui pelotée les fesses. La jeune fille ne bougea pas, elle ne voulait pas que Nance s’aperçoivent de la situation et elle ne tenait pas non plus à faire dégénérer la situation comme elle l’avait préalablement fait. Puis son amie leur lança sur un ton moqueur.


" Dis-donc, je vous laisse cinq minutes ensemble et voilà que l’on se prend déjà par la main…"

La jeune fille n’eut pas le temps de rétorquer quoique ce soit, car la fille au regard d’ange lui murmura qu’elle pourrait devenir jalouse de Nancinou, si elle continuait son étreinte. Ses tremblements étaient toujours présents. La jeune Louna ne savait plus quoi faire, elle s’était piégée au bras du jeune homme et sa nouvelle amie se trouvait à côté d’elle l’empêchant de s’écarter. Nance se mit à justifier le fait que la fillette le tienne par le bras comme s’il avait quelques choses à se reprocher, mais Louna ne réagit pas, car finalement elle aimait bien ce garçon, mais elle n’était pas totalement à l’aise à son contact. Il souleva le fait que Loulou ne savait pas s’y prendre pour se lier avec les autres et cela la fit réagir.


-Je sais que … mes réactions sont très … bizarre… sans doute inattendu, mais je ne sais pas comment faire… Je ne suis pas habituée aux contacts humains.

Un son retentit quelques secondes après cette annonce, c’était un petit objet métallique qui était tombé. L‘étreinte de la petite ayant diminué, Nance se dégagea totalement de celle-ci pour ramasser cette clef, tandis que la jolie fille aux cheveux verts lui fit un bisou avant de partir à quelques mètres de ce « couple »pour leur soumettre l’idée de faire plus ample connaissance.

Nance prit la parole le premier et se présenta à ses deux charmantes demoiselles. Il donna son âge, le niveau de contrôle de son pouvoir et il se présenta comme étant quelqu’un qui n’hésitait pas à aider les autres. Il y avait cependant un point en commun avec Louna, son passé il ne voulait pas l’évoquer et elle non plus. Son monologue créa un silence… Un silence agréable à entendre. Depuis leur arrivée sur le toit, il n’y eut presque aucun instant où le silence régnait en maître. Il évoqua seulement le fait qu’il est eut des parents adoptifs et qu’il leur faisait confiance, mais que son passé était une chose personnelle et trop douloureuse pour pouvoir le partager. Un second silence s’en suivi quand le jeune le brisa de nouveau.



« -Enfin bref, de toute façon, je déteste les silences et je suis plutôt jovial donc ce n’est pas grave du tout, hop hop hop, maintenant à toi Louna, apprends nous à te connaître. »

Il interpella Loulou… Etait-ce une bonne chose … Seul l’avenir le dira.


-Euh et bien… comme vous le savez déjà, je suis métamorphe et j’ai quatorze ans. En ce qui concerne mon passé et bien comme je vous l’ai dit précédemment je ne suis pas très à l’aise avec les personnes. A vrai dire j’ai toujours était seule toute ma vie… jusqu’à mon arrivée ici….


Louna venait de mentir à ses deux nouveaux amis et elle commençait à ressentir des remords… Elle ne parla plus pendant une longue minute avant de prendre une grande respiration pour continuer.


Je m’excuse… A vrai dire à part la solitude, j’ai eu un ami qui m’a profondément blessé dans le passé….


Loulou commençait à se sentir mieux, car elle était soulagée de leur avoir avoué la vérité… Cependant, parler de son passé la faisait atrocement souffrir et des larmes commençaient à se former devant ses yeux. La voix tremblante, les larmes dégoulinantes sur ses lèvres elle continua :


Je n’ai plus rien à craindre enfin je l’espère. Cela m’aura au moins ….. permis de vous rencontrer vous et Mademoiselle Launey…

La jeune féline se mit à avancer vers la porte. Une fois dos à Nance et Aoi elle continua en s’excusant de ne plus les regarder en face, mais cela était trop dur pour la petite en larme.


J’habite en Basse Normandie et mes parents ne se sont jamais préoccupés de moi, j’étais toujours seule, ce n’est pas par hasard que je suis ici, ça les arrangeaient et ils se sont littéralement débarrassées de moi snifff snifffff. Je m’excuse, je préfère m’arrêter là, la dernière fois …. Que j’ai évoqué mon passé avec quelqu’un …. Je …. J’ai … Mon corps tout en gardant sa taille humaine s’est transformé en félin et j’ai… Snifff failli tuer Mademoiselle Launey… Et je ne veux pas vous faire du mal.

Louna se mit à courir pour partir à l’autre bout du toit, car elle commençait à sentir des picotements et des douleurs dans son corps. Une fois arrivée devant les barrières de sécurité elle posa ses deux mains sur celle-ci avant de se laisser tomber sur le sol. Elle pleurait, pleurait et pleurait encore toutes les larmes de son être. Elle ne pouvait toujours pas supporter son passé, mais une chose était certaine, elle luttera contre son pouvoir qui tentait une nouvelle fois de prendre possession d’elle.
Elle tenta par tous les moyens de se rappeler des bons moments passés avec Cécile… et cela avait tendance à freiner son pouvoir et ses larmes. Plus les secondes passées et plus elle résistait contre sa tristesse et sa métamorphose. Elle n’était pas forte, mais plutôt faible, cependant elle s’était promit de ne plus jamais blesser un de ses amis.
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyMar 9 Fév - 1:20

Aoi ne pouvait plus supporter la petite qui avait imposé sa présence à la petite réunion qu’elle avait organisée. Certes la petite n’était pas méchante, mais le simple fait de lui avoir dit qu’elle la considérait comme sa sœur était un affront inestimable pour la jeune femme. Personne n’avait parlé aussi mal à Aoi depuis longtemps et en d’autre circonstance elle aurait mit fin à cette calomnie qu’était la jeune fille. Pourtant, elle ne fit rien. La présence de Nance bloquait toutes actions irréfléchies et surtout cruelles. Il fallait donc entrer dans les lignes ennemies pour pouvoir plus facilement la détruire. C’est en connaissant les faiblesses de la personne que l’on n’aime pas que l’on peut facilement la faire chuter. C’est dans cette état d’esprit qu’Aoi faisait tout son possible pour rester souriante et joviale devant la petite moisissure rose qui lui incendiait non plus que les sinus, mais aussi les yeux. Lui rétorquant une réplique sans sous entendu quelconque, simplement le strict minimum pour jauger la réaction de la petite, Aoi ne s’attendait pas à une réponse si formelle. La petite lui avait répondu certes en souriant, mais sa réplique ne dépassait pas la beauté exécrable de son parfum. Le rapport était subtile pensa Aoi. Elle ne sent pas bon et en plus dit des choses du même gabarit que la puanteur qui émanait d’elle. Cela en devenait comique. A en juger par la réaction de la gamine, elle avait surement prit la remarque d’Aoi au premier degré. Cela commençait de plus en plus à amuser la jeune femme qui imaginait un distributeur de bisous qui avait une odeur de décomposition. « Cela donne envie » pensa Aoi qui rendit le sourire à la petite.

