Zack Lacroix

Le personnage :

Prénom : Zack

Nom : Lacroix

Âge : 22 ans depuis le 18 août.

Orientation sexuelle : Hétérosexuel.

Histoire :



Toute vie hors du commun commence par un acte banal, la naissance, banal mais cependant magique. Donner la vie n’est-ce pas quelque chose de merveilleux? Avoir la moitié de nos gênes en une personne, son enfant, avoir un enfant, c’est quelque chose qui marque une vie. Certaines naissances sont douloureuses pour la mère, d’autres non, d’autres racontent même que c’était le meilleur moment de leur vie. Madame Lacroix elle se serait bien passé de vivre ce moment. Vivant seule, sans compagnon et ne sachant même pas le nom du père elle avait décidé de garder l’enfant, assumant ses erreurs. L’enfant était sain et la mère n’était pas malade, alors une fois cela éclaircit elle ne put s’empêcher de le garder, ce devait être son horloge biologique qui se déclenchait à ses vingt-cinq ans, qui sait? Zack naquit un mardi, le premier jour de juin de l’année dix neuf cent quatre vingt treize, quelques kilos sur la balance, un visage angélique, des yeux sublimes, un cri rassurant même. Tout était quasiment idyllique, la maman était contente de vivre ce moment, contente d’avoir enfin quelqu’un et pas n’importe qui cette fois, son fils. Elle l’appela Zack certainement un diminutif entendu dans une série à l’eau de rose, ou bien dans un magazine pour femmes au foyer. Sortis de l’hôpital les deux rentrèrent ensemble à l’appartement ridiculement petit que possédait la mère. Elle lui confectionna un lit avec des vieilles couvertures qui avaient oublié la sensation du fer à repasser et de divers éléments de la maison. Il n’y avait pas beaucoup dans les assiettes mais il y avait suffisamment d’amour pour que le petit grandisse baigné de bonheur et d’eau chaude. Elle le garda avec elle durant toute sa petite enfance, puis il rentra en classe, tout se passait bien, Zack était déjà très beau pour l’époque et se débrouillait même assez bien en cours, sans être le meilleur. Il entre au collège quelques années plus tard et dû subir l’arrivée d’un homme dans la vie de sa mère. Elle commença à être distante, mauvaise et délaissa son fils au second rang dans son cœur. Ce David avait beau avoir le nom d’un personnage biblique il était sorti de l’enfer pour débarquer dans la vie de cette magnifique femme et de l’ancienne priorité d’Angélique. Angélique, quel joli prénom, sa mère, si belle, si pure, si féérique, magnifiquement jeune et douce, devenait de plus en plus la matrone sévère et amère que Zack gardera comme souvenir. Arrivé au lycée, encore un changement dans la vie du beau blond, sa mère fut à son tour délaissée par l’homme qui faisait sa vie et sombra dans la colère, la dépression, au bord de la schizophrénie. Par manque de matériel, comme les livres ou même cahiers certaines fois, Zack se fit renvoyer de son établissement scolaire. La tension était de plus en plus palpable au sein du duo familial. Sa mère le posait sur le bord de la rue, espérant qu’il gagne assez d’argent dans ses mains ouvertes. Le petit commença à craquer et comprit vite que sa vie allait se résumer à cela. Un soir en rentrant de son sale travail de mendiant sa mère dans un accès de folie élevait la voix sans s’arrêter, il attrapa entre ses deux main le visage délicat de sa mère et cria à son tour. Quelque chose d’incroyable se produisit, Angélique ne criait plus, mais le plus surprenant fut le changement de visage de la jeune mère. Les joues se creusaient, la peau se ridait, le font se plissait, les lèvres se gerçaient, son regard terni. Dans sa fatigue provoquée par son enfant elle retira ses mais d’elle. Se rendant compte de se qui c’était réellement produit une fois devant son propre reflet. La magnifique maman qu’elle était devenait grand-mère, cheveux grisonnants, peau pâle et ridée comme une pomme restée trop au soleil. Madame Lacroix était méconnaissable. Elle pleurait à perdre toute l’eau de son corps et mit à la porte son fils. Habitué à la rue mais pas à ce qui venait de se produire, Zack eut du mal à s’adapter au changement. Il survivait marcha vers l’ouest et s’arrêta à un petit village où il était plus discret pour lui de se reposer. Là bas il entendait des rumeurs d’une institution, pendant qu’il reproduisait ce qu’il avait fait à sa génitrice à des roses qui séchaient en quelques instants, il rechercha activement le dit établissement en quête de savoir. Restant dans les rues au bons vouloir de généreux. Il rencontra madame Brasset, une généreuse vieille femme au visage encore plus attaqué par le temps que celui qu’il avait offert à celle qu’il méprisait le plus. Il tondait sa pelouse, allait chercher ses courses et journaux, repassait son linge et l’aidait dans les tâches quotidiennes contre un repas et un endroit où loger. Les deux abandonnés se trouvèrent enfin. Il ne confia pas son lourd secret à la mamy adoptive qu’elle devenait pour lui et elle ne lui posait aucune question sur son passé. Il affirmait qu’il était là pour peu de temps mais resterait tant qu’elle avait besoin de lui. Mais il avait encore plus besoin d’elle que de n’importe qui. Zack était bien décidé à en savoir plus sur son fardeau et à le maitriser.



