D, Génération Mutant
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 Soirée de fin d'été.

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Kirua Kunchikua
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Sanzo Kichigai
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Sanzo Kichigai
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Sanzo Kichigai


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MessageSujet: Re: Soirée de fin d'été.   Soirée de fin d'été. - Page 2 EmptyJeu 12 Nov - 23:00

Juste un instant, quand les deux se mirent en route vers leur habituel rituel du passé, Sanzo était à nouveau heureux, il se remémorait nombreuses choses, nombreux actes, pensées et discussions occasionnées par la présence de Cécile. Elle était belle, intelligente et de plus elle lui faisait oublier nombreuses choses. Étienne, oui lui aussi, c'était navrant, car il aimait ce jeune élève, mais à ce moment précis, le directeur au nom asiatique pensait uniquement au bonheur des retrouvailles. Cécile avait comme à l'habitude, des pensées positives, c'était une adulte qui avait su garder son âme d'enfant, son insouciance, même si elle était un de ces « monstres » elle ne pensait jamais à mal. Elle ne se doutait pas du nombre de gosses se retournant à son passage pour reluquer avec insistance sa superbe sculpture corporelle. Sa plastique gracieuse et aérienne en faisait un professeur doux et amical de premier abord, ce qui lui avait valu nombreux élèves captivés par un cours qu'ils auraient détestés si jamais il étaient enseignés par un gros barbu. Sanzo lui ne regardait plus physiquement Cécile, elle était belle, il le savait, il se surprenait parfois à laisser aller son regard sur son visage doux et accueillant, mais ce qu'il voyait surtout était la beauté intérieure de cette femme magnifique à ses yeux. Une fois assis, à l'écart du bruit incessant de la fête, à l'écart des regards indiscrets et des autres, les deux se retrouvaient, enfin. L'ambiance n'était pas tendue, pourtant l'Ôkami l'était, il aurait voulu sauter au cou de la jeune femme, l'embrasser encore et encore, lui dire merci, lui demander de ne jamais partir. Il avait retrouvé sa seule amie. Il avait bien eu un ami il y a quelques temps, mais il n'existait plus, ce n'était plus un ami, c'était bien plus. Étienne avait été le protégé de San, et ce dernier voulait maintenant être celui de Cécile, qu'elle le console et le rassure. Il avait peur, extrêmement, peur de demain, peur de tout, le solide et fort directeur voulait pleurer pour ne pas laisser échapper ses émotions ensuite, mais il ne le fit pas. Ayant trop de respect pour une vieille amie, une camarade et collègue il se mit à lui demander ce qu'il s'était passé après tout ce temps. Normal, une question stupide, mais une question qu'il aurait souhaité ne pas poser.

Donc tu ne m'as pas dit pour toi, ces trois ans, racontes moi ! Qu'es tu devenue ?