Quand le petit Nance et la moumoute rose furent enfin seuls, Aoi put enfin respirer. Les deux ne parlaient pas assez fort pour que la jeune femme soit dérangée et c’est dans cet état d’esprit qu’elle se remit à penser à ce qu’avait dit la jeune fille. La perruque d’un mauvais gout avait eu l’impression d’avoir une sœur et cela changeait tout le sens de la phrase. Certes la haine vis-à-vis de la gamine était toujours pressante, mais il était possible que la jeune femme ait put faire une erreur de jugement. Se serait-elle fait avoir comme une débutante dans une embuscade pour lui faire sortir ses griffes ? Elle ne savait pas, mais il fallait qu’elle garde un œil sur le machin qui empiétait son territoire. Regardant la scène, elle vit que la petite se rapprochait du petit Nance. « Le pauvre » soupira-t-elle quand elle observa la situation. Réfléchissant toujours à la phrase que la petite lui avait dit, Aoi se retrouvait confronté à des idées absurdes comme : « Si elle continue à approcher le petit Nance, le pauvre va suffoquer et tomber dans les pommes » ou simplement « Certes elle se métamorphose, mais compte tenu de son odeur même un enrhumé pourrait la retrouver. » Et c’est à ce moment là qu’Aoi eu l’idée du siècle. Nance était peu intelligent, mais la petite jouerait le rôle du bouc émissaire si facilement qu’il en était stupide d’utilisé le dématérialiseur pour ce rôle.

Se relevant, elle s’approcha des deux tourtereaux avec une pointe de remords dans ce qu’elle allait faire subir à la petite. Pourtant, rien ne pouvait empêcher la jeune femme d’utiliser tout les stratagèmes existant pour arriver à son but principal : retrouver sa sœur. Personne n’avait d’importance à par sa moitié. Tout comme elle, les autres n’existaient pas. Ils évoluaient dans un monde virtuel, dépourvu d’identité propre. Se cachant derrière des pseudonymes et une histoire correspondant à leurs vécus, ils étaient simplement rien, tout comme Aoi. La noirceur des ténèbres était frappante cette nuit là, on ne pouvait distinguer convenablement les deux personnes qui pourtant étaient proche de la jeune femme. Avançant dans cette pénombre déconcertante, les sombres idées tournant dans la tête de la jeune femme s’accentuaient au fur et à mesure qu’elle arrivait à distinguer des formes plus précises. Les doigts de la jeune femme commençaient à effectuer des roulements sur eux même et une fine couche d’un liquide translucide commençait à s’accumuler autour de ceux-ci. Cela devenait dangereux pour les deux personnes qui ne se doutaient pas de ce qui se passait derrière eux. La vue de la lune et le fait que la crasse fluorescente ai remonté à la surface les démons de la jeune femme provoquait au fur et à mesure la perte de contrôle de la seul chose qui existait chez la jeune femme : son esprit. De fine boule commençant à se comprimer était apparu au bout de doigts de la jeune femme. L’air était devenu sec et la douce brise en devenait glaciale.
Arrivant enfin derrière les deux personnages charismatiques d’une équipe voué à l’échec, Aoi recouvrit ses esprits en distinguant le blanc émanant des cheveux du nain. La froideur du monde des damnés se mit à se dissiper et la jeune femme s’aperçut que les sphères d’eau comprimée à l’extrémité des ses doigts se mirent à s’évaporer. L’air se chargea donc en humidité et rendit la respiration difficile pendant un court moment. Improvisant une phrase humoristique pour d’étendre l’atmosphère à en juger par le stoïcisme du jeune Nance, celui-ci ne mit malheureusement pas longtemps à répondre. Aoi n’avait pas encore retrouvé la totalité de ses moyens et ne pouvait donc pas répondre sans réfléchir. Souriant juste pour faire comprendre à Nance qu’elle rigolait, la chose se mit à parler à son tour. Décidément, la jeune femme se demandait si sa présence servait réellement à quelque chose. Les deux personnages parlaient entre eux et cela concrétisa la pensée de n’être rien.

Comprenant cela, Aoi fit quelques pas pour s’écarter du groupe et être vraiment seul. La solitude. Précepte simple et pourtant si difficile à assumer. Cela faisait maintenant un bon moment que la jeune femme était totalement seul. Les cloportes qui pouvait l’entourer de temps en temps ne comptaient pas. La seul présence dont elle avait besoin était sa sœur. Commençant à ressentir de nouveau un vent plus froid qu’à l’accoutumé, elle ferma les yeux et se remémora les doux moments qui faisait que son existence n’était pas simplement une blague de mauvais gouts. Soudain, un bruit d’une substance métallique clinqua aux oreilles d’Aoi. Le retour à la réalité fut plus doux que prévu. Ouvrant doucement les yeux, la brise faisait bouger les cheveux dans les sens de ses deux interlocuteur ce qui donnait à la scène une impression de compte de fée. Tournant doucement la tête, elle vit que Nance était enfin libre de ses mouvements. Le châtiment divin de l’odeur insurmontable prenait donc fin aussi pour lui. Cela réconfortait la jeune femme qui ne comprenait pas pourquoi elle ressentait cela. Regardant de nouveau la lune, elle souriait à l’astre qui ornait le ciel et referma les yeux. Le temps était quelque chose qui passait tellement vite et pourtant, il s’était littéralement arrêté pour Aoi. Prenant sur elle, elle demanda d’une voix chaleureuse à ses hôtes de se présenter. Nance s’exécutât comme a son habitude en premier. Il se présenta comme s’il était un objet à vendre dans un magasin. Pourtant il avait parlé directement à la jeune femme, comme une sorte de mise en garde. Il ne voulait donc pas parler de son passé. Aoi ne montra aucune réaction suite à cette réplique. A vrai dire, elle ne leur avait pas demandé de tout lui dire, juste de lui dire ce qu’il pensait être important. Tournant la tête avec une grâce inégalable, Aoi posa ses yeux jaunes dans le fond de ceux du petit Nance comme-ci elle allait lancer une technique de genjutsu.

« Ne t’inquiète pas Nance, je ne t’ai pas demandé de tout me dire. Tu me dévoiles juste ce que tu juges être important pour nous. Cela m’aurait convenu si tu ne m’aurais juste dit que tu venais d’une ville lointaine et que tu avais 17 ans. »

Après la réplique d’Aoi, le silence déconcertant qui avait été rompu par la jeune femme se réinstalla. Retournant la tête de façon à pouvoir admirer la lune, elle referma les yeux et profita du silence gêné pour se reposer. Il était difficile pour elle de lutter contre une volonté tierce pouvant surgir à chaque instant. Cette soirée était le théâtre d’un désespoir incomparable pour la jeune femme. A vrai dire, à chaque fois que la pleine lune était présente, le désespoir l’envahissait. Entendant que Nance avait finalement rompu le silence, c’était au tour de Louna de se présenter. Celle-ci avait dû comprendre le message de la jeune femme car elle fut moins formelle que le premier intervenant. Cependant, la gamine avait réellement l’air instable. Ne savait-elle pas où s’arrêter ? Aoi ne le savait pas et fut rapidement surprise d’obtenir autant d’information de la part de l’espion. La torture n’avait pas encore commencé et voilà que l’individu en question passait à table dévoilant qu’il avait toujours été seul. Bizarrement cela ne choqua pas Aoi qui voulut plus rigoler qu’autre chose. Elle voulut lui dire :