Alice. Le seul nom que Zack ait en tête désormais. Il a bien entendu plein de projets, pour l'avenir à court comme à long terme, mais c'est Alice qui occupe ses pensées en majorité. Il s'évertuera à la rendre heureuse car il n'y a pas plus important à ses yeux qu'elle. Elle a été là pour lui, pour le rendre heureux, dire que tout cela avait si mal commencé...

Il n'y a qu'une personne connaissant réellement Zack, c'est bien lui même alors pour parler de ce qu'il s'est déroulé dans sa vie depuis quelques années rien ne vaut ses dires :

Citation :

Il faut avouer que mon histoire est intéressante, mais je ne m'étalerai pas sur ma vie. Je me prénomme Zack, c'est tout ce dont vous avez besoin de savoir. Tout comme les gens ici, je ne suis pas normal, j'ai moi aussi un don, ou un fardeau selon mon état mental. À l'époque où je le considérais comme un fardeau, mon pouvoir m'a aidé à survivre, après avoir eu un déchirement avec ma seule famille, ma mère, je suis parti, seul. J'ai vécu comme j'ai réussi avant de trouver madame Brasset, une vieille femme qui s'est occupée de moi tout un été comme son petit fils. Elle me donnait des affaires, des repas et du réconfort, je voyais une nouvelle vie commencer, puis j'ai trouvé Dellane. Un élève de l'institut est tombé sur moi et m'a tout déballé après que je lui ai fait le petit numéro que je répétais à longueur de journée pour faire la manche. Une fleur dans la main, je la faisais devenir cendre et pourriture entre mes doigts en prétendant être magicien, mais il n'en était rien, pas de passe-passe, j'étais capable de le faire, sans pouvoir l'expliquer. Il me fit venir à Dellane où le professeur Belial m'interrogea. C'était réellement ce que je voulais le plus au monde, trouver des gens comme moi, une nouvelle famille et retrouver le chemin de l'école. À l'époque je n'étais qu'un gamin crédule et j'ai oublié qu'il ne fallait faire confiance à personne. Grossière erreur. Sheitan m'emmena à Delilah plutôt qu'à Dellane après avoir rassuré la vieille Brasset. S'en suivit quelques semaines de pur calvaire. Tortures et expériences sur mon jeune corps pour découvrir de quoi j'étais capable. Puis un jour Sheitan revint me chercher, à ce moment je lui devais tout, ma liberté, une nouvelle vie et un nouveau départ, mais ça, dans mon esprit encore embrumé par les médicaments et diverses drogues que l'on me faisait avaler chaque jour, je ne le savais pas encore. Je lui devais tout, alors j'ai travaillé pour lui à l'intérieur de Dellane, me faisant passer pour l'élève lambda, espionnant tout le monde. J'ai tout d'abord essayé de retrouvé l'élève qui m'avait fait découvrir l'institution afin de lui faire payer ce que j'avais vécu, puis j'ai trouvé Alice. Cette jeune fille avait échappé à la sentence que j'avais pris, en arrivant quelques jours après moi. Alors j'ai essayé de me venger, mais je suis tombé amoureux, ne connaissant pas ce sentiment, mes pulsions ont pris le dessus. Je me suis servi d'elle au départ, puis je me suis rendu compte qu'elle comptait réellement pour moi.