Il voulait tout savoir, il voulait savoir si elle avait rencontré quelqu'un, ce n'était pas anodin, ce n'était pas non plus intéressé, c'était normal. Sanzo avait peur, peur de tomber amoureux de la femme qu'il regrettait une fois qu'elle fut partie de l'institut. Pourquoi avait-il décidé de la faire revenir, sachant qu'il avait Étienne, sachant qu'il ne voulait faire de mal à personne. De plus il aimait cet adolescent, il aimait lui parler, mais avait-il agit trop vite, avait-il fait une simple erreur de jugement, sa curiosité avait décidé pour lui, son manque avait accéléré les choses, et ses pulsions animales avaient décidé pour lui. Mais c'était un homme réfléchi, et ces tentations stupides, ses souvenirs et les questions qu'il se posait sans cesse. Il n'était pas réfléchi prit de court et même s'il s'était préparé, voir Cécile était déroutant pour lui. Une fois qu'elle lui raconta ses trois années en quelques phrases il décida de se laisser faire, il la prit dans ses bras, assis à sa gauche il n'avait qu'à pivoter son buste pour cela. Une fois dans ses bras, la tête sur son épaule il la remercia d'être là, d'être venue. Elle était l'aide dont il avait besoin. Il devait contenir ses émotions, même si les larmes ne demandaient qu'à couler elle se taisaient, laissaient le silence du parc de nuit. Ils avaient discuté ici une multitude de fois, pour des broutilles, pour les hommes qui collaient Cécile, pour les hommes qui n'avaient qu'en tête cette belle femme et qui la harcelaient de jolis mots, pour les calvaires de Sanzo, son inaptitude à aimer qui que ce soit d'autre que Sophie. D'ailleurs pourquoi n'avait-elle jamais eu de petit ami ? Il ne l'avait jamais vu en compagnie d'un autre homme que lui ou que ses collègues mais toujours dans une ambiance autre que le romantisme. Était-il possible qu'elle soit amoureuse de Sanzo ? Certainement pas, en tout cas, ce dernier était certain d'une chose, elle ne pouvait pas être intéressé par lui, ce qui le réconfortait, ce qui lui permettait d'être plus démonstratif sans qu'un jour il se fasse surprendre par cette joli brunette qui portait une tenue de soirée magnifique. Son odeur était la même, différente, mais ce qu'il pouvait sentir de son épaule était rassurant. C'est à ce moment qu'il ne pu arrêter le débordement de larmes de ses yeux, il se retira en vitesse pour ne pas l'humidifier et souiller sa robe.

Pardonnes moi, je suis nul, c'est trop pour moi, mais sans toi ça ne serait pas assez.


Oui sans elle, sans elle... Il devrait subir Sheitan à longueur de journée, il devrait subir les questions qu'il se posait au sujet d'Étienne, il devrait assumer son rôle sans une part de sa jeunesse, il devrait travailler avec des moments de répit trop espacés dans le temps. Il aimait cette femme, différemment de l'amour qu'il portait à Sophie, ou de celui qu'il porte toujours à Étienne, mais il l'aimait, il aimait sentir sa présence et désormais elle était là. Comment l'Ôkami pouvait-il survivre sans celle qui l'avait surnommé ainsi ? Jamais maintenant il ne pourrait se passer de Cécile, qui qu'elle soit pour lui, collègue, amie ou confidente, elle serait avant tout une aide.
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Cécile Launey
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MessageSujet: Re: Soirée de fin d'été.   Soirée de fin d'été. - Page 2 EmptyVen 13 Nov - 2:24

Tout était calme à présent. Bien sûr, ils pouvaient encore entendre les bruits divers de la fête, mais Cécile était paisible. Après tout, cela semblait tellement bien se passer. La jeune femme avait un lourd poids en moins sur son coeur. Et elle se trouvait mauvaise à penser ainsi. C'était comme si elle avait souhaité qu'il l'attende, qu'il n'ait pas changé. Alors qu'au fond elle souhaitait juste que son ami soit heureux. Et d'ailleurs, elle ne savait même pas si rien n'avait changé, Sanzo était parfois si mystérieux. Elle savait que l'homme loup ne lui dirait pas tout, même s'il s'était passé quelque chose d'important dans sa vie, il ne lui aurait pas forcément dévoilé. Alors elle n'avait pas à se faire d'idées... D'idées sur quoi d'ailleurs ? Non, elle n'était pas amoureuse de lui, elle ne devait pas l'être car elle savait que son ami ne l'aimait pas. Enfin si. Ils s'aimaient, ils s'aimaient comme de très bons amis ayant besoin l'un de l'autre. Elle se leurrait probablement parce qu'elle avait besoin de lui simplement, que l'année qu'elle avait passé avec lui avait été la période la plus heureuse de sa vie. Parce qu'elle avait trouvé en lui une superbe amitié, parce que cette année avait été celle où elle avait compris, où elle avait appris qui elle était réellement. Alors probablement que tout cela l'avait tellement réjouit qu'elle s'était mise à penser que le jeune homme était l'unique responsable de son bonheur... Mais finalement, le seul fait de pouvoir à nouveau se promener avec lui et lui parler lui suffisait amplement. Avait-elle pu confondre pendant trois longues années une grande amitié et un amour ? Maintenant Cécile ne devait plus rien souhaiter, ne plus penser à ce que Sanzo était pour elle, et simplement vivre. Bientôt ils arrivèrent au parc, sur leur banc presque fétiche ils s'assirent côte à côte, comme avant. Non pas comme avant, c'était l'action de maintenant. Elle devait s'y faire. Alors elle essaya d'arrêter de penser à tout cela et dirigea son regard vers son ami. Il semblait être anxieux, ou stressé... En même temps il était Directeur, il devait avoir tellement de choses à penser. Alors elle n'y prêta pas attention et ce silence ne la dérangeait pas. Après tout, elle n'était pas élémentaliste de glace pour rien. Cécile pouvait parfaitement rester assise aux côtés de Sanzo sans rien faire, pendant de longues minutes, des heures s'il fallait. Elle avait toujours de quoi s'occuper dans son esprit. Mais cette fois là elle n'eut pas à chercher plus loin, car son ami venait de reprendre la parole, lui demandant ce qu'elle avait pu faire pendant ces trois années. Elle ne réfléchit pas longtemps avant de répondre avec un léger soupir, souriant amicalement.