« Écoute, tu a 14 ans et tu chiales d’avoir été seule toute ta vie. Moi je suis la solitude en personne, je suis ton pire cauchemar. Celui que tu refuses de croire quand tes yeux sont bien ouverts. Tu n’es rien, tu ne vaux rien. Tu es comme moi à une différence : Moi j’ai un but donc une raison d’exister. »

Mais elle se retint. Elle ne savait pas finalement si la petite avait un but. Puis le fait que la petite avait su braver la solitude jusqu’ici n’était qu’une formalité. Tout le monde était seul au fond de soi-même. De plus, ayant cette malédiction appelé plus communément « dons » qui leur tourne au dessus d’eux tels des épées de Damoclès, il n’était pas difficile de se faire rejeter de tout le monde. La petite ayant surement compris sa gaffe, voulu donc se justifier. Dévoilant qu’elle avait mentit, il n’était pas difficile de comprendre qu’elle n’avait donc pas toujours été seule. Une amitié qui commence par un mensonge, cela était amusant.

La petite continuait son monologue quand son intonation changea. Il devenait plus saccadé comme-ci elle s’était mise à pleurer. Ce n’était qu’un mensonge pensa Aoi qui ne leur avait pas dit une seul vérité sur elle. Pourtant, la petite devait prendre cela à cœur et énonça même le nom de son institutrice de contrôle des éléments. La jeune femme ne savait pas vraiment ce qui s’était passé entre les deux femmes et s’en contre fichait, mais il fallait rentrer dans son jeu. L’adversaire était faible et il fallait donc le réconforter même si cette tache ne l’enchantait guère.
Se retournant doucement, elle quitta la magnificence de la lune pour l’insolite vue de la jeune fille en pleurs venant de se retourner. Celle-ci continuait à parler de sa vie sans même les regarder. Certes, elle ne devait surement pas vouloir que la jeune femme et l’eewok la voyait dans cet état là, mais cela ressemblait plus à une scène de cinéma qu’autre chose. Comme au tout début avec l’épisode de la rencontre entre Nance et la gamine. La théorie du complot ? Oui, elle était bien présente dans la tête d’Aoi, pourtant, elle ne jugeait pas Nance capable de tel stupidités. Aoi avait réussi à les apprivoiser et il ne fallait pas qu’elle casse sa couverture dans un moment pareil. Prenant une longue respiration discrète, comme-ci cela ne l’enchantait pas plus que cela, elle se dirigea en direction de la pleureuse de service pour finalement la prendre par les épaules et la retourner. A ce moment là les deux visages se faisaient face. Une sorte de tension s’émanait de la scène comme-ci une chose interdite allait se produire. Faisant un doux sourire à la petite, elle la serra dans ses bras en lui murmurant doucement.

« Tu ne me feras pas de mal ne t’inquiète pas. Détends toi et reviens à nos cotés. Nous n’allons pas te manger. »


Desserrant son étreinte, elle tourna les talons et se dirigea en direction de Nance. Arrivant enfin au niveau de celui-ci elle lui parla doucement.

« Je pensais quand nous présentant cela arrangerait les choses, mais j’ai dû faire une erreur de jugement faut croire. »

Restant sur place, la petite n’avait toujours pas bougé quand Aoi jeta un œil discret en sa direction pendant que Nance s’efforçait de répondre à la fausse détresse qu’avait simulée Aoi. Tournant de nouveau la tête en direction de Nance, Aoi s’exprima.

« Je sais très bien que vous n’êtes pas ensemble, mais sur ce coup je ne pourrais pas y arriver toute seule. Peux-tu aller la réconforter à ton tour ? »

Cela n’avait rien d’un ordre et Nance pouvait refuser de le faire si l’envie ne le prenait pas.

Aoi repartait en direction de sa place de départ comme-ci celle-ci l’appelait. Reprenant la même position, elle referma les yeux et attendit un moment dans un doux silence perturbé par les pleurs de la petite. Regardant le sol, elle vit une silhouette animale bondir par intermittence. La nature était si magnifique et étrange qu’il était impossible de la comprendre. Pourquoi avoir créé des créatures si imparfaite que les hommes alors qu’elle peut se débrouiller seul. Comme-ci la nature elle-même ressentait la solitude et avait produit de telles abominations dans le seul but de combler ce manque.

Regardant derrière elle, elle vit que tout le monde était enfin de retour. Cela la réjouissait d’un coté que la petite n’avait pas sauté par la barrière. Souriant timidement, elle retourna la tête en direction de l’astre et prononça d’une voix douce et éteinte.

« Je me nomme Aoi. J’ai 16 ans et je sui originaire de Paris. Je n’ai rien d’intéressant à dire sur moi donc je pense que cela suffira. »

Elle ne savait pas comment les deux personnes avait prit cette réplique, mais bizarrement elle s’attendait à ce que les deux énergumènes lui demande plus de précision sur son vécu. Se rappelant qu’elle avait précisé à Nance qu’ils étaient libre de ne dévoiler que ce qu’ils voulaient, elle était maintenant couverte, elle avait remplit sa part du marché.

[ P.S. ] Mon correcteur est tombé en rad donc ceci est la version pas corrigé.
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyMer 10 Fév - 0:44

Aoi avait compris que Nance ne voulait pas en dire plus, mais il était persuadé qu’elle allait vouloir le cuisiner un peu ou alors balancer une réplique. Apparemment, il s’était vraiment planté la dessus et se sentait vraiment pathétique. Il croyait bien faire en faisant des réflexions sur les faits et gestes des autres mais le fait est qu’il manque d’expérience là dedans. Il n’est pas près de devenir psychiatre pour comprendre les autres en les regardant. Et cela se confirma vu qu’il avait proposé le tour de Louna mais ce fut un désastre. Non seulement elle s’était mise à pleurer, montrant un passé de solitude, rappelant celui de Nance, mais elle s’enfuit presque après avoir évoqué son « histoire ». Nance fit un pas en sa direction, persuadé qu’elle va faire la plus grande erreur de sa vie et sa dernière. Mais elle ralentit et posa ses mains sur les barrières avant de s’écrouler physiquement et moralement. Les larmes couraient sur ses joues, qui pourraient peut-être enlever cette odeur lourde et pesante. Nance se demandait comment il pouvait penser à un truc ironique alors qu’une fillette était en train de pleurer devant lui. Aoi fit le premier pas et alla la consoler. Vraiment, il ne connaissait rien d’elle, c’était stupéfiant comment était cette fille.
Puis Aoi se retourna et demanda à Nance :

« Je sais très bien que vous n’êtes pas ensemble, mais sur ce coup je ne pourrais pas y arriver toute seule. Peux-tu aller la réconforter à ton tour ? »

Nance sentit un poids partir quand elle l'annonça officiellement le divorce. Et puis bon, bah aller, c’est le grand saut, Nance allait devoir faire une chose qu’il n’avait jamais fais. Réconforter. Même s’il avait lu assez de livres pouvant remplir une bibliothèque, il n’avait jamais fais cela en pratique, car il faut avoir un parent proche, un ami pour cela. Il avança doucement vers Louna et s’accroupit devant elle, sans avoir besoin de se mettre à genoux.