Puis Étienne arriva, lors d'une soirée organisée par Sanzo, le directeur qui devait être constamment observé par mes yeux et ceux du nouveau sous-directeur Sheitan, j'ai récupéré un carnet, à l'intérieur été annoté un grand nombre de choses. Ce journal intime regorgeait d'informations plus que compromettantes sur Sheitan mais surtout sur Sanzo. Le propriétaire du carnet entretenait une relation plus que amicale avec le directeur. Alors au lieu de le donner à Sheitan, j'ai cherché, et j'ai enfin trouvé « ATN » l'auteur de cette mine d'or. Je voulais me servir de lui, puis je me suis rendu compte qu'il était comme moi, désarçonné par cet endroit et sa vie. Alors j'ai préféré le garder dans mes contacts amicaux en cas de besoin plutôt que de dévoiler l'affaire au grand public. J'ai demandé à Sheitan plus tard d'arrêter de lui faire du mal en prétextant le fait qu'il soit assez proche de moi pour qu'il me livre ses plus intimes secrets et que Sanzo ne tomberait pas grâce à ce gamin. Surprenant, il le laissa tranquille. J'ai donc passé quelques mois à vivre ma vie comme quelqu'un de normal, en faisant mes rapports à Belial, souvent truffés de mensonges que je contredisaient la semaine suivante, pour m'épanouir et faire ce qu'il me plaisait réellement. J'ai donc passé mes journées à suivre les cours, à devenir le meilleur, je me suis entrainé à courir et à maîtriser encore plus mon pouvoir. Je suis entré dans le cercle fermé du comité de discipline puis je suis devenu, au même titre que Étienne, professeur à mi-temps. C'était réellement jouissif que d'avoir du pouvoir, de l'emprise sur les autres.

Sanzo me gardait dans ses petits papiers, me comparant souvent à lui quand il avait mon âge, à l'intérieur je bouillonnais. J'avais réussi, j'étais le meilleur, le plus grand menteur du monde, les gens ne se doutaient de rien. Puis un jour une annonce fut faite au micro de l'école et tout bascula, la relation homosexuelle entre le directeur et son élève fut révélée, c'est même ce dernier qui expliqua à tout le monde ce qu'il s'était passé. Moi j'étais comme un crétin au second rang, regardant mon puzzle se décomposer avant d'avoir ajouté la dernière pièce. Et tout s'accéléra, Delilah fut démasquée, l'organisation n'eut d'autre choix que de se repliait et j'ai suivi le mouvement, laissant derrière moi mon âme sœur et mon quotidien pour retourner là où j'avais promis de servir. Alice vivait très mal cette séparation et moi aussi, nous arrivions à nous voir, mais tellement peu que j'en devenais malade. Quant à Sheitan il avait d'autres projets, j'étais redevenu son second, son homme de confiance, il fallait dire que je n'étais plus un gosse. Il retrouva son père et, dans un scène que je n'ose pas me remémorer prit sa place par la force. C'est à ce moment que je savais qu'il était trop tard pour moi, moi et les quelques élèves que j'avais convaincu, nous ne pourrions jamais rentrer à Dellane. La guerre était déclarée. Sanzo et Sheitan signèrent un pacte et les pouvoirs de Sheitan semblaient grandir à chaque jour, cherchant à travers le monde de nouveaux mutants pour combattre à ses côtés. Quand à moi, j'ai retrouvé mon ami, Ellardice et nous aussi avons conclut un pacte. Je ne peux me résoudre à croire ce que j'ai vu, de nos gouttes de sang et du feu en dessous de nos mains est apparu un orbe. Ce dernier est allé directement vers mon comparse, me brûlant quand je voulais le saisir. J'ai pansé mes plaies et me voilà désormais à écrire depuis ma chambre individuelle, ici à Delilah, où Sheitan règne en maître attendant le jour de sa victoire, le jour où il renversera tout, il prendra le dessus sur Dellane et ce jour, la face du monde sera plus que modifiée. Nous faisons tout pour corrompre les policier, qu'ils n'importunent pas Dellane, nous ne voulons pas être à deux contre un, nous faisons tout pour être tranquilles à se battre avec acharnement pour une nouvelle liberté, que le monde nous appartienne enfin...