« Oh tu sais... Il ne sait pas passé grand chose en trois ans, par rapport à la seule année que j'ai passé ici. J'ai pris un appartement assez proche de mes parents, je donnais des cours de mathématiques, je m'occupais de Mathieu quand je le pouvais. Je me suis installée dans une douce routine sans problèmes ni monstres. C'est tout. En fait tu m'as sauvé en me sortant de tout ça. »

Elle lui sourit. La jeune professeur ne cherchait pas plus loin. Elle ne lui demanda même pas pourquoi il l'avait appelé, pourquoi ne l'avoir fait qu'après trois ans... Pourquoi elle et pourquoi pas elle...
Ah... Et voilà elle était à nouveau repartie dans ces idées. Décidément c'était la soirée.
Et bientôt, elle se retrouva dans ses bras. Cela ne la surprit pas outre mesure... Seulement elle ne comprenait plus... Peut-être n'allait-il pas si bien finalement. Alors elle resta là, le serrant calmement dans ses bras, jusqu'à ce qu'il sorte de cette étreinte.
Cécile le regarda alors avec calme, essayant de comprendre ce qu'il se passait dans l'esprit de ce métamorphe qui avait maintenant les larmes aux yeux. Elle lui fit un doux sourire avant de sortir un paquet de mouchoirs de son sac. Elle lui en tendit un avant de lui parler :


« Je suis là maintenant, ne t'en fais pas. Je suis contente que tu aies fait appel à moi, je t'aiderai au mieux. »

Et alors que le jeune homme séchait ses larmes, elle attrapa sa main libre pour la tenir entre les deux siennes et essaya de le consoler avec ses mots, des mots simplistes et idéalistes. Mais l'important était qu'elle les pensait réellement. Elle l'aiderait dans son travail de professeur comme de directeur. Qu'ils seraient à nouveau là l'un pour l'autre et que tout irait bien, comme lorsqu'ils étaient étudiants.
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Sanzo Kichigai
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MessageSujet: Re: Soirée de fin d'été.   Soirée de fin d'été. - Page 2 EmptyLun 16 Nov - 16:42

Essuyant le flot de larmes qui désirait ruisseler sur les joues à demi éclairées par la Lune et les étoiles, Sanzo ressenti ce même frisson dans sa main droite. Entre les dix doigts de la jeune femme, sa main avait froid, mais son cœur était réchauffé. Elle avait toujours été ainsi, l'élémentaliste de glace, celle qui avait mis sous la neige reposante une partie de Sanzo et qui l'avait décongelée maintenant, à cet instant précis où les montres n'afficheraient plus qu'une seule aiguille, pointée vers le haut, il était un nouveau jour. Le lendemain de cet hier si proche, le lendemain de cet hier si triste et si bouleversant, le lendemain de cet hier où il avait reçu un des plus beaux cadeaux qu'il soit. Elle était ce plus beau cadeau. Ce froid lui rappelait le Noël, il y a de ça trois ans.