« -Allez, arrête tes larmes et sort nous un grand sourire. Ecoute, mon avis est que la plupart des étudiants ici sont rejetés comme toi et donc ont un passé similaire. Mais certains n’ont pas eu la chance de tisser de toiles d’amitiés comme toi. Mais si tu as peur du premier venu par le simple fait d’évoquer ton passé, tu auras du mal à t’en faire disait Nance d’un ton doux et mélodieux. Faisant une petite pause au cas où elle voudrait répondre, Nance continua ensuite.
En plus, je suis plutôt nul sur le fait de réconforter car je n’ai pas eu d’amis en enfance, alors si tu as peur de ton passé, soit tu l’affrontes, soit tu le caches et tu deviens plus forte pour l’affronter. Mais ce foutu passé finira toujours par revenir.
Allez maintenant debout ».


Nance, content de son exploit mais suspicieux vu qu’il avait blablaté avec un grand discours ce qui n’était pas son point fort, passa un bras sous celui de Louna pour la redresser avant de l’enlever car sinon il la soulèvera, même s’il n’était pas bien grand. Mais c’était un prétexte pour s’éloigner d’elle aussi car maintenant qu’il savait d’où venait l’odeur, elle était plus forte et s’insinuait dans ses narines comme pour attaquer son cerveau et détruire tout ce qui touche la respiration nasale.
Nance se met derrière elle et la poussa gentiment dans le dos avec sa main en disant :

« - Allez, envoles-toi petit papillon »

Il se retint de dire la phrase commune de « t’es une larve mais tu deviendras un papillon », ne voulant pas blesser l’invité ni son parfum. Reprenant leurs places habituelles, comme s’ils avaient toujours fais cela, Aoi se retourna à ce moment là et Nance jeta un regard du genre « Mission accomplie ». Après ce jet de pensée, il se demandait s’il devrait faire un langage des yeux pour s’envoyer des pensées. Ça marcherait encore mieux que les bouts de papiers, les langues préfabriquées, et le langage des signes.
Aoi se retourna et décida de se présenter. Toute simple. Un peu trop pour Nance qui se demandait si elle n’était pas du même genre que Nance à avoir un passé trop douloureux, ni à avoir un but précis. Elle, Aoi, n’avait rien d’intéressant à dire sur elle-même ? Non, Nance ne la croyait pas du tout mais il ne voulait pas faire son curieux et décida de faire ça en douceur, sans trop insister vu qu’elle n’avait pas fais pour lui.

« - Mais quel est ton pouvoir ? Car je connais le mien et celui de Louna donc je suis curieux de savoir ce que toi, tu peux faire ».

Et c’est à ce moment là, qu’il se posait la question. En y réfléchissant bien, il ne l’avait pas entendu évoquer une seule fois son pouvoir, même pas au lac ni à son arrivée. Nance se demandait s’il n’avait pas fais la plus grande bourde du siècle. Son pouvoir l’avait peut-être marqué dans son passé, peut-être qu’elle avait perdue quelqu’un à cause de ce dernier où qu’il était dangereux pour elle.

" - Mais si tu ne veux rien dire, c’est ton choix, je suis juste curieux de nature." s’empressa d’ajouter Nance.

Après la réponse d’Aoi, Nance lui fit un sourire pour lui montrer qu’il avait compris. Puis il se rappela d’une chose, surement dû au fait qu’il regardait le bas du pantalon de Louna, car un cafard venait de déguerpir de sa chaussure pour s’enfuir dans un endroit plus vivable. Allant vers la porte, Nance la prit et la souleva tout en constatant qu’elle était étrangement légère. La reposant sur son cadre, il la tenait avec son pied et par le poignet de la porte et posa ses mains sur l’emplacement des gonds. Fermant les yeux pour avoir le maximum de concentration, il attendit que le pouvoir s’écoule en lui comme si un liquide froid mais doux s’écoulait en lui et la lumière habituelle apparut et les gonds se placèrent à leurs places. Nance ne pouvait espérer mieux, il aurait été embêté si ces derniers ne s’étaient pas mis comme il fallait vu qu’il n’avait pas de boites d’outils. Il ouvrit la porte et la referma pour voir si elle était bien mise. Puis Nance leva la main comme pour victorisifier son combat contre la p’tite porte en aluminium et s’appuya contre elle. Sa respiration devenait lourde et sa vue se troubla. Nance savait que s’il s’asseyait pas, il risquerait de s’évanouir tellement la migraine martelait son cerveau et la fatigue dégustait ses muscles. Ce pouvoir avait vraiment un contre coup gênant.
Nance fit quelques pas puis décida de se poser au mur à coté de la porte, avant de s’assoir dos à lui.

« - Désolé les filles, mais je m’assois un peu, mon pouvoir est sacrément fatiguant et je suis maigre comme la porte, alors niveau endurance, ce n’est pas le top ».

Nance rigolait de se rabaisser lui-même, mais il découvrit qu’il était en sueur total et ajouta qu’il devait prendre une douche, « même si on était en pleine nuit. » Et une évolution de ce pouvoir, une.
Nance savait qu’à partir de maintenant, il va se faire un emploi du temps pour essayer de développer son pouvoir en dehors des cours et en même temps, faire du sport, même d’art martial, pour muscler ce tas d’os. Il se sentait pitoyable. Peut-être qu’Aoi le pensait. C’était l’une de ses seules amies et il voulait être dans son estime mais d’un autre coté, il savait très bien qu’elle n’était pas du genre à regarder le physique des autres et Nance le faisait pour lui-même en même temps.
Il regarda les deux filles mais continuait à respirer de la même façon que Godzilla et sa vision était trouble, sans qu'il ait de larmes pour autant, cependant Nance leur fit un sourire gracieux, leur faisant comprendre qu’il serait toujours la pour elles.
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Louna Hawks
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyJeu 11 Fév - 13:37

Loulou suite à son discours ressassant son passé fut prise par des sentiments de tristesse, de peur et de crainte… Elle ne ressentit malheureusement pas que des sentiments, mais également une multitude de petites douleurs dans son corps tout entier. Elles furent accompagnées de picotements, d’adrénaline et d’une envie de meurtre. Son passé la traumatisée toujours et cela n’était sans doute pas prêt de se terminer. Voulant éviter de montrer son visage et ses émotions à ses deux camarades Louna partit se placer dos à eux avant de se mettre à courir dans la direction opposé à eux. La jeune fille était en pleurs à genoux sur le sol tenant la barrière fermement entre ses mains. Des pulsions de plus en plus forte arrivèrent en elle, son battement cardiaque accéléra et elle n’arrivait plus à se contrôler… Malgré la volonté de son don à vouloir se manifester la fillette luttait de tous son être contre celui-ci. Les douleurs s’accentuèrent, ses ongles, ses jambes, ses bras, son dos, ses yeux, sa mâchoire commencèrent à se transformer, mais la jeune Louna ne le voulait pas et elle tenta par tous les moments de gagner cette bataille. La petite fille aux cheveux rose augmenta son étreinte sur la barrière de sécurité, elle se mordait les lèvres et repensait aux moments passés avec Cécile… Ses encouragements, sa confiance, sa gentillesse, l’espoir qu’elle avait placé en elle. Loulou ne pouvait passe permettre d’être dominée par le côté animal qui habité son âme. Si aujourd’hui elle devait se soumettre et se transformer à nouveau elle risquerait de perdre la personne qu’elle considérait à présent comme la plus importante au monde…