Zack.

Description physique :
Grand blond, cheveux semi-longs très rarement coiffés, yeux ambre au soleil, Zack possède un arsenal physique épatant. Il aime se sentir beau, regardé et attirant, oui comme chaque adolescent normal. Zack ne sculpte pas pour autant son corps mais il l’entretient avec divers sports comme la course à pieds. Il aime se balader au soleil mais pourtant son corps assez pâle n’indique aucune marque de bronzage. Il n’a aucun signe particulier qui sauterait à l’œil d’un inconnu peut être son style vestimentaire peu banal qui choquerais les mœurs de certains avant-gardistes mais ces têtes de morts après tout ne veulent rien dire. Cet adolescent est en quelque sorte le mélange d’un surfeur, d’un gothique et d’un homme d’affaire. Oui car même s’il a l’air d’un rebelle écervelé, ce petit blondinet sait se tenir, porte sa tête haute comme la bienséance le voudrait, ne met pas ses cheveux devant ses yeux en signe de politesse et maintient son dos droit en toute circonstance. Zack a beau être quelqu’un d’assez banal, son attitude, sa démarche et sa prestance physique font de lui quelqu’un d’atypique.

Description mentale :
Zack est seul, mature pour son jeune âge, il développe une aversion envers l’humanité et ses défauts. Il n’a jamais eu vraiment l’occasion de se faire des amis, mais pourtant est très sociable. Il aime parler, partager passions et discutions à refaire le monde avec quiconque qui en vaille la peine, mais au fond de lui sait qu’il restera seul à jamais. Seul dans le monde qu’il s’est inventé depuis son enfance, seul comme le fut sa mère, seul comme le sera son corps sans vie. De par son enfermement il décide de ne pas entrer à l’institut mais d’observer en secret, comme il peut les mutants à l’intérieur. Vivant au dépend de la générosité des autres, façon imagée de dire qu’il mendie la plupart de ses journées pour survivre, il se méfie de son entourage, se forge une carapace forgée dans le métal le plus résistant, la peine et le souvenir. Ce petit garçon devenu adulte malgré lui est cependant très attentionné et s’attache vite à celui qui lui accorde de l’importance c’est son plus grand défaut certainement.


Qualités : Observateur, doux.

Défauts : Méfiant, sur la défensive, dupe.

Pouvoir :

Peste

. Vous avez envie de faire le mal ? Vous n'aimez personne ? Il semblerait que vous apparteniez au monde des pestes. Essayez de survivre, pour mieux faire souffrir votre entourage. . Stade 1 : Rend son entourage mal à l'aise, cela empire pour les ennemis. Stade 2 : Peut décider des personnes à rendre malade. Stade 3 : Inflige des dégâts, sur le plan moral, sur la ou les personnes qu'il souhaite.

Parcours 1 Accélérateur de vie Stade 1 : Capable de retirer la vie de petites choses [ Végétaux, insectes...]. Stade 2 : Capable d'utiliser son pouvoir sur tout. Nécromancie Stade 1 : Capable d'invoquer quelques esprits. Stade 2 : Peut créer des morts-vivants et les contrôler.