_________________

« J'ai fait ça pour toi ! »

"Je me permets de l'ouvrir merci beaucoup !"

Le jeune semi-professeur affichait un délicieux sourire, ouvrant son paquet avec impatience. Il trouva à l'intérieur des pêches gelées, des cristaux de glaces et de sucre en poudre sur le dessus. Les fruits avaient un bâtonnet, ce qui permettait de ne pas se coller les doigts avec le succulent nectar.

« J'ai utilisé ma monstruosité pour te faire ces quelques petites friandises... »


"Merci !"


Sanzo n'en avait jamais mangé, il n'aimait pas trop les fruits, mais après avoir embrassé Cécile et lui avoir dit une bonne dizaine de fois merci, il en saisit une et planta ses crocs à l'intérieur. Le meilleur encas qu'il eut le droit de manger. C'était comme un fruit interdit, celui qu'il ne pourrait pas manger sans avoir des soucis, celui qu'il pourrait déguster une seule fois. Et pourtant, en complimentant la chef et en l'incitant à les goûter avec lui, il avait ce goût amer dans la bouche qui ne dépendait pas de ses explosions de saveurs. Il n'avait rien fait pour elle, il n'avait rien pour lui acheter, ne serait-ce qu'une babiole, non, Sanzo avait oublié que ce soir c'était Noël et qu'elle partirait bien avant pour s'occuper de sa petite famille. Il était nul, il se sentait pitoyable et voulait redonner le beau papier chiffonné à Cécile, car même lui, fermé par un ruban doré était somptueux. Indubitablement Sanzo devait trouver quelque chose et il ne put s'empêcher de lui faire la confidence.

"Je suis désolé... j'avais totalement oublié, je n'ai rien pour toi..."


« Mais ce n'est rien, ça m'a fait plaisir de les faire et puis tu vois j'en profite aussi ! »


Comment faisait-elle pour avoir toujours le sourire? Pour être toujours aussi joyeuse et merveilleuse que cela, elle devait avoir un secret. Et Sanzo sur les ordres de Cécile ne « s'embêta pas pour lui trouver un cadeau ». Qu'elle audace ! Il s'en voulait. Il voulait une fois qu'elle parte lui offrir quelque chose qu'elle n'oublierait pas, quelque chose qu'elle ouvrirait dans son taxi, quelque chose qui lui donnera le sourire, mais l'imagination manquait et le temps aussi. Il était seize heures passées et elle ne resterait pas une heure de plus. Sanzo, l'idiot de ce soir spécial l'enlaça avant qu'elle ne passe la grille d'entrée et s'excusa à nouveau.

« Ce n'est pas me faire un cadeau qui m'importe, c'est que ça vienne de toi. »


Les mots de Cécile percutaient la tête de Sanzo à une vitesse folle, résonnants et empêchant l'Ôkami de réfléchir trop. Au moment de lui dire le dernier au revoir il lui donna un timide baiser, en ajoutant :

Ça vient de moi...


Et elle partit sans un mot. Rouge comme le bonnet du Père-Noël, Sanzo était honteux, encore plus que précédemment. Quand elle revint, ni l'un ni l'autre ne parlèrent de ce qu'il s'était passé. Ils étaient toujours aussi bien ensemble, les meilleurs amis du monde...

_________________

Sanzo ne pouvait s'interdire de penser à ce moment, car il avait encore envie de lui faire un cadeau, mais la soirée se passa sans cela, échangeant des souvenirs qu'ils auraient dû partager à deux ici, ils passèrent un bon moment dans la nuit sur ce banc, avant de regagner leur chambre respective, et de s'endormir des souvenirs plein la tête.
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