Une forte douleur vint lui pincer l’abdomen et ses envies de vengeances la reprirent de plus belle. Loulou lâcha la barrière pour comprimer au maximum sa poitrine espérant ainsi diminuer sa souffrance, mais elle ne pu arrêter ses larmes. Plus la douleur s’intensifiait, plus elle pleurait. Louna arriva à la limite de sa résistance elle n’en pouvait plus. L’emprise de son pouvoir était beaucoup trop forte pour elle, quand soudain la jeune Aoi prit la fillette par les épaules et lui fit faire un demi-tour pour qu’elles soient l’une en face de l’autre. La fille chat devait tenir bon encore quelques instants, si elle abandonnait maintenant Aoi risquerait d’être blessée ou pire… Celle-ci lui fit un sourire et la prit dans ses bras en lui parlant. Elle se voulait rassurante pour que la jeune fille reprenne confiance et les rejoignent.



« Tu ne me feras pas de mal ne t’inquiète pas. Détends toi et reviens à nos cotés. Nous n’allons pas te manger. »


Loulou voulait que tout s’arrête elle aurait préféré ne jamais être venue au monde, mais il était trop tard, elle était née et elle devait tout faire pour que sa vie avant de mourir ne soit pas qu’un ratage complet. Malgré ces paroles Loulou savait qu’elle pouvait lui faire du mal, mais le fait qu’elle tente de la réconforter et l’étreinte lui rappela un instant qu’elle avait vécu ici à l’institut quelques jours auparavant, des sensations de déjà vue apparurent dans son esprit. Elle n’était plus entièrement focalisée sur sa souffrance, mais également sur des moments intimes de joie et de bonheur. Sans qu’elle s’en soit rendu compte les douleurs avaient diminué, cependant elle sentait toujours une sorte de pulsion négative qui la poussait à se transformer. L’intervention de la jeune femme lui donna un sursit.


Je … aille… Je te remercie, mais … je sais de quoi je suis capable … ne t’approche pas de moi, je n’arrive pas …

Louna parla avec difficulté. Une fois qu’un semblant de réponse fut donné elle continua de verser des larmes de douleur.
Aoi partit ensuite en direction du jeune homme laissant Loulou seule face à ses démons. Nance après le départ de la jeune femme partit en direction de la gamine. Arrivé à sa hauteur il s’accroupit et tenta de la réconforter comme l’avait précédemment fait son amie.


« -Allez, arrête tes larmes

Une voix masculine fit donc son apparition elle se voulu rassurante et bienfaitrice… Celle-ci rappela à Louna son ami qui devint par la suite son pire ennemi. Ce fut un choc pour la petite elle avait cru un instant que ce type était de retour … Le sentiment de haine, de colère qui s’en dégagea eu pour effet l’anéantissant presque totale de la lutte que menait actuellement la jeune fille contre son pouvoir. Heureusement le jeune homme ne s’arrêta pas là dans ses paroles ce qui lui sauva peut-être la vie.

et sort nous un grand sourire. Ecoute, mon avis est que la plupart des étudiants ici sont rejetés comme toi et donc ont un passé similaire. Mais certains n’ont pas eu la chance de tisser de toiles d’amitiés comme toi. Mais si tu as peur du premier venu par le simple fait d’évoquer ton passé, tu auras du mal à t’en faire disait Nance d’un ton doux et mélodieux.

Les mots sourire et amitié lui furent reprendre conscience de ce qu’elle s’apprêtait à faire… La belle Cécile lui ayant demandé en remerciement un joli sourire… Nance lui ayant dit précédemment qu’il l’a considéré comme une amie et Aoi qui visiblement tenait beaucoup à elle lui réchauffèrent le cœur.

La jeune fille était bien décidée à prendre les pleins pouvoirs et à ne plus se laisser dompter. Après tout c’était elle l’humaine et son pouvoir était l’animal pourquoi lui obéirait elle ? Elle n’avait aucune raison de le faire.



-Merci Nance… Merci pour tout ce que tu fais… Je t’en remercie, malheureusement je suis quelqu’un de faible et je ne suis pas sûr d’arriver à contrôler mon pouvoir comme toi …

Louna était en sueur, cependant elle ne pleurait plus et ses douleurs commençaient petit à petit à disparaît, mais la fatigue fit également son apparition. Elle était autant physique que mental, la pauvre petite était épuisée. Le garçon continua de lui parler pour qu’elle reprenne confiance en elle.


En plus, je suis plutôt nul sur le fait de réconforter car je n’ai pas eu d’amis en enfance, alors si tu as peur de ton passé, soit tu l’affrontes, soit tu le caches et tu deviens plus forte pour l’affronter. Mais ce foutu passé finira toujours par revenir. Allez maintenant debout ».

Il n’avait pas tort et Louna le savait le passé finissait toujours par resurgir et elle se trouvait dans la situation où sa faiblesse était trop grande pour l’affronter. Le début de sa réplique la fit sourire avant qu’elle n’éprouve un sentiment de compassion envers ce jeune homme…
Après tout, il ne voulait pas évoquer son passé il devait avoir une bonne raison peut-être que celui-ci était pire que le sien pensa t’elle.


-Penses-tu sincèrement que j’arriverai un jour à l’affronter … ? Je l’espère…, mais cela me paraît impossible… Nous avons cependant un point commun où plutôt nous avions … Visiblement nous avons vécu des choses plus ou moins similaires et tu ne te laisses pas submerger pas ton passé… tu sais Nance je t’envie… Allons rejoindre Aoi…


Louna avait finalement gagné cette bataille, mais la guerre ne faisait que de commencer. Cette fois-ci elle avait réussi grâce à ses deux amis à lutter contre sa malédiction, mais cela ne voulait pas dire qu’elle réussirait à chaque fois… D’autant plus que cette affrontement lui avait consommé énormément d’énergie. Elle se leva et vit le jeune homme se mettre derrière elle pour la pousser en lui disant de s’envoler comme un papillon. Louna faillit tomber par terre malgré que celui-ci ne l’ait que légèrement poussé. Elle répondit à Nance en lui demandant son aide …

Pourrais-tu-tu m’aider s’il te plait je ne me sens pas très bien, à vrai dire je suis épuisé, je n’en peux plus…

Ils se rapprochèrent ensuite d’Aoi qui se retourna quelques instants plus tard et qui en profita pour se présenter. Sa présentation était vraiment simple, courte et banal, mais au moins elle gardait son passé pour elle et cela lui évité peut-être d’affronter ses démons. Nance sûrement poussé par la curiosité interrogea la jeune femme sur son pouvoir pendant que Louna elle avait lâché le jeune homme pour partir s’asseoir contre les barrières. Il continua de s’adresser à la femme aux cheveux verts pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas obligée de lui répondre.
La jeune Loulou vit ensuite le garçon remettre la porte en place et montrer sa victoire par un signe de main, elle ne pu s’empêcher de le féliciter.


Bravo Nance, quel force…On ne dirait pas comme ça, mais tu es très costaud.

Elle le regardait en lui souriant toujours assise. Un instant plus tard elle le vit s’asseoir et s’excuser.


Moi aussi je suis désolé tu as dû m’aider à venir jusqu’ici et là nous t’avons laissé réparer la porte seul… Je dois cependant t’approuver sur deux points.
Les pouvoirs cela use, mais je trouve que tu te débrouilles bien jeune padawan et moi aussi j’aurais bien besoin d’une bonne douche… Mais nous ne sommes pas vraiment dans le bon lieu pour ça.
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Aoi Uki
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyJeu 11 Fév - 22:31

Aoi ne savait pas comment la soirée allait se terminer. Cela faisait déjà deux fois qu'elle se laissait submerger par ses démons et compte tenu de la connaissance qu'elle avait de sois même, ça n'allait pas aller en s'arrangeant. La dernière fois qu'elle avait perdu contrôle d'elle-même, elle ne se souvenait pas de ce qui c'était passé, mais simplement les dégâts que cela avait produit et rien que le souvenir du carnage qui avait apparu sous les yeux de la jeune femme faisait monter en elle un haut le cœur.

Se tenant face à face avec Louna, Aoi la regardait avec une certaine répulsion. Elle savait qu'elle n'arriverait pas à lui pardonner d'avoir évoqué, même inconsciemment et surtout indirectement sa sœur. La petite quant à elle avait un réel problème psychologique. Le terme lunatique ne convenait même plus à ce genre de cas. Souriante pendant un moment et en pleure dix secondes plus tard, cela était frustrante et surtout une perte de temps phénoménale pour Aoi. La petite qui avait dû s'apercevoir de quelque chose s'excusa en parlant d'une voix saccader. Cela en faisait trop pour Aoi qui n'attendit pas la fin de la réplique et tourna directement les talons. Elle en avait marre de jouer les baby-sitters pour une personne de ce genre. S'avançant en direction de Nance, elle ne s'occupait plus de la gamine qui devait toujours être en train de pleurer. Regardant devant elle, elle vit que le visage de Nance se rapprochait et baissait en taille. Arrivant devant lui c'était une autre histoire. Il ne fallait pas qu'elle lui fasse comprendre que la petite était non plus une gêne occasionné, mais une gêne tout cour. Lui demandant de rejoindre l'abominassions qu'était la petite pour ses sinus, Aoi voulait surtout se retrouver seul. Voyant que Nance se comportait comme un enfant bien sage, cela réconforta Aoi qui lui prit la main et le remercia avant de le laisser aller la réconforter.

Retrouvant les barrières de sécurité et surtout la vue imprenable sur la lune si cher aux yeux d'Aoi, elle se remit à penser à ce jour où elle avait commit l'irréparable. C'était un samedi de pleine lune, le vent était extrêmement fort et la pluie s'abattaient telle des lames de glace venue du ciel. Comme à son habitude, Aoi repensa à sa sœur et c'est à ce moment que tout bascula. Sa vue devint sombre et fut finalement plongé dans les ténèbres. Quand la lumière fit enfin son apparition il était trop tard. Aoi était couché sur le sol complètement amorphe. Ses habits étaient complètement mouillés et vint le moment le plus atroce. Quand sa vue devint enfin net, elle s'aperçut qu'elle était devant un écran de cinéma en plein air. La vue imprenable sur cet écran qui avait plus l'air d'un chiffon mouillé qu'autre chose était en train de lui offrir un spectacle atroce. Un homme était en train de déféquer en gros plans devant elle et elle ne pouvait plus bouger. Elle dû donc regarder cette scène pendant une trentaine de minutes étant donné que l'appareil avait dû être touché par un raz de marré qui avait surement dû le faire disjoncté. Regardant autour d'elle pour ne pas avoir à regarder une scène si grotesque, elle vit que les véhicules des personnes qui devaient regarder le film était rempli d'eau. S'affolant, elle prit dans ses dernières réserves et couru en direction des carcasses pour aider les éventuel personnes en difficulté. Plus personne n'était présent, tout le monde avait disparu. Seule une image était gravée dans sa mémoire : Celle de la rose rouge qui tombait au fur et à mesure que le temps passait. A ce moment-là Aoi s'écroula au sol. Avait-elle tué sa sœur ? Que c'était-il passé ? Pourquoi avait-elle le parfum de sa sœur sur elle ? Autant de questions sans réponse.

Revenant dans le moment présent, Aoi s'aperçut que la mini pouf ne pleurait plus. Regardant un peu derrière elle, elle les vit et décida de se présenter. Comme elle le pensât, sa présentation laissa les deux BGR sans voix. Elle n'avait rien dit de spéciale et quasiment la totalité de ce qu'elle avait dit était faux. Attendant poliment une remarque quelconque, Nance fit le premier pas en demandant comme à son habitude quel était sons pouvoir. Cela rappela à Aoi l’épisode au lac où il avait fait la même chose. Il était temps qu’il évolue et qu’il comprenne que les dons qu’ils avaient obtenus étaient plus une malédiction qu’autre chose. Tout en regardant la lune Aoi répondit doucement pour ne pas montrer la lassitude dont elle était éprise.

« Disons que je ne veux pas en parler.»

Ayant eu cette réponse, Nance justifia qu'il était simplement curieux de naissance. S'ils devaient réellement investir le bureau du directeur pour fouiller dans les dossiers, il serait donc le premier à regarder quel pouvoir elle aurait. Cela la faisait sourire. Au moment même où il aura découvert la nature du pouvoir d'Aoi, il la verrait partir. Si Akai avait été dans cette école, elle aurait surement laissé une adresse où la contacter et si elle n'était pas venue cela aurait été la jeune femme qui lui en aurait laissé une en partant. Tout était déjà prévu. Il suffisait plus qu'à passer à l'action.
Entendant que Nance recommandait à parler, Aoi ne le regarda pas. Elle ne bougea même pas à l'entente des acclamations données par la petite Louna. La jeune femme était plongée dans le doute. Le doute d'avoir retrouvé sa soeur et de l'avoir tué, le doute de faire de sa vie une quête perdue.

Se retournant enfin, Aoi vit les deux qui se regardaient. Les regardant machinalement, elle prit une voix douce en leur disant .

« Je m’excuse de mon comportement. »

Commençant à marcher en direction de Nance, elle se retourna une dernière fois pour contempler la lune puis reprit sa marche. Arrivant enfin au niveau du gnome blanc, Aoi prononça de la même voix que la réplique précédente.

« Disons que nous reportons la réunion, on va dire que j'ai un problème à régler. »

Essayant d'ouvrir la porte et voyant que celle-ci ne s'ouvrait pas elle regarda le minus qui les avait piégés sur le toit d'un air glacial. Ses yeux n'évoquaient plus la chaleur que pouvait avoir la jeune femme vis-à-vis des autres, ils étaient simplement vide. D'une voix froide elle prononça à Nance :

« Je te prierais d'ouvrir cette porte que tu as condamné en voulant la remettre sur pied »


Elle fit une courte pause avant de reprendre son monologue.

« On va dire que je ne me sens pas bien et je n'aimerais pas vous blesser »

Voyant que le jeune homme avait l'air surpris, elle se focalisa de nouveau sur la lune. Sa vue commençait de nouveau à se troubler sentant la froideur du monde obscure engourdir ses membres. Puisant dans ses dernières réservent, elle se mit à crier sur Nance.

« Presse toi, je ne vais pas pouvoir résister plus longtemps ! »


Tout s'entremêlait dans sa tête. Le visage d'Akai étant d'habitude si radieux se changeait en un simple crane. Leur premier rendez-vous en amoureuse se dissipaient dans un épais brouillard. Tombant au sol, elle regarda Nance avec les larmes aux yeux.

« Promet moi de me retenir s'il se passe quoi que ce soit. »


Elle savait pertinemment que c'était impossible. Les deux énergumènes étaient à bout de force et ne pourrait pas faire face à ce qui les attendaient. C'était sa dernière mise en garde.
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyVen 12 Fév - 1:04

« Bravo Nance, quelle force…On ne dirait pas comme ça, mais tu es très costaud. »

Nance ne put s’empêcher de lui céder un sourire. Costaud ? Lui ? Même si c’est vrai qu’il semblait être normal physiquement, certes un peu petit, mais normal tout de même, il avait 17 ans et son physique ne le montrait pas tant que ça. Son idée de faire du sport devenait de plus en plus sérieuse à chaque instant. Cela lui permettrait de survivre un peu plus longtemps dans ce monde de fou comme il s’amusait à dire. Parce que pour Nance, ce monde se complique tellement la vie pour vivre que ça en devient navrant. Politique, guerre, pétrole, technologie, pays, frontières, usines, classes sociales… Tout ça était si strict, que ça en devenait difficile de vivre normalement. Nance se demandait si une simple population de 50 habitants, construisant leurs propres maisons, ayant une source d’eau abondante, du bois et des cultures et champs permettant de vivre. C’est sur que ça reste rudimentaire, mais au moins tout le monde est au même niveau social. Mais bon, cette technologie a tout de même un bon côté, comme tous les groupes, associations aidant les autres en difficultés, la médecine… Cela restait et restera toujours pareil : les hommes sont indiscernables.
Nance revenait sur Terre en entendant Catwoman parler.

« … sur deux points.
Les pouvoirs cela use, mais je trouve que tu te débrouilles bien jeune padawan et moi aussi j’aurais bien besoin d’une bonne douche… Mais nous ne sommes pas vraiment dans le bon lieu pour ça. »


- Jeune padawan ? C’est sur que je ne suis pas un maitre en pouvoir mais bon, le seul truc que je préfère dans cette série, ce sont les Ewoks et leurs façons de parler. Même si certains de mes voisins me comparaient à eux quand j’étais petit. Et je ne suis pas costaud au fait, la porte est en aluminium, c’est facile à … soulever. »

Cela rappelait des souvenirs d’enfance de dire ça. Mais Nance avait hésité à la fin car quelque chose tiltait en lui, ou plutôt hurlait comme si quelque chose était en train de se passer. Regardant de tous les cotés, il regardait d’abord la porte puis la lune, celle qui éclairait la scène et enfin posa ses yeux sur Aoi. Il remarqua qu’elle avait les yeux rivés dessus. « Rivés » n’était pas assez forts, on pouvait penser qu’elle voulait transpercer la lune de ses yeux.
Ses pensées furent interrompues car Louna bougea un peu, surement pour se remettre en bonne position et il remarqua qu’elle ne tremblait déjà plus. Elle regardait aussi Nance comme si de rien n’était. Ce dernier regretta presque d’avoir pensé qu’Aoi était un tant soit peu lunatique car celle-ci était complètement changeante.

« Je m’excuse de mon comportement. »

Nance ne comprit pas tout de suite. A vrai dire, il savait que étant fatigué et ayant utilisé ses pouvoirs, une migraine allait surgir bientôt, du genre un étau qui compresse bien le crâne comme si c’était un pauvre petit bout de métal. Mais la, son cerveau était complètement à la ramasse. Il dut redire les mots sans émettre un son pour comprendre ce qu’elle avait dit. Ce qui le surprit encore plus.

« - De quel comportement parles –t… ? »

Il n’avait pas fini sa phrase qu’elle était déjà arrivée à sa hauteur et lui annonça de but en blanc que la réunion était reportée à cause d’un problème. C’était le cas de le dire, avec une inondation dans le couloir, un retard, une invitée en plus, un quiproquo, une attaque chimique, une création de BGR et des meilleurs… Mais même si sa voix était comme à l’accoutumée, ses yeux étaient… indescriptibles. Pour Nance, il ne savait pas ce que c’était que ce regard, mais c’était plutôt effrayant. Le mot « tristesse » était insignifiant et « peur » semblait tout aussi faible. De quoi aurait-elle peur ? Mais Nance ne savait pas si c’était vraiment un regard de peur, il n’était pas du genre à savoir cela du premier coup d’œil ni savoir comment réagir. De plus, cette lueur n’est apparu qu’une seconde à peine, son regard chaleureux est revenu aussitôt tandis qu’elle se dirigeait vers la porte. Mais un autre incident se produisit. Elle n’arrivait pas à ouvrir la porte que Nance avait remit sur gonds quelques minutes après.

« Je te prierais d'ouvrir cette porte que tu as condamné en voulant la remettre sur pied »

Nance croisa son regard et un frisson glacé parcourut l’échine. Ce regard glacial. C’était lui. Il était revenu. Lui. Nance sentait la goutte de peur se former sur la nuque et dégringoler le long de sa colonne. Fermant les yeux pour se rappeler sa promesse, il décida de se lever pour aller voir le problème d’Aoi. Il tremblait littéralement. Cette peur insondable qu’il avait subie revenait. Il avait réussi à oublier, ou plutôt, il s’était forcé à le faire. Et pensait avoir réussi mais il se sentait ridicule, lui qui disait que le passé resurgissait toujours.
Regardant Aoi, il savait qu’elle avait remarqué son changement d’attitude et il lui lança un regard dur et froid signifiant « le passé ». En espérant qu’elle parle le langage des yeux. Elle disait quelque chose mais Nance l’entendit à peine. Respirant un grand coup, il se vida totalement l’esprit en fermant les yeux quelques secondes puis les leva vers Aoi pour faire comme si de rien n’était en prenant une mine surprise. Et c’est la que la situation explosa.

« Presse toi, je ne vais pas pouvoir résister plus longtemps ! »

Nance sursauta presque et avança rapidement de la distance qui le séparait d’Aoi. Elle semblait si frêle, elle qui semblait si insondable, si sûre d’elle, c’était déroutant. Regardant la porte, il ne constata rien d’anormal. Tout en regardant la porte, il se demandait ce qui pourrait être dangereux. Son pouvoir était si terrifiant que cela ? Nance imaginait déjà une Aoi qui se transformait en Aigle, ou en Ours voir en Wookies. Ou alors elle faisait pousser de l’herbe et des arbres partout où elle était d’où ses cheveux verts. Arrêtant ses pensées absurdes, Nance jeta sérieusement un coup d’œil à la porte. Prenant la poignée et tentant de l’ouvrir, elle ne bougea pas d’un pouce. Regardant les gonds, il ne remarquait rien d’anormal, il était posé à leur place. Tout en faisant son analyse comme un expert en portes, il sentait Aoi qui s’emportait et disait :

« Promet moi de me retenir s'il se passe quoi que ce soit. »

Là, Nance commençait à se demander vraiment ce qu’il allait se passer. Voulant aider du mieux qu’il pouvait, il poussa la porte avant de se rappeler qu’elle s’ouvrait vers eux, donc pas trop possible de l’enfoncer. Il se passait quelque chose, il en était sur. L’air devenait étrange comme si l’humidité disparaissait. Si elle contrôlait l’air, elle pourrait les tuer lentement. Elle avait demandé de les retenir et c’est ce qu’il ferait. Mais comment ? Il ne connaissait strictement rien d’elle et ne pouvait savoir quel était son point faible ? La prenant par les épaules il s’approcha doucement d’elle et lui murmura à l’oreille

« - Je suis ton ami et je ferais ce que je peux pour t’aider, tu peux prétendre que c’est de la chevalerie mais un ami est foutrement important pour moi. Pense à quelque chose d’heureux. Ton superbe cours de philo qu’on a passé. C’était génial non ? Les silences, tout sa… »

Il voulait la calmer en lui faisant rappeler des souvenirs, pas forcément heureux car il ne savait pas si elle avait des moments heureux et donc penser à autre chose serait le mieux. Comme son improvisation était son meilleur atout, il hurla presque à Louna :

« - Tu restes ici quoi qu’il arrive ! Reste près de la barrière !»

Prenant son courage à deux mains, il prit Aoi par le bras en espérant ne rien profaner et posa sa main gauche sur la porte. Il savait les conséquences mais c’était trop tard. Prenant presque une impulsion pour suivre le fluide mental qui descendait, montrant les signes d’activation de son pouvoir, il hurla à la porte :

« - DEGAGE !! »

L’effet fut instantané. Son poignet gauche réanima sa douleur mais cette dernière disparut à cause de sa tête qui menaçait d’exploser et le pire, il savait qu’il avait eu le même réflexe que lui. Devenir vulgaire quand la colère montait. Essayant de marcher, il leva les yeux et vit que son pouvoir n’avait fonctionné du tout. La porte n’avait pas bougé du tout. Prenant Aoi par le bras, il la releva tant bien que mal tandis que l’air était totalement sec et aride autour de lui. Puis il donna plusieurs coups de pieds dans la porte en signe de vengeance mais aussi pour se faire mal et tenter d’éviter la migraine.
Et comme par magie, la porte commença à vaciller. Il doit avoir un charisme envers les gonds car ils avaient disparus sauf le dernier et la porte vacilla sur le coté, Nance l’évita de peu mais il du s’appuyer sur Aoi pour cela. Il remarqua que le gond était posé sur la porte et le cadre, empêchant son ouverture. Reprenant Aoi, il marcha encore et arriva à une quinzaine de pas dans le couloir quand son corps céda. La migraine lui martelait maintenant la tête d’une force, il avait du mal à respirer et tomba à genoux. Il trembla littéralement entre la douleur et la peur du passé.

« Ça va passer, ce n’est pas grave tenta de se persuader Nance
« - Pathétique »

Sa voix était rentrée en lui. Voila, il fallait qu’il se souvienne de lui maintenant. Pourquoi maintenant. Pas lui… La migraine était terrible, elle le sonda tout le crâne comme si ce n’était qu’une vulgaire peluche dans un étau métallique. Tombant à genoux, il prenait sa tête à deux mains et savait que ça ne s’arrêtera pas avant un moment.

« -Aoiii ? Tu tiens le coup ? »

Il prononça ses mots à l’aveuglette, ne savant même pas comment elle était, si elle était debout ou par terre ou métamorphosé. Le moindre geste lui arracha une douleur incomparable.
PLOC.
Nance ouvrit les yeux car il avait compris ce qu’il se passait, la migraine était au maximum et il avait commencé à saigner du nez. Et il revenait encore et encore avec son sourire ironique et ses mêmes cheveux, tout était identique…

« - Pourquoi tu reviens maintenant, je croyais T’AVOIR TUE!! »

Il prononça ces mots sans s’en rendre compte et la migraine accentua. Si Aoi cédait aussi, Nance imaginait l’institut qui explosait. Un sourire ironique. LUI
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MessageSujet: Re: Un invité mystère. [ Louna , Nance ]   Un invité mystère. [ Louna , Nance ] EmptyVen 12 Fév - 20:16

Nance répondit à Louna qui l’avait complimenté par un sourire, puis il plaisanta sur la deuxième partie de la réponse de la fille en se comparant à un ewok.

Ne te dévalorise pas, tu es capable d’accomplir beaucoup de choses crois en toi et affronte l’avenir.

Aoi s’excusa auprès de ses deux camarades pour son comportement, Louna ne comprit rien à la situation, pourquoi s’excusa t-elle, qu’avait elle bien pu faire pour devoir s’excuser de son attitude, au contraire elle avait tout fait pour aider Louna. Elle ne répondit rien et attendit de voir la suite des évènements. La jeune lycéenne avança, se retourna et continua d’avancer vers Nance. Quelques instants plus tard elle se mit à hurler sur le pauvre jeune homme en lui demandant de se dépêcher, mais pourquoi et surtout de quoi devait elle se retenir.
Suite à ses paroles, le garçon hurla en direction de la jeune fille en lui ordonnant de rester sur le toit et de ne surtout pas quitter l’endroit où elle se trouvait actuellement, mais pourquoi, qu’est-ce qu’il se passait ? Louna ne le savait et sa curiosité lui brûla les lèvres, cependant elle devait coûte que coûte, tenir bon, car elle devait avoir confiance en eux. Peut-être que c’était un test pour voir si elle leur faisait confiance… La fillette décida alors de rester là où elle se trouvait.


-D’a… D’accord …. Je ne bougerais pas.

Nance cria à la porte de dégager comme si celle-ci le gêné. Après plusieurs secondes instances la porte céda et ils partirent tout les deux dans le couloir…

La jeune Louna se retrouva seule sur le toit du bâtiment, que devait-elle faire ? Rester ici à attendre le déluge ? C’était plutôt une bonne idée après tous si c’était un test elle ne devait qu’attendre et obéir et cela lui permettrait de se reposer un peu. Les minutes passèrent et Louna s’assoupit, quand une goutte d’eau puis deux puis trois vinrent la tirer de son sommeil. Les gouttes d’eau étaient glaciales, mais la pluie qui commençait à s’abattre sur elle n’était que très limité. La fille resta donc sur place, quand soudain cette pluie se transforma en quelques secondes en un fabuleux déluge qui trempa la demoiselle jusqu’aux os. Ses vêtements étaient noyés et elle commençait à grelotter. Elle décida de braver l’interdit de Nance et se releva. Après tout si c'était véritablement un test ils comprendraient qu'elle parte s'abriter. Lorsqu'elle commença à se diriger vers la porte, un imprévu ce passa …
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